Solidement installé dans sa position de leader, ABN AMRO ONE, semble être pour l’instant indétrônable. En seconde position, Movistar distant de 51 milles, ne spécule plus que sur un faux-pas des hommes de Sanderson dans la baie de Chesapeake pour venir s’emparer de la première marche du podium. Mais les « faux-pas » d’ABN AMRO ONE depuis le début de cette course autour du monde, se comptent à peine sur les doigts d’une main, ….. et ont toujours été rattrapés.
A 130 milles de Movistar, les Pirates de Paul Cayard restent en embuscade, et si leur chance de s’emparer de l’une des deux premières places d’honneur semble compromise, ils leur restent à défendre leur troisième place jusqu’à la fin, avec Ericsson à 57 milles dans leur sillage et Brasil 1 à quelques encablures. Là encore, les spéculations vont bon train à bord de ces trois VO 70.
A l’arrière, fermant la marche, les Kids d’ABN AMRO TWO accusent un retard tel qu’il semble très improbable qu’ils puissent revenir dans le match avant la ligne d’arrivée ; même si l’on remarque que les vitesses de progression des leaders se tassent un peu. Josse ne peut que constater que cette 5ème étape de large lui a complètement échappé jusqu’à présent.
Seuls les pièges de la baie de Chesapeake pourraient venir mettre un peu de désordre dans un ordre établi depuis plusieurs jours.
En se dirigeant vers Baltimore, les concurrents savent qu’ils leur restent encore un dernier obstacle à franchir. Cette baie de Chesapeake peut en effet devenir la vallée des larmes pour certains concurrents qui seront tombés dans l’un de ses nombreux pièges, courants, paniers à homards, trafic maritime, et vents thermiques imprévisibles.
Fort de son expérience de la course, il y a huit ans, Mike Sanderson sait combien cette fin de parcours peut s’avérer délicate : « C’est un parcours long et étroit qui donne l’impression de naviguer sur un lac, avec toutes les difficultés qui vont avec. Mais heureusement, à cette période de l’année, le système météo devrait nous garantrir un peu de brise et une mer toujours plate. Cela devrait aller… »























