Les trois bateaux propulsés à de bonnes vitesses

Telefonica
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Propulsés par le passage d’un front froid, les trois Volvo Open 70 ont mis le turbo. Avec un compteur bloqué à 24 – 25 noeuds, ils ne descendent même plus sous la barre des 20 noeuds. Et les marins savourent avec une pointe à 28 nœuds ce matin pour Telefónica ; 25 noeuds au dernier relevé pour Camper, le plus rapide des trois à 14h.

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« C’est jubilatoire, » s’enthousiasme Thomas Coville, chef de quart sur Groupama. « Ce sont les conditions dont on rêve quand on imagine naviguer sur ces bateaux. Ça va vite, c’est du pilotage, c’est grisant par la vitesse, mais ce n’est pas encore extrême. Là, ça va être mon tour de monter sur le pont et j’ai très envie d’y aller. Sur cette étape qui n’a pas toujours été très facile, j’avoue que ça fait du bien à la tête, d’avoir cette sensation de se faire plaisir à la barre et avec le bateau. »

Pour tous, le soulagement est évident. Le vent de nord-ouest souffle à 25 noeuds pour les deux leaders, Telefónica et Camper, et à 20 noeuds pour Groupama. Leur angle, au portant, à 135 degrés du vent réel est presque idéal. Une centaine de milles en arrière, Camper saisit cette dernière occasion pour accélérer en naviguant à 10 à 15 degrés plus près du vent.

À 14h40, le plan Marcelino Botín avait couvert 550,05 milles lors des dernières 24 heures – seulement 46,55 milles de moins que les 596,6 milles du record établi par Ericsson 4 en 2008-09, qui resté la référence du record des 24h en monocoque toutes classes confondues avec une moyenne de 24,85 nœuds.

De leur côté, les 2 bateaux qui ont abandonné en début d’étape sur casse, sont attendus à Cape Town en début de semaine prochaine. Chargés sur des cargos, Team Sanya devrait arriver le lundi 28 et Abu Dhabi le mardi 29.

Positions à 14h
1. Telefónica (Iker Martínez), à 1019,3 milles du Cap
2. Camper (Chris Nicholson), + 101,8 milles
3. Groupama (Franck Cammas), +339,0 milles