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Vendée Globe. Avarie de quille réparée sur Nexans-Wewise pour Fabrice Amedeo (maj)

Après avoir connu quelques soucis avec son pilote automatique, Fabrice Amedeo sur son Imoca Nexans-Wewise a du ralentir après avoir constaté un problème sur sa quille. Il navigue actuellement à l’arrière de la flotte à 9 nds. Il cherche actuellement une solution pour poursuivre sereinement son Vendée Globe.

« Bonjour à tous.
Bonne nouvelle : Yallah c’est reparti et l’aventure continue ! Je vous raconte : J’ai passé mon après-midi d’hier allongé dans les tréfonds de mon bateau à strater un support de vérin de pilote suite à son bris sous un grain il y a 5 jours. Une fois l’opération terminée, je sors de ma caverne trop content du travail accompli et là, je n’ai même pas le temps de souffler que je m’aperçois que j’ai une importante fuite d’huile dans mon système d’hydraulique de quille. Impossible de récupérer l’huile mélangée à de l’eau de mer et je n’en avais pas assez en stock pour relancer le système. J’étais coincé. Du coup j’ai fait un mélange huile moteur / huile inverseur / gasoil et ça marche. C’est reparti. C’est ça la magie de cette aventure. À terre, on a toujours un plan B : appeler un ami ou remettre au lendemain. En mer pas de plan B, un seul plan A : réussir !
À bientôt pour la suite de ce périple qui ne m’épargne pas. »

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Vendée Globe. Ambiance Pot-au-Noir !

L’ensemble de la flotte retrouve enfin de la vitesse depuis 24 heures. En tête, les premiers skippers profitent de conditions exceptionnelles, faisant grimper les compteurs. Sam Goodchild, Sébastien Simon et Yoann Richomme forment actuellement le trio de tête, tandis que Jean Le Cam, à l’est, reste le premier bateau à dérive.

Emmenée par le Britannique Sam Goodchild, la flotte avale les milles à grande vitesse. Yoann Richomme, en pleine forme, s’approche du record de distance parcourue en 24 heures, établi la semaine dernière par Nicolas Lunven avec 546,60 milles nautiques (soit 1 012,30 km). Richomme a déjà atteint 534,22 milles, illustrant parfaitement les excellentes conditions rencontrées. Avec une moyenne impressionnante de 22,26 nœuds sur 24 heures, il est actuellement le plus rapide, naviguant de concert avec Charlie Dalin. Sébastien Simon : « Les conditions sont parfaites pour faire avancer la machine. Elle avance toute seule. Je la laisse donc s’exprimer ! ».

Au classement de 7 heures, Sam Goodchild commençait à percevoir les premiers signes du Pot-au-Noir, contraint de modifier légèrement sa route sous l’effet des premiers grains. Comme l’a souligné Charlie Dalin hier, ce Pot-au-Noir s’annonce particulièrement “coton”. Large et capricieux, il mettra les marins à rude épreuve. L’expérience, mais aussi une part de chance, seront nécessaires pour s’en extirper rapidement et attraper les alizés. Cela permettra de descendre plus au sud et de « mettre le clignotant à gauche » dans les prochains jours en direction du premier des trois grands caps à franchir.

La route vers le Cap de Bonne-Espérance pourrait être relativement directe cette année, sans avoir à descendre trop au sud pour contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène. Les premiers skippers à sortir du Pot-au-Noir pourraient bénéficier d’une belle opportunité de creuser l’écart avec le reste de la flotte. Cette bataille concerne potentiellement 12 bateaux : les deux Vulnérable, Paprec Arkea, Macif, Holcim-PRB, Groupe Dubreuil, Charal, Maître CoQ V, Biotherm, L’Occitane en Provence, Initiatives Cœur, et Teamwork.

Sans surprise, ce groupe réunit les principaux favoris, bien que Boris Herrmann et Louis Burton en soient absents. Boris connaît un début de course un peu en retrait, avec des conditions légères qui handicapent les capacités de son bateau. Louis, quant à lui, s’est efforcé de réparer les dégâts structurels subis par son bateau.

La journée s’annonce passionnante et pourrait bien être décisive pour la suite de la course. il semble que l’on puisse s’attendre à ce que les uns et les autres ne restent pas empêtrés plus d’une vingtaine d’heures dans ce marasme météorologique. Reste qu’entre la théorie et la pratique, il y a bien souvent un fossé. C’est d’ailleurs ce sur quoi parie Jean Le Cam (Tout Commence en Finistère – Armor-lux) qui, pour sa part, se dirige vers un point d’entrée dans le Pot situé entre le 23° et le 25° Ouest. 

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Vendée Globe. Ça glisse enfin !

Les skippers profitent de superbes conditions pour accélérer sur une mer plate, sous le soleil et la chaleur en journée et des nuits étoilées. Le vent va se renforcer jusqu’à atteindre le pot au noir mardi dans la nuit pour les premiers. Rien n’est joué en tête et après 8 jours, la course reste plus ouverte que jamais.

Thomas Ruyant semble avoir une belle option à l’ouest pour rattraper et dépasser Sam Goodshild qui profite toujours de son avance prise il y a quelques jours. Jean le Cam lui en profite pour glisser vite dans l’ouest. Il devrait pouvoir se replacer dans le peloton de tête.

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FFVoile. Du changement pour l’élection du Président et du Conseil d’Administration qui aura lieu du 6 au 10 décembre 2024

Les modalités des règles électorales ont évolué dans les Fédérations sportives françaises. Pour la Fédération Française de Voile, l’Assemblée Générale Elective aura lieu à distance et par voie électronique du 6 au 10 décembre 2024. Pour la première fois, les Présidents de clubs affiliés à la FFVoile sont invités à élire le Président de la FFVoile et les membres du Conseil d’administration. Au moment de la clôture des candidatures une seule liste (conduite par Jean-Luc DENECHAU pour sa réélection) est candidate pour la catégorie générale.

Quelles nouveautés dans la composition du futur Conseil d’Administration ?

Le futur Conseil d’Administration se composera de 38 membres élus au scrutin de liste + 6 membres issus de catégories particulières. Les 38 membres du scrutin de liste sont élus par les représentants des structures affiliées.

Les catégories particulières sont représentées par :

  • 2 représentants des arbitres (Une femme et un homme)
  • 2 représentants des entraîneurs (Une femme et un homme)
  • 2 représentants des sportifs de haut niveau (Une femme et un homme).

Dans ces trois cas, les candidats sont élus par leurs pairs.

Qui sont les candidats ?

Le futur Conseil d’Administration paritaire ne sera donc composé que de 42 administrateurs.  

Quelles sont les modalités de vote cette année ?

Les Présidents de clubs ou représentants légaux des établissements, affiliés à la FFVoile, respectant les conditions présentées ici, sont invités à élire les membres du Conseil d’administration (catégorie générale – scrutin de liste pour l’élection), tandis que les catégories particulières seront élues par leur pairs.

Pour la Catégorie Générale, le vote s’effectuera à distance via une plateforme de vote dédiée aux dates suivantes :

  • Ouverture du scrutin : vendredi 6 décembre 2024 à 19h00
  • Clôture du scrutin : mardi 10 décembre 2024 à 19h00.

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Salon. La FIN annonce l’abandon du projet du salon Nautic en Seine !

Cela fait maintenant quelques années que Paris n’a plus de Salon Nautic. Un projet sur l’Ile Monsieur devait voir le jour. Reporté l’année dernière puis attendu pour le 1er avril prochain, le nouvel évènement nautique des bords de Seine ne se fera finalement pas ; la FIN considérant que le contexte actuel du marché ne permet plus à la filière Française de garantir la réussite pleine et entière d’une première édition. En attendant, Metstrade à Amsterdam et le Boot de Düsseldorf font le plein et à Cannes le salon se porte bien.

La FIN rappelle que ce projet a été le fruit d’une intense concertation qui s’est déroulée au premier semestre 2023. « Tout le monde a salué la qualité du projet préparé par les équipes opérationnelles de la fédération. Ce projet, ambitieux, répondait aux demandes exprimées il y a 18 mois. Il faisait actuellement l’objet d’échanges nourris tant avec les services de l’État sur le plan des autorisations administratives qu’avec nos partenaires territoriaux pour aboutir aux meilleurs équilibres économiques. Malgré ce travail, force est de reconnaitre que la donne a changé en un an, l’instabilité du marché en raison de facteurs conjoncturels extérieurs a impacté nos perspectives et fragilisé le projet. La phase de pré commercialisation lancée au cours des derniers mois ne nous permet pas aujourd’hui de continuer le développement de ce nouveau salon de façon sereine » selon Fabrice Lacoume, Président de la commission des salons de la FIN.

« La FIN a pour vocation première de fortifier la filière nautique française. C’est la raison pour laquelle elle avait collectivement considéré important de maintenir un salon sur le sol francilien. Mais notre responsabilité c’est aussi de garantir qu’un certain niveau de risques ne sera pas franchi, y compris pour la fédération professionnelle, et de tenir compte d’un ensemble d’aléas. Les débats au sein de notre conseil ont montré que le contexte n’était plus favorable. C’est une décision certes regrettée, mais pleinement assumée. Cela ne nous empêchera pas de continuer à réfléchir à d’autres solutions » a affirmé Jean-Paul Chapeleau, Président de la FIN.
La FIN tient aujourd’hui à remercier ses partenaires et notamment le conseil départemental des Hauts de Seine, la Ville de Boulogne, Haropa Port, Voies Navigables de France, ainsi que les services de l’État, et l’ensemble des professionnels de la filière qui ont prêté leur concours au projet au cours de ces derniers mois.

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Vendée Globe. Vernissage, gastronomie, Benjamin Ferré ne s’ennuie jamais, il croise même Sébastien Destremeau !

Toujours souriant, Benjamin Ferré savoure pleinement ses moments en mer à bord de son Imoca. Il a eu l’occasion de croiser Sébastien Destremau, ancien skipper du Vendée Globe, avec qui il a échangé quelques mots via la VHF. Quel le monde est petit !

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Vendée Globe. L’édition la plus lente depuis 20 ans pour l’instant !

Yoann Richomme s’attend à vivre l’un des Vendée Globe les plus lents de l’histoire, bien qu’il soit encore trop tôt pour le dire. Cette première semaine de course en donne néanmoins un aperçu. Si ce scénario se confirme, le pari de Jean Le Cam, avec son bateau neuf à dérive capable de gagner 2 nœuds de moyenne sur un tour du monde, pourrait s’avérer payant.

Ce lundi, Jean Le Cam a repris la tête de la flotte et pourrait bien rester en pole position encore quelques jours, à l’approche du Pot-au-Noir. Il naviguait cette nuit à 16 nœuds, alors que Sam Goodchild, Thomas Ruyant, Nicolas Lunven et Sébastien Simon restaient englués dans la molle. On y verra plus clair d’ici mardi après-midi, « à la fin de la foire », comme aime le dire le Roi Jean.

Il est assez surprenant de voir les stars du Pôle Finistère, brillants anciens Figaristes comme Yoann Richomme, Charlie Dalin et Jérémie Beyou, ne pas avoir trouvé les clés pour sortir de ce marasme météorologique depuis trois jours. Une preuve supplémentaire de la difficulté de cet exercice.

Yannick Bestaven se distingue en restant aux avant-postes, fidèle à son style discret mais efficace, comme lors de sa victoire sur l’édition précédente. Sam Davies et Clarisse Crémer, malgré la perte de son grand gennaker, réalisent également une belle performance : Clarisse occupe la 10ᵉ place. Paul Meilhat, quant à lui, a réussi à recoller au peloton de tête.

En revanche, Boris Herrmann semble attendre son heure et reste en retrait parmi les favoris. Louis Burton, malgré un bateau fortement endommagé, fait preuve de courage et s’efforce de rester en course. De même, le navigateur hongrois Szabolcs Weöres a repris la mer depuis les Canaries après avoir réparé sa grand-voile.

Enfin, une pensée pour Alan Roura, pris au piège dans la molle à bord de son Imoca Hublot (ex-Hugo Boss), et contraint de voir ses camarades s’échapper. Une situation frustrante, d’autant plus qu’on attendait beaucoup de son bateau. Mais l’aventure reste l’aventure, et après une semaine de course, tous semblent désormais trouver leur rythme.

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Vendée Globe. Louis Burton ne lâche rien et répare son bateau !

Louis Burton ne veut rien lâcher sur ce Vendée Globe et veut repartir en mode course en réparant son bateau structurellement abimé lors d’un choc.

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Jules Verne. Début du standby pour SVR-Lazartigue

Le Trimaran SVR-Lazartigue est entré officiellement en stand-by pour tenter de battre le trophée Jules Verne. L’équipage skippé par François Gabart est composé de cinq hommes et une femme.

« L’esprit du Jules Verne, c’est de faire le plus beau tour du monde possible, de faire une belle navigation autour de la planète, avec forcément de la vitesse puisque c’est un record, explique François Gabart. Ça reste un défi technique et humain de voler autour de la planète. C’est passionnant. Je suis vraiment très heureux de partir pour cette aventure en équipage. »
Côté logistique, l’avitaillement est embarqué, à l’exception d’une petite partie de produits frais. Côté humain, les hommes et la femme de l’équipage sont sur le ponton prêts à partir. « Nous sommes prêts, mais s’il faut attendre, nous attendrons, poursuit le skipper. Nous avons évidemment beaucoup d’échanges avec la cellule de routage. La visibilité à partir de Ouessant pour descendre l’atlantique nord le plus rapidement possible est toujours assez bonne. Ce qui est plus difficile c’est de synchroniser ces premiers jours de navigation avec l’idée d’accrocher une dépression au large du Brésil et d’avoir un anticyclone de Sainte-Hélène le plus nord-est pour enchainer l’atlantique sud le plus vite possible. Au-delà de l’Équateur et après cinq ou six jours, les informations ne sont pas encore très précises d’autant plus dans une zone qui n’est pas toujours très stable. Notre philosophie est de partir dès que nous pourrons, de naviguer pour au moins générer un entrainement et si les choses s’alignent de poursuivre. Nous pouvons nous autoriser à partir et à revenir. Mais il faudra tenter. L’analyse des fichiers est bien évidemment très importante pour être bon, pour choisir la bonne fenêtre et ensuite bien naviguer mais impossible de maitriser les 40 jours. Malgré toutes les statistiques, il y a une part d’aléatoire. On peut faire une très belle navigation et tomber sur un système qui nous bloque. Il faut l’accepter. Ça fait partie du jeu, de la beauté mais aussi de la cruauté de notre sport. Il faut avoir de la réussite. D’autant plus sur un tour du monde. »

Pour l’entourer, François Gabart a constitué un équipage d’une grande complémentarité avec de multiples compétences et expériences associées. « Un tel projet est avant tout une aventure humaine, estime le skippeur. Le Jules Verne c’est une étincelle. Il faut que tous aient cette formidable envie. Il faut ensuite amener des expériences et des compétences avec une palette variée. L’équipe me semble complète. On a l’expérience avec Pascal qui connait ces tentatives de Jules Verne et qui a une expérience extraordinaire au large. Des gens avec moins d’expérience comme Antoine (Gautier), Emilien (Lavigne) et plus récemment Amélie (Grassi) mais qui ont beaucoup de compétences. Ça amène aussi de la jeunesse et une énergie différente. Tom (Laperche) est un pilier du bateau. Il est le plus jeune mais a déjà une grande expérience et une maturité exceptionnelle. Ça fait un joli cocktail qui me semble bien équilibré. On a le potentiel, l’envie, les compétences. Je suis très fier de cet équipage. »

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Vendée Globe. Zone de transition aujourd’hui !

Thomas Ruyant a ralenti ce matin en entrant dans une zone de transition qui s’étend devant la flotte. Il est en bonne position avec Sam Goodshild. Reste à savoir combien de temps, cela prendra pour la franchir. Derrière Jérémie Beyou a eu le sentiment d’avoir bien fait son travail mais il accuse du retard avec Yoann Richomme et Charlie Dalin.

Jérémie Beyou sur Charal.

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