Le Village est ouvert à Douarnenez pour l’Atlantic Trophy

    transatlantic trophy
    transatlantic trophy

    C’est aujourd’hui que le Village de l’Oberthur Atlantic trophée a ouvert ses portes, à Douarnenez au Port-Rhu. L’inauguration a réuni les organisateurs et les marins qui s’apprêtent à partir jusqu’aux Açores sur leurs yachts de légende. Le départ de cette première édition sera donné le 14 juillet à 17 heures. En attendant, de nombreuses festivités et animations sont prévues afin de marquer comme il se doit le coup d’envoi de cette magnifique traversée.

    - Publicité -

    Longtemps indissociables de la méditerranée, les courses de Yachts classiques se développent sur la côte atlantique. L’Oberthur Atlantic Trophée – organisé par l’Atlantic Yacht Club -, c’est d’abord une course de passionnés. Les marins qui choisissent d’acquérir de si belles unités sont inévitablement amoureux de ces yachts et de leur histoire, souvent illustre. La course est née d’une volonté commune de se doter d’une régate adaptée à ces voiliers de légende. Une transat jusqu’aux Açores qui permet de se confronter aux aléas du large, et de mettre en concurrence ces bateaux taillés pour la compétition. Les 18 navires engagés sont de magnifiques pièces d’orfèvrerie, et ils s’apprêtent à avaler les 2400 milles qui les séparent de l’archipel portugais. Ils sont tous parés pour le départ, amarrés à cul sur les pontons du port de Douarnenez.

    La passion des classiques

    Les régatiers sont donc prêts à en découdre, mais avec leurs montures si élancées, il ne faut prendre aucun risque. Stéphane Even, propriétaire de Dione, un sloop de 1959 résume la philosophie de la course : « L’objectif c’est d’abord d’arriver aux Açores, bien placés si nous le pouvons. Nous voulons faire une belle course, propre, engagée et au maximum des possibilités du bateau. Mais ce sont des yachts en bois, il faut en prendre soin, surtout si le vent est fort. »

    Olivier Pecoux, skipper et propriétaire de Amazon, le plus grand des yachts inscrits est lui aussi impatient d’affronter ses concurrents : « C’est une course, et si on la fait c’est évidemment pour se battre et essayer de faire un bon résultat. Et avec la jauge, tout le monde a sa chance. Mais ce sont des bateaux classiques, il faut donc avoir du respect pour eux et prendre en compte leurs spécificités. ».