Alex Pella, Estrella Damm : « Nous avons fait deux jours presque arrêtés. Nous avons tout essayé pour gagner quelques milles. Les filles de GAES vont assez vite et Renault Z.E. nous échappe. Maintenant notre situation passe par une route avec une ligne de nuages, et je pense que maintenant nous pouvons avancer un peu. Ceux de devant ont pris la poudre d’escampette. Cette situation avec peu de vent affecte aussi le matériel. Par exemple les voiles claquent beaucoup et nous devons faire attention avec les trous dans les voiles. Nous enroulons un peu le Code 0 et nous gardons la grand-voile dans l’axe. Sur ce Tour du Monde nous avons beaucoup appris à faire avancer le bateau avec peu de vent. »
Wouter Verbraak (NED), Hugo Boss : « C’est vraiment agréable de naviguer de nouveau au lieu d’être bloqué à terre. Nous pensions que cet arrêt technique serait l’opportunité pour nous de profiter de bons lits chauds et de prendre un peu de temps, mais cela ne fut pas le cas ! Nous avons été pris par l’organisation de la logistique pour les maîtres-voiliers pour qu’ils aient tout sur place. Maintenant nous sommes contents d’être de retour en course. Le plus étrange est de revenir dans un système de quart. Même si vous avez trois heures de sommeil, c’est comme si vous n’en avez fait que cinq minutes. Trois heures c’est quand même beaucoup plus court qu’une vraie nuit. Nous anticipons les trajectoires où il y a beaucoup de vent. Les fichiers annoncent des rafales à 35-40 noeuds. Heureusement c’est au portant, mais il ne faut jamais surestimer un système météo comme celui-ci, surtout qu’ici les modèles tendent à mésestimer la force du vent. Nous devrions être confrontés à des vents violents pour au moins 36 heures. Les conditions difficiles sont toujours identiques. Il n’y a pas grand-chose à gagner. Il y a beaucoup à perdre. »
Les vacations de Pella et Verbraak
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