Le cyclone tropical qui se développe devant les étraves de la flotte de la Volvo Ocean Race a perdu un peu de son intensité et devient officiellement la tempête tropicale. Cela implique des grains et de fortes rafales. Les prévisions annoncent un vent de 30-50 noeuds mais les rafales peuvent être 40% supérieures à ces vitesses.
Aux abords de l’île Maurice et de la Réunion, les skippers vont devoir décider s’ils veulent profiter de ces vents au risque de subir des dégâts ou s’ils préfèrent s’en écarter en jouant la prudence vers l’est. Pour rappel à l’ouest de cette dépression les vents seront du sud offrant du portant rapide aux VOR65, tandis qu’à l’est, elle génère un vent de nord (du près) et lors du déplacement de cette zone, des calmes risquent de se développer derrière.
Les experts météorologiques de l’épreuve estiment que les bateaux peuvent traverser de telles conditions, mais tout dépendra du jugement des skippers. Ce serait un premier vrai test pour ces VOR65, qui n’ont pas vraiment eu des conditions casse-bateaux lors de la descente vers le Cap dans la première étape du tour du monde. Il serait intéressant aussi de voir si tout le monde prend de nouveau la même option que le leader de la course.