De bonnes conditions prévues pour le départ

    Prologue Bénodet-Martinique
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    De Bénodet à Fort-de-France, les 17 solitaires auront 3 474 milles pour se départager. Si la météo annoncée pour dimanche, jour de départ de cette première édition de la Transat Bénodet-Martinique, s’annonce plutôt clémente, pour les concurrents, la partie ne ressemblera toutefois pas à un long sprint tranquille. Les concurrents devraient bénéficier de bonnes conditions de portant pour la traversée du golfe de Gascogne. S’en suivra un passage près du cap Finisterre dans des vents devenant forts et une mer délicate, avant de récupérer un alizé portugais soutenu mais faiblissant.

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    Gildas Morvan, un des grands favoris de cette transat, analyse à son tour les conditions prévues pour les premiers jours. « Après le passage d’un petit front probablement cette nuit de samedi à dimanche, on devrait s’élancer dans un douzaine de nœuds de vent portant, mais cela va vite monter, sans jamais être très fort. Il y aura donc de l’air dans les premiers jours de course et peut-être 20 à 25 nœuds au passage du cap Finisterre. Globalement le vent devrait d’abord venir du nord-ouest, puis basculer nord-est avant de revenir nord-ouest. Ce qui est à peu près certain c’est que nous aurons de très bonnes conditions de glisse sous spi dans le golfe. Et d’une manière générale, une première semaine très rapide. Ce sera vitesse, vitesse… Sur le papier, cela ne permet pas de créer de grands écarts… mais en même temps on sait bien que ce qu’on dit avant le départ de la course n’est jamais tout à fait la réalité de ce qu’on retrouve sur l’eau ! »

    Peu de grandes décisions stratégiques dans les premiers jours alors ? « Il y a toujours des choses à jouer, des bascules qu’il faut prendre au bon moment et dans le bon sens, des empannages où il ne faut pas se rater », rappelle à juste titre Gildas Morvan. Le premier jalon de la course pourrait bien être la pointe nord-ouest de la péninsule ibérique, le fameux cap Finisterre. « Faudra-t-il passer tout près ou au contraire s’en écarter ? Il faudra de toutes façons affiner la météo et la stratégie dans le golfe et bien sûr anticiper au maximum. C’est-à-dire agir pas seulement en fonction de la première transition météo, mais en prenant compte de ce qui peut intervenir ensuite. »