« On a été bien servi ! C’est gentil de nous avoir emmenés faire ça. C’était animé toute cette manche : du près, du portant, de la castagne. On a eu 40 nœuds maxi. C’était beau, de belles déferlantes dans la lumière du soir. J’ai été un peu devant, un peu derrière… Depuis ce matin, je n’avais plus de contact avec personne. A l’arrivée, c’était la pochette surprise. C’est con, car je pense que j’ai perdu les leaders cet après midi dans un contre bord inutile à cause d’un manque de lucidité et de patience… J’étais allé bien assez loin comme ça au large, là, j’ai fait une erreur d’y retourner. »
Sauts de vagues impressionnants
« Après on a eu entre 30 et 40 nœuds pendant 24 heures. La mer a été forte à un moment, lorsque je suis passé sous tourmentin. Le minimum de toile que j’ai eu c’est tourmentin, 1 ris dans la grand-voile. Elle était assez croisée. C’était pas de la houle de l’Atlantique. Le bateau avait du mal à se placer là dedans, on mettait le pilote sans grande conviction, mais fallait vite aller reprendre la barre. La mer est directement liée à la taille de bateau qui est dessus. Pour des 60 pieds ou des 90 pieds, là dedans, c’est facile. Pour des Figaro, ça commençait à causer. On a fait quelques beaux sauts de vagues avec tout le bateau qui sort de l’eau. Le bateau arrive à huit nœuds sur la vague et se retrouve devant un grand trou, puis ça retombe et ça fait un grand ‘baaamm’. Ca tape très fort et ça peut être comme ça une fois par minute. C’est le tarif. C’est pas très agréable, surtout quand on est à l’intérieur du bateau. »