Ils ont dit…

    Extrait des vacations du samedi 12 novembre 2005

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    Hervé Laurent (UUDS) : « On se remet après avoir été un peu secoué au départ, mais tout en gardant un bon rythme de course. On a du soleil, ça glisse assez bien. On pense à la course, concentré sur chaque vague, pas le temps de rêvasser, c’est vraiment le toucher de barre qui compte. On a cassé une drisse de spi cette nuit, on tente de réparer au plus vite. »

    Joe Seeten (Mare Verticale) : «Il nous fallait trouver nos marques entre un marin et une terrienne de l’extrême. Nous sommes à l’ouest, on tente de trouver une autre possibilité d’expression sur l’eau. Pour l’heure on est bien en mer, on se fait plaisir. Cecilia est à la barre et maintenant, côté climatique, on entre dans la partie plaisir de la navigation »

    Brian Thompson (Skandia) : « On va vraiment vite, il y a toujours beaucoup de vent et de vagues, plus que je n’en ai jamais vu à cet endroit. On a un bon bateau et on travaille dur tous les deux. A part ça, ce matin j’étais à la barre et je me suis fait percuter par un poisson volant, en plein dans l’œil ! »

    Fred Le Peutrec (Gitana 11) : « Tout baigne. On a cassé la drisse de gennaker mais on en n’a pas besoin pour l’instant. Il faudra monter en tête de mat pour en passer une. Hier soir, c’était Verdun la mer était courte. On a fait deux empannages super chauds, à 28, 30 nœuds, le 2e notamment, sous trinquette, sur une vague. On en a rigolé après, mais c’était un cas d’école, sans perte de vitesse en surfant sur une vague, comme en planche à voile ! A part, ça le pot au noir n’a pas l’air trop méchant, nous sommes décalés de Géant, on verra bien qui aura eu raison »

    Michel Desjoyeaux (Géant) : « On n’arrête pas de manœuvrer car le vent est variable mais on peut presque enlever le ciré, c’est une bonne nouvelle car il allait finir par nous pousser des branchies ! Banque Populaire a bluffé en disant qu’ils allaient s’arrêter, on aurait pu le faire aussi… Visiblement on est sur la même stratégie. Maintenant pour passer le pot au noir, avec le black-out des positions la nuit, peut-être vaut-il mieux être chasseur que chassé… »

    Jean-François Durand (Défi Vendéen) : « Avec Karen (Leibovici), chacun fait son maximum, mais le bateau est handicapé car on a explosé notre spi et notre gennaker. Reste que nous sommes bien installés dans l’alizé, il fait beau, chaud, on est très bien ! »

    Chantal Foligné (Top 50 Guadeloupe) : « Nous sommes partis avec des voiles un peu fatiguées qui s’abîment les unes après les autres, donc on passe beaucoup de temps à faire de la couture. N’ayant pas eu les moyens nécessaires au départ, on le paie aujourd’hui. Pour l’instant on fait route plutôt proche de la côte. Comme nos petits camarades devant sont partis dans l’ouest, on prend une option un peu différente. C’est plutôt bien rythmé et assez agréable. »

    Ryan Finn (Polarity Solo) : « Nous avons fini la majorité de la job list sur le bateau et pouvons de nouveau recevoir la météo. Nous faisons attention à nos deux spis car ils ne feront pas la traversée si nous les sollicitons trop. Et puis nous avons un déséquilibre entre les deux safrans, ce qui rend la barre vraiment dure. Nous verrons ce que nous pouvons faire plus tard mais on ne veut pas arrêter le bateau, on ne veut pas être en retard pour les fêtes prévues à Bahia ! »

    Pierre Dupuy (Victorinox) : « Nous sommes restés encalminés 24 heures mais on a retouché du vent hier soir, du nord-ouest. On a fait des pointes à 20 noeuds cette nuit. Dès que ça va mollir, on essaiera de bricoler pour pouvoir au moins envoyer un spi. Le bateau passe bien dans la vague, fait de beaux surfs. »