Les premières 24 heures de la quatrième étape de la Portimao Global Ocean Race du Brésil à Charleston en Caroline du Sud ont présenté un certain nombre de difficultés à la flotte. Boris Herrmann décrit la scène: “Nous avons cinq nœuds de vent avec un courant contraire de deux nœuds. Cela suffisait pour remplir le spinnaker et de propulser Beluga Racer dans la bonne direction pendant la nuit. C’était comme si on naviguait sur un lac." A l’aube ce dimanche, les moyennes chutaient à deux nœuds, un scénario déjà rencontré peu après le départ la veille. Ce fut notamment le cas pour Team Mowgli, qui avait opté pour une route plus au large pour éviter les effets locaux sous la côte, mais qui s’est fait piéger samedi soir, pendant que les Chiliens sur Desafio Cabo de Hornos, plus près des côtes ont pu profiter d’une brise et disparaître hors de vue des autres. Pendant ce temps-là, Boris Herrmann et Felix Oehme ont dû effectuer des réparations aux pilotes, qui les empêchaient de se concentrer sur la course. Dix heures après le départ et Felipe Cubillos et José Muñoz avaient déjà une avance de 8,9 milles sur Beluga Racer et 19 milles sur Team Mowgli. Dimanche matin, le duo chilien a révélé le secret de son succès, "La veille du départ, nous avons fait une sortie pour calibrer les instruments. Au nord de l’île (d’Ilhabela) nous avons découvert un effet venturi sous le vent d’Ilhabela. C’est ainsi que nous avons trouvé un vent d’ouest, qui n’a rien à voir les conditions au large.” Cependant ce matin, ils ont décidé de s’éloigner de la côte, avec l’intention de s’en approcher de nouveau ce soir. Déjà à 16h (heure française) la flotte mettait de nouveau le cap sur Rio.
Classement de 17h20 (heure française)
Desafio Cabo de Hornos à 4683 milles de l’arrivée
Beluga Racer à 8,3 milles
Team Mowgli à 18,2 milles
Solitaire
Roaring Forty à 4695 milles de l’arrivée