Après 46 jours de mer, Maud Fontenoy a franchi ce jeudi 30 novembre, la barrière virtuelle du premier tiers de son parcours autour du monde. Un point névralgique puisque la navigatrice solitaire commence à aborder sa descente vers le Cap Horn qu’elle devrait franchir la semaine prochaine. Dans des conditions nettement plus musclées que la semaine dernière, Maud se prépare psychologiquement et physiquement à ce passage qui s’annonce très rude…
"Une très très grosse dépression va passer sur la pointe de l’Amérique à peu près en même temps que moi et je pense me rapprocher des côtes pour ne pas tenter le diable et attendre plus ou moins à l’abri au large, que la mer soit plus maniable. Je sais que les quinze jours à venir vont être durs parce que le passage du Cap Horn ne se fait pas en une journée : il faut parfois une semaine pour être sûr d’être dégagé et avant de pouvoir retrouver de l’espace pour choisir la meilleure route à travers le Pacifique. Mais je suis contente de toutes ces journées qui s’enchaînent car chaque instant apporte son lot de joie : ce matin, c’est une bande de dauphins qui m’a accompagné."
