Jean Le Cam (FRA), Président :
« L’Atlantique n’a plus rien à voir avec la Méditerranée : il y a vraiment du vent. Nous allons chercher la bascule comme nos petits camarades. Nous avons 20-25 nœuds au près rapide en bâbord. Nous sommes dans un petit groupe avec Mapfre, qui a dû faire un peu de cap cette nuit, Groupe Bel, Gaes et Neutrogena. Cela fait une course dans la course. Il y a des groupes qui se sont formés à la sortie de la Méditerranée. Le fait d’être serré est assez motivant. Quand tu es plusieurs bateaux comme cela, forcément tu vas vite.»
Ryan Breymaier (USA), Neutrogena:
“Notre début de semaine a été agréable, le milieu affreux et maintenant nous travaillons aussi dur que possible pour essayer de rester devant nos trois poursuivants. Il y a des bateaux qui sont plus neufs que le nôtre, et sûrement plus rapides en ce moment. Les équipages qui nous précèdent sont tous très bons. Cela va être très dur de rester au contact.”
Michèle Paret (FRA), Mirabaud :
« Le bateau tape beaucoup. C’est la vie au près : être mouillés et vivre penchés. Nous avons hâte que cela mollisse, de retrouver le soleil et des conditions un peu plus gentilles. D’ici 24 heures je pense. Aujourd’hui nous avons environ 18-21 nœuds de vent. Le ciel commence à s’éclaircir. Il fait doux. Le pilote barre le bateau à 50% du temps et il le fait bien. Nous ne voulons pas nous épuiser non plus. Il y a toute une flopée de bateaux derrière qui nous collent aux basques. Il faut être réactif et le régler à chaque variation de vent. Nous sommes contents de notre place. Tout va très bien. »













