Quand tout fout le camp, par Steve Hayles

    Ericsson - à bord
    Ericsson - à bord

    Le navigateur d´Ericsson nous raconte un départ au tas mal contrôlé… et le chaos qui s´ensuivit.

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    "Nous avons pu récupérer la situation, et sommes repartis vent arrière, mais malheureusement une série d´événements a entraîné un empannage chinois. Le bateau a d´abord commencé à se mettre à la contre-gîte, et lorsque nous nous sommes retrouvés au creux de la première vague, il était clair que tout allait partir du mauvais côté. Le plus effrayant était de voir la bôme, qui était à présent quasiment à la verticale – nous savions que d´ici quelques secondes la GV allait passer violemment sans que nous ne puissions y faire quoi que ce soit (…) Qui se trouverait sur son chemin aurait vraiment de la chance s´il surviviat. Le problème est accentué par la quille, qui est alors du mauvais côté, le bateau gîte à 70° et le bordel dans le cockpit est indescriptible (…)"

    Heureusement, Ericsson s´en est sorti sans dommages ni humains ni matériels – la quille est revenue dans l´axe grâce au système de basculement électrique de secours (pas question d´utiliser le moteur, avec l´écope de refroidissement à un mètre au-dessus de l´eau !). "Quelques heures plus tard, nous étions à nouveau à bloc", conclut Steve Hayles…