À bord du bateau, plusieurs grands noms de la course au large : Damian Foxall, le vainqueur de la Barcelona World Race, Neal McDonald et Justin Slattery qui a déjà remporté la Volvo et le médaillé olympique Ian Walker. La déception est donc au rendez vous pour cet équipage expérimenté mais dans cette remontée de Rio, le skipper Ian Walker refuse d’incriminer son équipage affirmant que le véritable problème a été la vitesse du bateau. Selon lui, au reaching, Green Dragon a une performance 5 à 10% inférieure aux autres bateaux, notamment à cause de son bulbe qui pèse une tonne de moins que le maximum permis. Pour le navigateur, Ian Moore, la première moitié de cette étape ne comportait pas de soucis de navigation. De plus, au départ les attentes n’étaient pas très élevées car au reaching, "il devient impossible de rester avec le peloton. Avec une tonne de plus, on aurait vraiment un bateau rapide. Il y avait toujours l’éventualité que nous allions terminer dernier dans cette étape, mais on n’a pas voulu le dire au début, car on gardait l’espoir d’une surprise, mais malheureusement ce ne fut pas le cas." Pour les Irlandais, l’escale à Boston offre néanmoins un peu de repos dans une ville historiquement très liée avec l’Irlande.
L’équipage souhaite désormais oublier cette 7ème place et anticiper le retour vers Galway. Philip Harmer, régleur: "Galway va être fabuleux. On n’arrête pas d’en parler. Cela va être une des étapes les plus dures de la course, ce qui nous convient parfaitement. Notre bateau est conçu pour l’océan plutôt que les passages le long des côtes et l’arrivée à Galway va être extraordinaire. Tout le monde a hâte de partir sur ce parcours".
Green Dragon : Déçu mais pas démoralisé
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