Arrivé à Lorient vendredi dernier, à bord du cargo qui l’avait chargé à Rio de Janeiro le 1er avril dernier, le Maxi80 Prince de Bretagne est entré en chantier dès le lendemain. Lionel Lemonchois et son équipe ont à présent deux mois devant eux pour remettre en état le trimaran mais également pour lui apporter quelques modifications. Leur but : faire en sorte que le bateau soit prêt et performant au départ de la Route du Rhum.
Lionel Lemonchois : « Nous avons commencé à enlever le rail de grand-voile, l’accastillage, le moteur, le système de transmission, tous les câbles qui ont trempés dans l’eau, c’est-à-dire pas tous mais presque…». Après le drapage qui s’est achevé la semaine dernière, le nouvel espar s’apprête maintenant à être cuit. Il devrait, en conséquence, être livré mi-juin. Pour ce qui concerne les nouvelles voiles, là encore, les choses sont déjà bien engagées. La nouveauté, c’est le choix du 3Di, ce qui explique que Lionel travaille désormais avec North Sails. « Le 3Di est un procédé de fabrication qui, en plus d’une tenue de forme remarquable, apporte un gain de poids non négligeable » ajoute Lionel, contraint de renouveler l’ensemble de la garde-robe de sa monture à la suite de son chavirage, survenu le 27 janvier dernier, lors de sa tentative de record de la Mauricienne.
En parallèle de la remise en état de son trimaran, Lemonchois a prévu d’apporter quelques modifications. « Nous allons faire évoluer le système de barre. C’est quelque chose qui était programmé avant même le départ de la tentative de record entre Port-Louis en rade de Lorient et Port-Louis à l’île Maurice. Idem pour le carénage même si, pour ce dernier point, il y a un peu plus de boulot que prévu car après deux mois passés dans le port de Rio, on peut relever un nombre impressionnant de berniques accrochés à la coque ».
Le bateau devrait être remis à l’eau à la fin du mois de juin. Lionel Lemonchois s’attaquera ensuite aux entraînements pour la transat. “Je suis plutôt optimiste. Lors de ma tentative de record en début d’année, tout ce que j’ai pu observer sur le trimaran était très positif. J’étais content de la façon dont il se comportait et je le trouvais facile à manier. » a conclu le skipper de Prince de Bretagne, qui vise une troisième victoire à Pointe-à-Pitre dans sept mois.














