Grant Dalton repart à la charge

    Grant Dalton
    DR

    Dans un entretien avec la presse néo-zélandaise ce week-end, Grant Dalton souligne que ce n’est pas la crise économique qui limite le nombre de challengers à la Coupe de l’America mais le coût même de la participation. Il y a quelques jours Iain Murray, Directeur des Régates a laissé entendre que seulement trois équipes semblent en bonne voie pour disputer la Louis Vuitton Cup. Et bien entendu la conjoncture économique était citée comme cause de l’impossibilité des autres équipes à réunir les fonds nécessaires. Cependant, le Directeur de Team New Zealand lance un nouveau pavé dans la mare ce dimanche en déclarant simplement, "C’est vachement trop cher ! Oracle parle d’une Coupe moins chère, mais elle coûte 20% de plus que la dernière fois.”

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    Il s’interroge sur le choix de l’AC72 prétendant que la complexité de la conception aurait fait peur aux Russes et qu’avec l’exception de son équipe, les autres sont financées par des milliardaires. En analysant la situation, Dalton va encore plus loin en déclarant que paradoxalement la crise économique facilite normalement l’obtention d’un budget, car les grandes entreprises préfèrent se concentrer sur un nombre limité de partenariats plutôt que d’éparpiller leur argent sur une multitude d’activités. Quant à ses pronostics, il prévoit qu’une campagne tardive reste possible de la part des Chinois et des Coréens, mais exprime ses plus grands doutes sur la participation des Espagnols et des Français, à moins que Larry Ellison ne mette la main à la poche. « Cela se peut qu’un matin Larry Ellison se réveille en disant ‘Bon Dieu, mais qu’est ce qui se passe ici?’ Il a déjà effectué des négociations pour que les gens construisent les AC45 et ce n’est pas impossible qu’il fera autant avec les AC72. »