Ce lundi marque à Madère et pour les 76 concurrents de la Transat 6,50 le début d’un nouveau compte à rebours, celui qui égraine dorénavant les jours puis les heures jusqu’à jeudi prochain 13 octobre 13 heures 30 et le départ pour la grande aventure, 3 100 milles d’océan Atlantique entre l’archipel portugais et Salvador de Bahia. Les attentions se focalisent désormais sur les micro détails de la préparation à une nouvelle tranche de vie, près de 20 jours seul sur un Mini 6,50, cap sur les Canaries, le Cap Vert, Fernando da Noronha, Salvador…
Les fichiers météo fleurissent sur les ordinateurs et les Ministes élaborent déjà les premières stratégies de course dans un vent annoncé au secteur propice d’est/nord-est. Le décompte du chronomètre s’accélère naturellement pour les coureurs confrontés à des réparations plus ou moins importantes. On pense bien sûr à Donatien Carme qui a longtemps cru perdre sa quille. Le skipper de Cherche Sponsor a dû mettre son plan Delion au sec, enlever sa quille, et procéder à un important travail de stratification des tissus "froissés" par le mouvement inopiné de la quille. Donatien procède aujourd’hui à la fixation de ce lourd appendice. Il remettra son voilier à l’eau en fin de journée.
Stratification aussi à l’ordre du jour de Jean Marie Oger (Brazil Forest- E. Leclerc) qui s’était dérouté vers la Corogne pour réparer un problème au niveau d’une ferrure de safran suite à un choc avec un OFNI. Aymeric Chappelier (La tortue de l’Aquarium de La Rochelle) a profité d’un dispositif très souple de sa fixation de mât pour… démâter à même le quai et effectuer de menus travaux sur cet espar. Sébastien Picault (Kickers) a reçu en temps et heure ses nouvelles lattes de grand voile, tandis que l’Australien Scott Cavanough (Brainchild.org) réparait ses soucis de VHF.









