Yann Eliès a dû se contenter de la quatrième place dans la Solo Maître CoQ après avoir longtemps mené la flotte. Ce samedi matin, à la bouée Mich Bot il avait encore 21 minutes d’avance sur son poursuivant direct, Jérémie Beyou. « A ce moment-là, j’ai commis une petite faute car j’aurais pu conserver près d’un mille d’avance. Au début, j’étais bien positionné par rapport au peloton puis j’ai un peu douté et je ne suis pas resté là où j’étais alors que j’aurais dû car ensuite, je ne me suis pas retrouvé bien placé quand le nouveau vent est rentré » détaille le double vainqueur de la Solitaire du Figaro.
« J’avais une bonne vitesse, ce qui m’a permis de rester devant jusqu’aux Chiens Perrins. Là, j’ai voulu refaire la même qu’au premier tour mais le fait est que j’ai été un peu trop gourmand. Je n’ai pas réfléchi assez tactique. Il est évidemment que sur une fin de parcours comme ça, il faut marquer les autres plutôt que de tenter un truc. J’ai donc manifestement manqué un peu de lucidité à un moment crucial de la course. Pour jouer aux avant-postes dans ce type de conditions très changeantes, il faut en permanence être sur les réglages. Par conséquent, j’étais un peu cramé » avoue Yann qui a également oublié de vider ses ballasts.
Pour autant, le skipper, qui vise une troisième victoire dans la Solitaire du Figaro, reste confiant. « A chaud, pour moi, la conclusion de cette épreuve, c’est que je vais vite et que le triplé sur la Solitaire du Figaro est faisable. J’ai entre les mains un outil qui me va bien et je me sens bien. J’ai eu un petit manque de lucidité à un moment clé, c’est vrai et il ne faut pas que cela se reproduise. Je vais analyser mes erreurs pour progresser “
