Départ de Lisbonne dans un vent faible

Départ Lisbonne
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Cette étape est la plus courte de cette édition avec ses 647 milles. C’est donc dans un véritable sprint à travers le Golfe de Gascogne que se lancent les sept monotypes (Team Vestas Wind intègre de nouveau la flotte qu’il avait quittée sur l’étape 2). Un sprint qui devrait être disputé majoritairement au près avec 40 nœuds attendus au passage du Cap Finisterre ! Mais avant de rencontrer du vent fort, les équipages vont devoir tactiquer dans le petit temps et jouer avec le courant pour gagner le nord du Portugal, un peu à l’image de ce qu’ils ont du réaliser cet après-midi pour sortir du Tage lors du parcours inshore au large de Lisbonne.

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Ian Walker (Abu Dhabi Ocean Racing) occupe le confortable fauteuil de leader et possède au départ de Lisbonne, six points d’avance sur ses premiers poursuivants Team Brunel et Dongfeng Race Team. Ces derniers sont à égalité de points (mais Dongfeng Race Team est troisième en raison d’un classement moins favorable que Brunel sur les courses In Port) tout comme les quatrième et cinquième du général, Team Alvimedica er MAPFRE (27 points chacun). L’étape vers Lisbonne s’annonce une nouvelle fois intense, chacun ayant pour objectif de gagner le ou les points qui feront la différence à Göteborg, ville d’arrivée de ce tour du monde.

Ils ont dit

Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team : « Ca va être compliqué. Je ne crois que personne ne sait vraiment où aller. Il n’y a pas du tout de vent pour réussir à rejoindre le nord. Je crois que l’on va beaucoup se regarder. Les prévisions météo sont complètement perdues. Ca va être beaucoup de la vitesse, de la tactique et de l’étude des autres. Puis après, ca va changer de paysage car dès que l’on mettra le nez au nord du Cap Finisterre : on va prendre beaucoup beaucoup de vent. Probablement, le plus de vent que l’on n’aura jamais eu sur ce Tour du monde et on naviguera face au vent. Il y aura des choix tactiques à faire pas évidents dans une mer formée. Ce sera aussi une course vitesse où il y aura beaucoup de différences de vitesse dans ces conditions. »

Jean-Luc Nélias, navigateur de MAPFRE : « On est parti pour deux jours de tout petit temps pour rejoindre le Cap Finisterre. Là bas, on aura beaucoup de vent, pas loin de 40 nœuds sont prévus. Mais d’ici là, beaucoup de petit temps. C’est très instable. J’ai l’impression que les écarts pourront être importants. C’est l’étape où il y aura peut être beaucoup d’écart entre les bateaux.”

Sébastien Marsset, équipier de Team Alvimedica : « On va avoir un parcours inshore dans le Tage compliqué avec pas beaucoup de vent et du courant. On touchera du nord nord est à la sortie, on va faire du près et ça mollira de nouveau vers la côte avant de rentrer de nord est et forcir au moment du Cap Finisterre. On aura aussi pas mal de vent, au près, dans le Golfe de Gascogne. C’est important pour toutes les équipes car c’est très serré au général. »