Beyou revient sur l´acquisition de l´ex-Banque Populaire

    Jérémie Beyou
    Jérémie Beyou

    Le Vendée Globe 2012 de Jérémie Beyou n’aura duré que neuf jours à cause d’une avarie sur son vérin de quille. Depuis, le skipper de Maître CoQ a racheté le 60 pieds Banque Populaire d’Armel Le Cléac’h.  Il revient sur cette acquisition : « Il y avait le choix entre Virbac Paprec 3 et Banque Populaire. PRB a été mis en vente plus tard et plus cher. Virbac reste un super bateau mais nous voulions dans nos projets avoir de l’équipement en double et notamment deux mâts et deux quilles, ce qui est le cas de Banque Populaire. Je sais aussi qu’Armel est quelqu’un de soigneux avec ses bateaux.  Sur les premières observations et expertises que nous avons faites, le bateau est plutôt en bon état. Nous repartons donc avec une monture un peu plus performante et a priori assez saine. »

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    Quant aux éventuelles modifications, Beyou a quelques idées, mais son budget ne lui permet pas d’effectuer un chantier trop important. « Cette année nous allons faire des tout petits riens. Nous allons vraiment naviguer sur le bateau et voir comment il se comporte. En achetant ce bateau-là, on s’est rapproché des bateaux les plus rapides comment MACIF, PRB ou Poujoulat. Nous ferons ce que nous pourrons dans le cadre de notre budget, mais nous ne pourrons peut-être pas faire tout ce que nous voulons. C’est tentant, mais il faut être malin. Il faut peut-être laisser les autres faire d’abord, voir si ça marche et puis copier derrière. Nous n’avons pas le projet pour être avant-gardistes et pour faire des optimisations dans tous les sens. Il faudra être observateur. »

    En ce qui concerne ses objectifs, le skipper finistérien vise le podium sur la Transat Jacques Vabre et sur la Route du Rhum, mais pense déjà au Vendée Globe 2016. « Pour bien préparer un Vendée Globe, il faut commencer très tôt et nous avons cette chance, donc nous allons accumuler beaucoup d’expérience d’ici là. Maintenant, nos objectifs restent sur le moyen terme, sur les deux ans à venir. Aujourd’hui nous ne travaillons pas pour le Vendée Globe. On ne sait pas encore où se situera la jauge pour le prochain Vendée Globe. C’est difficile de faire des plans sur la comète. On espère qu’à l’IMOCA, ils seront assez intelligents pour que les meilleurs bateaux existants ne soient pas dépassés par des bateaux neufs qui seraient construits dans les années à venir et qu’on pourra garder ces bateaux pour le prochain Vendée Globe. »