Le système dépressionnaire qui s’étend des îles Britanniques à la Méditerranée génère un flux de nord-ouest fort et très instable sur le proche Atlantique, mais qui devrait devenir moins vigoureux demain. Ce flux permet à Loïc Peyron de progresser à vive allure au portant en direction de Madère. Le vent est irrégulier entre 20 et 25 noeuds de moyenne mais avec des rafales sous grains qui peuvent atteindre 35 à 40 nds. En progressant vers le sud, la mer devient progressivement moins forte et le vent s’oriente au nord-nord-ouest. Demain, les Ultimes auront passé Madère et se situeront en bordure sud-est de l’anticyclone des Açores. Ils devront choisir le moment opportun pour débuter la longue traversée en direction des Antilles sous un alizé de nord-est soutenu. Les vitesses de progression resteront rapides mais avec un vent qui viendra de l’arrière du bateau, ils auront à faire des empannages sur leur route.
Les Imocas progressent au travers dans un flux de nord-ouest forcissant. Deux options semblent se dessiner avec un groupe de trois emmené par François Gabart qui navigue très à l’ouest du plan d’eau sur une route proche de la route directe alors que les trois autres concurrents naviguent plus à l’est et passent plus près du cap Finisterre en espérant garder du vent fort plus longtemps. Les conditions de mer et de vent restent difficiles et sportives avec des rafales de 40 nœuds sous les grains les plus actifs et une houle de nord-ouest de plus de 6 mètres. Demain, ils navigueront au large de la péninsule ibérique sous l’influence d’un flux de nord à nord-ouest mollissant 15 à 20 nœuds de moyenne avec des grains de moins en moins fréquents.









