Orange II au sud de la nouvelle-Zélande

Bruno Peyron - Orange II
DR

« Actuellement, on a les bonnes conditions pour poser la troisième attaque. Si on pouvait tenir la dépression qui nous porte, on pourrait garder ce système jusqu’au cap Horn ! On navigue au-dessous de la Nouvelle-Zélande. On a choisi cette latitude pour deux raisons : passer une porte que l’on s’est fixé pour éviter les icebergs. Et, en plus, pour se positionner en latitude par rapport à la dépression qui arrive et ainsi avoir des vents moins forts, normalement entre 20 et 25 noeuds. »Cette dépression accompagne le maxi catamaran depuis un jour et demi et génèrera des vents de 75 noeuds avec des creux de 13 mètres samedi, mais heureusement quelque 400 milles en arrière du géant. Bruno Peyron la surveille donc afin d’optimiser sa trajectoire en travers de l’Océan Pacifique. « On ne connaît pas sa vitesse de progression exacte, mais on sait en fonction de notre vitesse si on la devance ou si on se fait rattraper. Le vent va tourner au nord-ouest et dès qu’on attaque, le vent adonne ce qui nous fait remonter la trajectoire vers le nord-ouest. Dans ce cas, on est obligé de ralentir pour attendre la refusante. C’est comme si on surfait sur les isobares ! »Dans la journée de samedi, Orange II va franchir l’antiméridien, symbole du retour vers l’Europe pour Bruno Peyron et son équipage.

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