Dominic Vittet (Audio Atao System) : " Je suis dans un métro New-Yorkais lancé à fond ! J’avais prévu d’attaquer sous spi et j’ai fait une super nuit, à fond de balle. J’allume comme un malade ! Il faut être dessus en permanence parce que c’est très chaud : le bateau surfe à 20-22 noeuds constamment. Dans les courses du Figaro, on apprend à savoir appuyer sur le champignon, même en course au large pendant 24 ou 48 heures en dormant vraiment très peu et en poussant la machine à son maximum. "
Damien Grimont (Chocolats Monbana) : " Devant ça va très vite ! On prend vraiment une leçon d’humilité ! Je suis impressionné par la qualité de ces deux marins (Dominic Vittet et Gildas Morvan, ndlr). Franchement, ça force le respect. C’est là qu’on voit qu’il y a quand même un monde entre les pros et les amateurs. "
Gery Trentesaux (Guyader L’Esprit de la Mer) : " Je passe plus de temps à bricoler qu’à faire marcher mon bateau. C’est un peu dommage parce qu’il y a du vent et il va vite. Le bateau est parti à l’abattée sous pilote. Mon pont s’est ouvert sur un centimètre entre la cloison et la première varangue. J’ai une petite fuite mais j’essayerai de réparer ça quand il fera un peu meilleur. "
Phil Sharp (philsharpracing.com) : " Depuis le début, je pousse mon bateau à son maximum pour rattraper les hommes de tête. Peut-être un peu trop. Dans la nuit, je me suis fais une belle frayeur. J’étais sous spi et je suis parti au tas dans une rafale. Je vais continuer de naviguer pied au plancher mais être moins fainéant et ne pas attendre trop longtemps si je sois réduire de la toile. "