Nicolas Troussel (Financo) : « Au large, on s’est retrouvé sans vent, contrairement au groupe de terre. Ils ont eu la renverse de courant avant nous et sont passés devant. Je pensais qu’ils resteraient collés dans la molle plus longtemps mais je ne regrette pas mon choix. Là on est revenu dans le match, l’arrivée est encore loin et il a encore des coups à jouer. Toutes les pointes à passer vont être délicates. Là, j’étais en train de me reposer un peu car je n’ai pas réussi à dormir depuis le départ. Mais je crois que je vais me remettre à la barre car le vent est encore assez capricieux. »
Thierry Chabagny (Brossard) : « Mon début de course a été assez moyen, notamment au passage des Needles où on a vu tout le paquet de tête sous spi défiler sous nos yeux. Depuis, je suis resté dans le groupe de terre avec Nico (Bérenger) et ça a payé. Ca fait plaisir d’être revenu devant. Depuis le début, les conditions de navigation sont exceptionnelles, et surtout, il y a du jeu : à chaque renverse de courant, il y a moyen de se positionner pour gagner un peu de terrain. Je n’avais pas dormi depuis le départ jusqu’à hier soir. Mais depuis que le vent rentre et qu’on fait un peu de près, j’ai enquillé quelques heures de sommeil. »
Marc Emig (A.ST Group) : « J’ai le bonnet depuis hier soir ! Il fait frisquet. En ce moment, j’en profite pour dormir. Depuis le début de course, j’ai fait le yoyo, mais je me suis battu pour revenir. J’espère que je ne vais pas reprendre un coup d’élastique du mauvais côté ! Maintenant, on va attaquer la partie au près. Ce sera un peu plus viril, avec une quinzaine de nœuds. Le moral est revenu, et tout va bien à bord, le bateau va super bien. »
Les Echos du Large / 02 août
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