Pendant la journée d’hier, on est resté sans classement de la Volvo Ocean Race à cause d’un problème technique. Camper s’est séparé de Puma et Telefónica en se décalant vers l’ouest et en ce faisant a perdu du terrain selon le premier classement de la nuit. Mais ce samedi matin les Néo-Zélandais ont repris la deuxième place du classement à 11 milles du leader. Les Espagnols restent menaçants à 18 milles de Puma. Mais depuis le black-out d’hier, c’est Groupama qui réduit significativement l’écart avec désormais un retard de 59 milles à comparer avec le déficit de 108 milles à l’aube hier.
Grosses zones de molles, grains, bascules : la flotte de la Volvo Ocean Race est en plein dévent et c’est aussi compliqué que prévu. À bord de Groupama revenu à 76 milles des leaders, Yann Riou rêve de trouver « la risée magique » qui peut propulser en tête. « En ce moment même, sur le plan d’eau, il y a cinq bateaux qui évoluent à des vitesses inhabituelles pour des Volvo Open 70. La raison : une vaste zone sans gradient. Sur ces cinq bateaux, 54 marins qui vivent avec l’espoir un peu vain de tomber sur la risée magique. Celle avec laquelle tu avances à 20 nœuds alors que tes concurrents restent collés à la piste à moins de 10 nœuds. Celle qui va te faire surfer pendant au moins trois heures, le temps d’un cycle de classement, et qui va te permettre de te rapprocher ou de distancer tes concurrents. Nous sommes à une centaine de miles de Saint Barth. Plus tôt, on a coupé les latitudes de la Guadeloupe et de la Martinique. Etonnant, quand on pense à l’image que l’on se fait de ces endroits, de tomber sur de telles conditions météo. »
Classement de 9h
Puma à 985 milles de l’arrivée
Camper à 11 milles
Telefonica à 18,7 milles
Groupama à 59 milles
Abu Dhabi à 72 milles









