En acceptant de relever l’herculéen pari de prendre au pied levé la place d’Armel Le Cléac’h à bord de Banque Populaire, Loïck Peyron connaissait pertinemment l’ampleur de la tâche. Avec une quinzaine de jours à la barre du trimaran géant, il a, à défaut de gommer ses insuffisances, pris totalement la mesure des difficultés qui l’attendent, mais garde toute sa sérénité. « C’est amusant de me retrouver ici. Je suis en mode “ultra capacité d’énergie”, qui consiste à emmagasiner le maximum de tonus, et à en user le minimum. C’est ce que je recherche au départ de mes courses. Je me suis préparé non pas pour avoir « plus de viande sur les os », mais pour augmenter ma capacité de stockage d’énergie. Je reste « cool », décontracté, et je trouve absolument génial et étonnant d’être ici. Ce qui nous rend presque guillerets, c’est que l’analyse météo semble relativement clémente pour la saison. Ce sera sportif, mais rien d’ingérable ni de dramatique comme en 2002 ; pas de baston en vue, juste corsé mais maîtrisable. »
Loïck Peyron garde toute sa sérénité
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