Pour Sébastien Simon, l’enjeu sur la Solo Maître Coq était de se jauger face à la concurrence, de prendre ses repères et de se tester sur une course au format identique à celui d’une étape de la Solitaire du Figaro. Il termine 17e, mais surtout premier bizuth. Mais le sentiment qui domine chez lui à l’issue de ce premier round d’observation est un peu mitigé. « Mon début de course n’a pas été terrible. Je n’étais pas rapide, ce qui m’a poussé à jouer les extrêmes mais au final, je n’ai pas trouvé la solution pour aller plus vite et revenir avant l’île d’Yeu.» Bien revenu dans le Top 10 à la Sablaire, il a reperdu des places ensuite. “Je me suis rapidement rendu-compte que j’étais fatigué et pas très lucide. La preuve, je suis resté ballasté sous le vent tout le bord entre la Tranche-sur-Mer et les Sable», avoue Sébastien avant de conclure « Même si j’ai eu la sensation de passer mon temps à rattraper mes bêtises sur cette épreuve, je remarque que j’arrive à me sortir de situations délicates jusqu’au bout. Je sais aussi que je suis capable de faire beaucoup mieux ».