Jonny Malbon : « Je suis dépité. Ayant fait tous ces efforts pour arriver ici, c’est une décision dure à prendre. Mais on arrive à un point où cela devient impossible. On est sûr que la grand voile va devenir inutilisable, mais on ne sait pas trop quand. Un voyage sans dérive et sans GV semble impensable. Il faut penser au long terme. Il faudra que je ramène le bateau afin de le préparer pour la nouvelle saison. Je mets le cap au Nord. Je suis à 1000 milles d’Auckland avec une mer croisée. Il suffit de toucher la GV pour que cela se délamine. Je crois que d’ici Auckland, elle sera inutilisable, ce qui me rassure quelque part quant à notre décision. C’était une bonne expérience pour moi. Le bateau a traversé les pires tempêtes. J’ai appris des choses sur le bateau et sur la navigation et maintenant c’est une affaire finie pour moi. Dans une semaine, je pourrai manger un hamburger et boire une bière. Il faut positiver ! »
Abandon de Artemis dimanche
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