Le skipper de Safran a réussi a réparer son rail au niveau du deuxième ris. Il l’a expliqué aujourd’hui à la vacation officielle du Vendée Globe : « Ce petit “pit stop” aux Malouines m´a vraiment fatigué. Je suis lessivé, rincé. Il n´en reste pas moins que je suis content d´avoir fait cette escale de 7 heures. C´était crevant puisque j´ai dû monter 4 fois dans le mât, à près de 25 mètres de haut. J´ai réparé le rail au niveau du ris 2. Mais je n´avais pas suffisamment de rail en secours pour réparer le ris 1. C´aurait été envisageable, mais cela m´aurait pris trop de temps. Je suis finalement reparti, j´étais vidé, vraiment vidé, mais les conditions sont désormais meilleures. J´ai croisé pas mal de monde pendant cette escale. Ces rencontres étaient assez spéciales. Il y avait ce paquebot qui transportait des touristes. Ils m´ont salué et j´ai répondu. Ils devaient se dire : « Qui est ce cinglé sur un bateau à voile et tout seul en plus ? C´est assez incroyable de voir d´autres personnes. C´est comme deux mondes qui se croisent, qui ne font que s´entrevoir. Cela procure des sentiments particuliers, mais je devais rester dans mon trip, dans ma bulle. C´était un peu surréaliste.”
Pit-Stop “surréaliste” pour Marc Guillemot
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