Lors de la première étape, les VOR65 n’ont pas subi les conditions violentes vécues lors de la dernière édition de la course dès le départ d’Alicante, mais la première partie de cette deuxième étape risque d’être plus musclée. Après le vent fort, mais avant d’entrer dans le détroit d’Ormuz, c’est un vent avec la mousson qui est attendu à cette époque de l’année. Enfin, aux abords de l’arrivée, c’est la chaleur qui sera plus dure à supporter.
Pour rappel, lors de l’arrivée au Cap, seulement douze minutes séparaient le vainqueur Abu Dhabi du deuxième Dongfeng. Sur une grande partie du parcours les bateaux restaient assez groupés avec certains naviguant longtemps à vue d’un adversaire. Si les options sur le parcours de cette deuxième étape sont restreintes à cause des zones d’exclusion (glaces, pirates et conflit armé…) les conditions météorologiques devraient permettre aux navigateurs et tacticiens de se différencier et de se distinguer.
Avec la victoire du skipper britannique Ian Walker et ses hommes lors de la course in-port suite à leur victoire dans la première étape, la pression sera importante pour qu’ils enchaînent avec un nouveau succès pour consolider leur position en tête. La deuxième place de Dongfeng devrait donner plus de confiance à l’équipage franco-chinois face à ses adversaires. En bas du classement lors de la première étape, Mapfre aura beaucoup à prouver entre le Cap et Abu Dhabi. Pour rappel, il y a eu une modification importante avec l’arrivée de Jean-Luc Nélias au poste de navigateur à la place de Nicolas Lunven et le vétéran Rob Greenhalgh remplace Michel Desjoyeaux à bord du bateau espagnol. Quant aux filles de Team SCA, le grand changement concerne l’arrivée de Dee Caffari qui apportera certainement toute son expérience des Mers du Sud.