BROSSARD – Yvan Bourgnon (4ème au classement de 12h00)
«C’est la première fois que l’on a des conditions de vitesse comme ça. On a traversé plus vite le Pot au Noir qu’à faire Madère et le Cap Vert. Ca fait plaisir de voir enfin de vrais alizés à 30 nœuds. Ce matin, j’ai compris pourquoi j’étais parti sur cette course. Ces bateaux sont fait pour le vent. Jusque là, ce n’était pas trop ça. Maintenant, ça ne va être que du bonheur. Sinon, Groupama a vraiment fait un sans faute. Je n’ai rien à en dire. Félicitation à eux ! Depuis le Cap Finisterre, on est les uns derrière les autres. Pour le moment on fait notre course. C’est génial, surtout dans des conditions comme aujourd’hui !».
GROUPAMA 2 – Stève Ravussin (1er au classement de 12h00)
«On est à 500 milles de Bahia. On devrait arriver demain. Pour le moment on navigue en faisant bien attention. Il y a beaucoup de grains. On a de l’avance mais on n’a pas encore gagné. La course n’est pas finie. On fait nos quarts, on fait gaffe aux grains et on reste prudent. Il y a toujours une personne dehors.».
GROUPAMA 2 – Franck Cammas (1er au classement de 12h00)
«On est content. Il faut être à l’affût mais on fatigue un peu. Nous faisons tout pour faire avancer le bateau au mieux et être attentif en terme de sécurité. Mais les vents changent beaucoup. Il y a beaucoup de grains, on n’arrive pas trop à se reposer. On attend un moment de calme pour dormir un peu. Depuis le début, on se relaye. Actuellement, on est toujours deux sur le pont pour chaque manœuvre. Mais en ce moment, il y en a toutes les demi-heures. Donc celui qui doit dormir ne peut pas se reposer».
BANQUE POPULAIRE – Pascal Bidégorry (3ème au classement de 12h00)
«On marche à 29 nœuds, c’est sportif ! Les conditions sont très agréables, avec une mer relativement plate. On est un peu vent de travers. Le bateau est fait pour naviguer à ces allures. On est aussi là pour trouver des moments comme ceux là. Ca fait du bien de vivre des moments pareil. En ce qui concerne Franck et Stève, je pense que ça c’est joué aux Canaries. Je pense qu’ils n’ont pas eu beaucoup de stress dans les derniers jours. Quand j’ai vu que l’on avait le safran cassé, je me suis dit que j’étais foutu. Quand on s’est arrêté au Cap Vert j’étais plus en train de regarder Brossard et Sopra, plutôt que d’imaginer que l’on pouvait revenir au contact avec Gitana. Je crois que l’on a pas eu trop de réussite. Les conditions de course ont peut-être facilité l’avancée de Groupama. Je regrette un peu car on a un bateau qui a bien progressé. J’aurai bien aimé qu’on puisse jouer plus avec. Ce n’est pas une histoire de classement.»








