Les leaders de la Volvo Ocean Race sont quasiment sortis de la dorsale mais « il faudra encore attendre quelques heures avant de connaître le ou les gagnants de la nuit, » écrit Yann Riou depuis Groupama. À 9h, à 240 milles de Lisbonne, les Français sont deuxièmes. Yann Riou : « La bonne nouvelle, c’est qu’un souffle d’air semble venir du nord-est, signe que nous aurions passé l’axe de cette fameuse dorsale. Mais au classement, les bateaux du nord semblaient avoir eux aussi passé cet axe, et annonçaient même à travers leurs instruments un vent un tout petit peu plus élevé. Incroyable, cette fin d’étape où tout semble se jouer sur quelques heures. À qui réussira à franchir la barrière avant les autres. Quelles sont les clefs pour y arriver ? Plusieurs choses : choisir l’endroit où on va traverser. Pas évident quand on sait que les modèles météo ont un peu plus de mal à positionner précisément les systèmes de hautes pressions que les systèmes dépressionnaires. Alors il y a une analyse des données dont on dispose, l’expérience des navigateurs par rapport à des situations similaires, et il faut bien l’avouer, une part de réussite. Buter en premier sur la dorsale est également un avantage. Même si les autres bateaux se rapprochent dans un premier temps, on a plus de chances de toucher le nouveau vent en premier et de recreuser l’écart par la suite. Quelle que soit l’issue de la bagarre de cette nuit, il faut s’attendre à en livrer une nouvelle du même genre la nuit prochaine en approche de Lisbonne, où le vent annoncé est là aussi très faible. Un suspense insoutenable pour les observateurs, et qui n’est soutenu que par les nerfs de ceux qui y participent … »
Classement de 9h
Abu Dhabi à 224 milles de l’arrivée
Groupama à 15,2 milles du leader
Puma à 19,1 milles
Telefonica à 31,5 milles
Camper à 36,6 milles
Sanya à 37,1 milles









