Edmond de Rothschild démâte lors du Bol d´Or

    GC32 Edmond de Rothschild
    GC32 Edmond de Rothschild

    Ce week-end, Sébastien Josse était à la barre du GC32 Edmond de Rothschild, lors du Bol d’Or sur le lac Léman. Tandis que l’équipe espérait un vent medium à fort pour pouvoir exprimer le potentiel de son catamaran volant, ce sont les petits airs qui ont dominé la première partie de la course avant que les orages et leurs grains violents ne viennent pimenter franchement le retour vers le « petit lac ». Quelques milles après le passage du Bouveret, où les hommes de Sébastien Josse ont dû faire preuve d’une grande patience et de beaucoup de concentration pour s’extraire des calmes du fond du Haut Lac, l’équipage pensait en avoir fini avec son pain noir et se réjouissait de pouvoir exploiter le potentiel de sa monture.

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    Le retour vers Genève s’annonçait sportif mais très ouvert pour revenir sur la tête de flotte. Seulement, après quelques milles de vol incroyables, lancé à plus de 30 nœuds, le mât du GC32 a cassé net stoppant ainsi la belle remontée de l’équipage et les contraignant bien sûr à l’abandon : « La première moitié de course jusqu’au Bouveret n’a pas été évidente mais nous nous sommes accrochés et après presque 9h de course nous pointions à nouveau nos étraves vers Genève. Là, nous avons vu les orages se former doucement, la pluie arriver et surtout les feux d’avis de tempête, qui avertissent de l’arrivée imminente de vent sur le lac, scintiller. Après la pétole de la journée ça sentait la délivrance ! Le vent est rentré autour de 20 nœuds, ce qui était tout à fait maniable, et l’équipage a parfaitement négocié ce premier passage de grain en réduisant la voilure. Mais alors que nous étions calés en vol, avec une vitesse de 30-33 nœuds, le mât a cassé sans prévenir à deux mètres au dessus du pied de mât. Tout s’est déroulé très vite mais heureusement, personne n’a été touché dans sa chute. Un incident similaire était déjà arrivé à un autre GC32 l’an dernier mais nous avions justement éprouvé ce nouvel espar bien en amont en Bretagne pour éviter ce type de désagrément. Vraisemblablement, un problème subsiste. Il est encore trop tôt pour dire précisément ce qui a pu se passer mais nous allons chercher les raisons de cette casse » assurait Sébastien Josse.