En regardant le classement de la Volvo Ocean Race on a l’impression parfois que rien ne se passe, mais sur l’eau la situation est bien entendu très différente. Avec un écart inférieur à 12 milles en termes de distance à l’arrivée pour les quatre premiers, chaque mille de perdu ou de gagné a son importance et les conditions de la nuit dernière semblaient propices à des pertes et des gains. Par conséquent, que ce soit sur Brunel ou sur Dongfeng, la nuit n’était guère reposante pour les hommes.
Team Brunel
Laurent Pagès : “C’était la nuit la plus merdique de toute la Volvo Ocean Race. Je préfèrerais une grosse tempête à cela.”
Pablo Arrarte : “Il y avait de lourds nuages partout et on avait l’impression que le vent allait se renforcer. On est tous sortis pour faire un changement de voiles, mais en fait on n’a eu que de la pluie.”
Gerd-Jan Poortman : “On m’a réveillé cinq fois. De nouveau il fallait aller sur le pont pour changer les voiles. Et puis pour remettre les précédentes.”
Dongfeng
Yann Riou : “Le système de quarts ne signifie plus grand’chose. Il faut faire un changement de voile, chaque fois que l’on voit un nouveau nuage et il y en a eu beaucoup! Charles disait à plusieurs reprises : “Tout le monde sur le pont, prêt à manoeuvrer”. Mieux vaut être déjà sur le pont qu’au repos. Cela évite le besoin de monter et de descendre tout le temps. A la fin du quart on peut au moins espérer pouvoir se reposer.”









