Une édition est à peine terminée qu’on commence déjà à penser à la suivante. Normal. En matière de Cup, il faut démarrer vite pour espérer être compétitif. Récapitulons. Fin septembre au pied du Golden Gate, les Américains ont réussi à conserver le pichet d’argent qui porte leur nom depuis bientôt 163 ans, après un retour quasi miraculeux. Cet incroyable dénouement inspire primo le respect pour l’escadre de l’oncle Sam qui a su réagir après avoir passé sept jours en sursis (le 18 septembre, les Kiwis menaient 8-1)… et secundo une immense empathie pour les hommes d’Emirates Team New Zealand, qui avaient jusque-là rendu des copies parfaites. Mais passons sur le passé, puisque cette finale fait déjà partie de la glorieuse histoire de la Cup et que le marin, porte toujours son regard vers l’avenir et le vaste horizon. Quid, donc, de la 35e America’s Cup ?
Le Defender Oracle a trouvé son Challenger of Record, premier syndicat à venir le défier. Le 2 octobre, c’est le représentant du Hamilton Island Yacht Club, le magnat du vin Bob Oatley qui a topé dans la main des Américains. Ce monsieur de 85 ans, 27e fortune australienne, est au passage le propriétaire des historiques maxi Wild Oats. Ensemble, ils devront signer un “contrat” portant le nom de Protocol et dont le but est de dessiner les grandes lignes de la 35e édition. Mais ce Protocol ne sera pas publié avant début 2014. D’ici là, il faudra donc compter sur les déclarations officielles distribuées au compte-goutte et les rumeurs circulant au sein des teams pour con-naître les contours de la 35e édition. (…)
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 61
Vendée Globe : Petits réglages entre amis
VO65 : un compromis pour “marquer les esprits”
Labo : Cinq points sur les voiles à membrane
Il y a 14 ans : Paul Vatine disparaît en mer
IRC : Vous avez dit autour de 35 pieds ?
Multicoques : Ces bateaux qui volent