Trente-six heures après la rencontre fortuite avec un cétacé, le maxi-catamaran Orange II poursuit sa route. L’objectif à moyen terme est de profiter d’une zone de transition avec des vents faibles, entre la dépression actuelle et l’anticyclone de Sainte-Hélène, pour intervenir sur le safran endommagé. En attendant les hommes de Bruno Peyron ont pour consigne de ne pas atteindre des vitesses trop importantes pour ne pas faire travailler le safran à son maximum…A environ 600 milles dans le sud de Rio de Janeiro, l’équipage d’Orange II tire de grands bords de vent arrière pour remonter l’Atlantique Sud. Les conditions sont plutôt favorables, même si le safran bâbord endommagé empêche l’équipage d’utiliser le plein potentiel du maxi-catamaran. Mais l’avance de plus de huit jours de Bruno Peyron et ses hommes sur le record absolu de Steve Fossett leur permet de gérer intelligemment cette malencontreuse avarie. Dans moins de deux jours, au-dessus de la latitude de Rio, Orange II devra traverser une zone perturbée entre la dépression actuelle qui les pousse vers le nord et les fameux alizés de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Ces quelques heures de répit permettront aux spécialistes du composite à bord de plonger pour réaliser une sorte de pansement de carbone autour de la plaie ouverte du safran. La fin du tour du monde n’est donc pas remise en cause et le record toujours en bonne voie…(Source Orange II)
Orange II remonte à son rythme !
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