Guillemot et Eliès planchent sur la météo

    Guillemot et Sylvain Mondon
    Guillemot et Sylvain Mondon

    A moins d’un mois du départ de la Transat Jacques Vabre, Marc Guillemot et Yann Eliès préparent la météo de leur parcours entre Le Havre et Puerto Limon. Le duo de Safran est en contact régulier avec Sylvain Mondon, spécialiste du routage : « Nous étudions les phénomènes météo et leurs déplacements au-dessus de l’Atlantique pour commencer à imaginer les différentes options possibles », explique Marc Guillemot. Si la manière dont Marc et Yann négocieront les systèmes météo attendus sur l’Atlantique conditionnera la sortie de la Manche, la fin du parcours ne devra pas être négligée, comme le précise Sylvain Mondon : « La zone entre l’arc antillais et le Costa Rica est marquée par de fortes variations de vent en force et en direction. Le jeu sera ouvert jusqu’à l’arrivée et il n’y aura pas de droit à l’erreur. Une avance de 100 à 200 milles la veille de l’arrivée ne garantira pas la victoire ! ».

    - Publicité -

    A cette époque de l’année, deux scénarios sont envisageables sur l’Atlantique. Le premier, le plus probable, est un flux d’ouest perturbé avec un passage de front au nord des Açores. Quant au second, loin d’être négligeable, il est marqué par la présence d’un anticyclone sur l’Irlande ou sur les îles Britanniques qui produit des vents de nord-est en Manche, puis jusqu’au milieu de l’Atlantique. Pour Marc et Yann, effectuer un solide travail en amont du départ est essentiel car une fois en mer le routage est interdit. Ce sera dans les tout derniers instants, avant le coup de canon, que la stratégie de la course se dessinera réellement. Marc Guillemot confirme que « les premières décisions pour aborder la sortie de la Manche seront prises le matin du départ ». Une fois en mer, il faudra comme toujours s’adapter.