Lors de l’épreuve de Marseille, nous avons interviewé pour cela trois interlocuteurs clés : Ignacio Triay, directeur du circuit ; Richard Croc, chargé du "corporate et lifestyle" pour Audi France et enfin Fernando Inigo, directeur marketing et communication du groupe espagnol Santa Monica qui possède et gère l’événement.
Ignacio, comment se positionne désormais l’Audi MedCup, alors que la Coupe de l’America se court en multicoques ?
"Notre positionnement depuis le passage de l’America’s Cup en multicoques est quelque part plus clair : l’Audi MedCup vole de ses propres ailes. Aujourd’hui je crois que nous sommes la compétition internationale de référence en monocoque."
Huit TP52 en lice, est-ce suffisant pour exister ?
"Comme toutes les courses de voile et tous les événements nautiques – pas seulement le circuit Audi MedCup – nous avons ressenti les effets de la crise internationale, avec plusieurs teams qui ont hésité à investir, qui sont en attente. La grande nouveauté cette année est que nous avons amené le Soto 40, beaucoup moins cher, pour la deuxième flotte. Nous investissons beaucoup sur cette plate-forme car cela nous permet d’ouvrir une porte à ceux qui voudraient ensuite aller sur des TP52. Et cela permettra je pense de séduire de nouveau des armateurs privés, notamment espagnols. Ils vont revenir bientôt..."
Donc l’Audi MedCup peut vivre sans la Coupe ?
"Je n’ai jamais aimé qu’on nous présente comme l’antichambre de l’America’s Cup. Ce n’était pas le but initial ! Quand nous avons crée le circuit en 2005, nous voulions avant tout un événement stable, récurrent, qui permette aux régatiers professionnels de naviguer chaque année, de manière régulière et pas seulement tous les trois ou quatre ans. C’est très exactement ce que nous avons fait et continuons à faire." (…)
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