Le monocoque Imoca 60′ Delta Dore, embarqué sur un cargo à Recife au Brésil le 29 décembre, a été déchargé hier lundi à Lorient. Le team voile Delta Dore s’apprête à le démonter et à l’abriter au chantier de Jérémie. Les expertises sur les pièces qui ont cassé et entraîné son abandon se poursuivent. Jérémie a vécu comme une véritable frustration son arrêt précoce dans le Vendée Globe : “Ca s’est arrêté brusquement comme si j’étais au bord d’un précipice. Cette course est si intense, c’est une sensation très particulière qui touche au fond de soi. Je me demande souvent ce que je fais à terre.” Jérémie Beyou avait besoin de naviguer de nouveau, très rapidement. C’est chose faite : à partir d’aujourd’hui, il embarque comme équipier sur le maxi trimaran Banque Populaire V de son ami Pascal Bidegorry. Objectif : entraînements et campagne de records océaniques. Jérémie ne rêve que d’une chose, lancer une nouvelle campagne : ” C’est une course fabuleuse, les bateaux sont fabuleux. Nous avons des progrès à faire pour que la casse technique soit limitée. Deux types de casse sont à distinguer. Il y a la casse liée aux fortunes de mer, c’est le cas de Yann Eliès (Generali), Jean-Pierre Dick (Paprec Virbac 2), Sébastien Josse (BT), Jean le Cam (VM Matériaux), Vincent Riou (PRB). et puis il y a bien sûr la casse technique, c’est notre cas. Les fortunes de mer, on ne pourra pas les éviter. Nous allons courir dans un milieu hostile, ça fait partie de la course, nous savons que nous devrons lutter contre cela. Je suis très motivé pour participer à la réflexion avec la classe Imoca. Aujourd’hui, j’ai l’expérience, l’équipe, l’infrastructure, l’outillage, je suis prêt. J’espère avoir la chance de montrer que je suis capable de finir cette course la prochaine fois.”
Delta Dore de retour à Lorient
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