Michele Galli’s sur le TP52, B2 a franchi la ligne d’arrivée devant le Royal Malta Yacht Club juste avant minuit prenant la première place au classement général. Mais la tension était à son comble avec l’arrivée de Mascalzone Latino, le Cookson 50 de Vincenzo Onorato qui aurait pu prétendre à la victoire et qui finalement s’incline de 7 petites secondes.
Assez déçu, Ian Moore le navigateur de Mascalzone Latino est revenu sur la course : « Nous sommes forcément déçu par le résultat mais B2 a été un peu plus rapide que nous et ils ont bien géré la transition au passage du Stromboli et du Cap San Vito. Tactiquement la course a été difficile. »
Nouveau podium pour Péan pour clore la saison de SFS II
Lionel Péan et les 14 hommes de l’équipage du VOR 70 SFS II ont franchi hier après-midi à 15 heures 55 la ligne d’arrivée de la 36ème Rolex Middle Sea race, sous les remparts de La Valette à Malte. Ils s’adjugent la 3ème place en temps réel de la course, derrière le Maxi Proto Rambler88 et le Mini Maxi Momo, avec un temps de course de 3 jours, 3 heures, 26 minutes et 18 secondes. « Cette place entre dans les objectifs de résultat que nous nous étions fixés, compte tenu des conditions météo » explique Lionel. « Nous attendons les arrivées des plus petites unités pour connaître notre résultat final avec handicap. » SFS II peut d’ores et déjà se féliciter d’une course parfaitement maîtrisée dans ses composantes les plus techniques, sur un parcours aussi grandiose que météorologiquement compliqué autour de la Sicile et de ses archipels. Lionel Péan clôt de belle manière une longue saison de régates durant laquelle il a pu faire briller les couleurs rouge et noir du Groupe SFS au gré des plus grandes courses classiques Méditerranéennes.
« Nous terminons cette belle saison de manière grandiose, sur une course absolument admirable, avec des paysages fabuleux autour de la Sicile » s’extasie Lionel Péan quelques heures après son arrivée à Malte. « Le détroit de Messine, les îles volcaniques, l’Ouest Sicilien sont un régal pour le marin, avec des mélanges de couleurs étonnantes, des reliefs à couper le souffle… Mais la Middle Sea race est aussi une épreuve extrêmement technique et exigeante. Chaque relief, chaque pointe, chaque sommet influe puissamment sur les conditions de navigation, en stoppant ou en accélérant le vent. »
Les 14 hommes d’équipage ont ainsi été mis à grande contribution pour réagir à chaque variation du vent, pour constamment offrir à SFS II la toile du temps. « Mise à part la trinquette, toutes nos voiles d’avant, gennakers et spis ont été envoyés et affalés à maintes reprises » poursuit Lionel. « C’est à ce prix que nous avons pu nous extraire des nombreux pièges sans vent du parcours. »










