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Les Mini à la Trinité

© ©Thierry Martinez / Sea&andCo

A moins d’une semaine du départ de l’édition de la Mini en Mai 2016, la Trinité-sur-Mer commence à voir les Mini 6.50 prendre possession des lieux. Organisée par la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer, en partenariat avec la Classe Mini et avec les soutiens de la ville de la Trinité-sur-Mer et du port de la Trinité-sur-Mer, la Mini en Mai est une référence en matière de préparation et de qualification pour la grande famille des Ministes.

Ils seront une quarantaine à prendre le départ de cette régate qui a pour directeur de course Yves Le Blevec, fraîchement rentré de la Transat Bakerly dont il a pris la troisième place. “Ca se prépare, c’est top! La météo prévue est favorable et variée, nous devrions pouvoir faire le parcours complet. Les premiers bateaux arrivent, une quarantaine pour une année sans Transat, c’est bien. Il y a des femmes, des étrangers, des coureurs qui reviennent, et d’autres pour qui ce sera la première navigation en solo. Un mélange d’expériences sympa!”.

La journée de mardi débutera par un parcours côtier en baie de Quiberon au départ de la Trinité-sur-Mer, de 10 à 25 milles selon les conditions météo. Les concurrents enchaîneront directement le parcours large qui les fera prendre le cap vers le nord pour contourner l’île de Sein, puis ensuite redescendre et passer le pont de l’île de Ré, avant une arrivée à la Trinité-sur-Mer, 500 milles plus tard.

Parmi les concurrents, on retrouve le vainqueur de la Pornichet Select 6.50, Pierre Chedeville – 887 Blue Orange Games, qui compte bien confirmer cette belle performance. Il aura du fil à retordre contre Jonas Gerckens – 882 Volvo Viva for Life, qui lui, a pour objectif de prendre sa revanche. Chez les Proto, Ian Lipinski – 865 Grifon, qui a remporté toutes ses courses depuis juillet 2015, sera aux prises avec le reste de la flotte qui compte bien lui voler sa suprématie.

Les festivités ont commencé dès jeudi 19 mai, avec le baptême du Proto n°802 de Charlotte Mery, aux couleurs de l’association Femmes de Bretagne. De nombreuses adhérentes avaient fait le déplacement pour soutenir Charlotte qui, après un beau parcours en voile légère, s’est prise de passion pour la course au large : ” Sur la Pornichet Select, j’étais en mode “découverte”. Maintenant que j’ai un peu démystifié la course au large, j’espère me rapprocher du podium. Je suis encore en pleine découverte du bateau, mais j’ai bien l’intention d’en découdre! J’ai passé une super journée. Plus qu’un baptême, c’était une rencontre. J’étais très contente de partager ce moment avec les Femmes de Bretagne, elles m’ont donné la pêche! Je suis pleine d’énergie et je vais bien sûr penser à elles pendant la course.”

Une autre nouvelle recrue au sein de la classe Mini, Adrien Bernard, en pleine préparation de son Ginto n°463, est lui aussi impatient de prendre le départ : “Ca me tarde! Pour l’instant, j’ai uniquement participé à la Pornichet Select, la Mini en Mai sera donc ma plus longue course et navigation en solo. Je viens de Bordeaux, je suis moniteur de voile à Lacanau et après plusieurs années de convoyage, j’ai eu envie d’y retourner tout seul. Et quoi de mieux qu’en Mini? J’aime la régate, se tirer la bourre avec les copains et voir qui paye l’apéro à l’arrivée. La dernière fois c’était moi, mais j’espère que cette fois-ci mon pilote ne va pas me lâcher et que je vais pouvoir dormir! Mon objectif: Les Sables/Les Açores/ Les Sables cet été et bien sûr la Transat en 2017. Même si l’essentiel, c’est de prendre du plaisir et de faire la course avec le sourire, je compte bien améliorer mon classement et engranger de l’expérience. Le parcours est sympa, j’ai des voiles neuves, y’a plus qu’à!”

Départ prévu mardi 24 mai à 11h00.

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Fountaine Pajot, nouvelle identité visuelle

De 1976 à aujourd’hui, la marque Fountaine Pajot a fondé son récit héroïque. Inspirée par deux hommes visionnaires, Jean-François Fountaine et Yves Pajot, coureurs nautiques de renommée internationale, la marque Fountaine Pajot a été précurseur dans la conception des catamarans de croisière en polyester, pour devenir rapidement la référence internationale. La marque Fountaine Pajot entre aujourd’hui dans une nouvelle étape de son histoire légendaire et ouvre de nouveaux horizons.

Pour accompagner cette nouvelle page de son histoire et poursuivre son développement, Fountaine Pajot se dote de trois nouvelles identités visuelles déclinées en secteur d’activités: Sailing catamarans, Motor Yachts.
fountaine

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23 figaristes à Le Havre Allmer Cup

La première étape du Championnat de France Elite de course au large en solitaire commence avec Le Havre Allmer Cup le 23 mai prochain avec un plateau relevé qui compte 21 concurrents. Tenant du titre, Gildas Morvan est le favori logique de la troisième Le Havre Allmer Cup.

La première étape du Championnat de France Elite de course au large en solitaire attise les convoitises : à trois semaines du début de la Solitaire Bompard Le Figaro, voici une excellente occasion de jauger la concurrence pendant six jours de régates à couteaux tirés. « Il y a fort à parier que le vainqueur de la prochaine Solitaire sera présent au Havre », prédit même Gildas Morvan. Le skipper de Cercle Vert, manifestement à l’aise dans les conditions complexes générées par l’estuaire de la Seine et les falaises de calcaire, n’a pas l’intention de se laisser vaincre sans combattre.

Le même hôtel pour les mêmes résultats ?
L’ancien marin olympique (11e des JO d’Atlanta 1996 en soling) va pourtant attaquer la Le Havre Allmer Cup dans un contexte défavorable : son Figaro Bénéteau 2, avec lequel il a terminé 5e de la Transat AG2R La Mondiale, ne devrait être débarqué du cargo en provenance de Saint-Barth que samedi 21 au matin. « On va avoir une entrée en matière musclée avec Cercle Vert, grimace Gildas Morvan. Pour mettre le bateau à l’eau, on va avoir deux jours et deux nuits de travail, le temps de le vérifier, retrouver les réglages et gérer le choix de voiles, qui est un tout petit peu particulier pour ce type d’épreuve ». Une rupture dans la routine que le Brestois souhaite renouveler lors de cette édition de la Le Havre Allmer Cup : « J’ai mon petit rythme, mes petites habitudes qui m’ont permis de gagner il y a deux ans, j’ai même gardé le même hôtel qu’en 2014 ».
Tenant du titre, Gildas Morvan a connu sa première victoire sur cette course à l’époque où elle s’appelait la Solo Delmas, en 1997, avant de récidiver l’année d’après. Un joli souvenir pour le « Géant Vert » qui se souvient avoir terminé « devant Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam et Franck Cammas, rien que ça, dans une course qui est hyper compliquée à gagner. Tout se paie au prix fort : la tactique comme les réglages et les manœuvres. Pour gagner, il faut être bon tout le temps ». Le quadruple champion de France de course au large en solitaire (2000, 2008, 2009, 2013) espère bien conserver son titre en Baie de Seine, dont il connaît les secrets : « Le vent qui rebondit sur les falaises, les dévents, le thermique, le courant, le clapot permanent, les cargos qui passent… »
Erwan Tabarly « à l’aise dans les petits parcours »
La concurrence ? Erwan Tabarly (Armor Lux), premier vainqueur de la Le Havre Allmer Cup, en 2012, fait partie des prétendants légitimes au trône de Normandie. « C’est une course qui me plaît bien et qui me va bien, s’étonne presque le skipper d’Armor Lux. Je pensais vraiment être plus performant au large et je me suis rendu compte que j’étais finalement plutôt à l’aise sur les petits parcours. » Le Finistérien en veut pour preuve ses deux victoires dans la Solo Quiberon (2009 et 2011) et dans la Le Havre Allmer Cup en 2012. Les clés de la victoire ? « Contrairement à la Solitaire Bompard Le Figaro qu’on peut gagner sur un « coup » lors d’une étape, il faut être tout le temps devant. Il ne faut prendre que des bons départs, sentir tous les bons coups et gagner des manches. Et puis, il ne faut pas passer à côté de la Grande Course, qui est coefficient 3 ».

Si le tout frais vainqueur de la Transat AG2R La Mondiale avec Thierry Chabagny (Gedimat) a décidé de raccourcir sa saison en Figaro Bénéteau pour se concentrer sur les principaux rendez-vous, c’est aussi parce qu’il s’est taillé une solide réputation d’équipier modèle à bord des « gros » bateaux. Après avoir disputé la Le Havre Allmer Cup et la Solitaire Bompard Le Figaro, il retournera aux côtés d’Armel Le Cleac’h (Banque Populaire) dans sa préparation au Vendée Globe.
La Normandie aux Normands ?
Le contingent normand est étoffé. En nombre et en qualité. Alexis Loison (Groupe Fiva) se battra pour la victoire, gonflé par sa conquête de la Solo Normandie 2016, tout comme Charlie Dalin (Skipper Macif 2015), champion de France Elite de Course au large en solitaire 2014, deuxième de la Solitaire du Figaro 2015 et tenant du titre de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2016. Chez les féminines, Claire Pruvot (Port de Caen Ouistreham) connaît bien le bassin de navigation, où elle a à cœur de bien figurer pour sa première Le Havre Allmer Cup. S’il en est une qui connaît par cœur la baie de Seine, c’est Sophie Faguet. La native de Rouen, 29 ans, était encore monitrice et organisatrice des événements nautiques de la Société des Régates du Havre il y a quelques mois ! « Connaître ce plan d’eau extrêmement compliqué est, je l’espère, un avantage évident. Mais il est tellement complexe qu’il est difficile d’en sortir des règles immuables : entre la Seine, les averses et les débits d’eau variables, les marées sont rapidement décalées et on ne peut jamais se lancer avec des certitudes ».
Classée 6e de la Solo Normandie, Sophie espère finir dans les 10-15 premiers, mais l’objectif de l’année de la skipper de la Région Normandie est clairement la place de premier bizuth. « Il va falloir que je me batte sérieusement, concède-t-elle. En face, il y a une jeune Suissesse (Justine Mettraux – Teamwork) qui affiche un sacré niveau et qui est très difficile à accrocher. J’ai navigué avec elle sur la Women’s Cup en J80, j’ai pu voir à quel point elle est prête, maline et bonne navigatrice ».
Il faudra enfin surveiller comme le lait sur le feu les quatre Britanniques engagés dans cette Le Havre Allmer Cup, et en premier lieu Alan Roberts (Vasco de Gama), tout frais 3e de la Solo Normandie et 9e de la Solitaire du Figaro 2015. Autre pensionnaire du centre d’entraînement de Lorient Grand Large dont les progrès sont évidents : Robin Elsey (Artemis 43), bizuth de la Solitaire 2015 et 7e de la Solo Normandie 2016. Sam Matson, 13e de la même Solitaire et 2e rookie en 2014, ambitionnera les places d’honneur. A 25 ans, l’élève de l’Artemis Offshore Racing sera un des animateurs de la saison, tout comme Nick Cherry (Redshift), qui a pris ses quartiers dans la classe Figaro.

Le programme

Quatre Figaro Bénéteau 2, de retour de Saint-Barth, ne devraient arriver par voie maritime que le samedi 21 au matin au Havre. Les organisateurs ont donc modifié le calendrier de la Le Havre Allmer Cup.
Lundi 23 mai : Première journée de parcours techniques
Mardi 24 mai : La Grande Course, environ 120 milles nautiques en Manche
Mercredi 25 mai : Retour des Figaristes au port de plaisance du Havre
Jeudi 26 mai : Deuxième journée de parcours techniques
Vendredi 27 mai : Troisième journée de parcours techniques
Samedi 28 mai : Quatrième et dernière journée de parcours techniques et remise des prix à partir de 19h à la Société des Régates du Havre.

Liste des inscrits au 4 mai 2016 : 1. DALIN CHARLIE – Skipper Macif 2015 2. DECROOCQ Aymeric – Bretagne CMB Espoir 3. FAGUET Sophie – Région Normandie 4. GODART-PHILIPPE Arnaud – Faun Environnement 5. LAGUETTE Cécile – Cécile Recherche Sponsors 6. NOESMOEN Marc – Team Vendée Formation  7. PRUVOT Claire – Port de Caen Ouistreham  8. QUIROGA Pierre – Skipper Espoir CEM 9. RICHOMME Yoann- Skipper Macif 2014 10. SIMON Sébastien – Bretagne CMB Performance 11. TABARLY Erwan – Armor Lux   En cours d’inscription :   12. BIARNES Vincent – Guyot Environnement 13. CHERRY Nick  – Redshift 14. DOUGUET Corentin – SOFINTHER – Un Maillot Pour la Vie  15. ELSEY Robin – Artemis 43 16. LOISON Alexis – Groupe Fiva 17. MARCHAND Anthony – Ovimpex – Secours Populaire 18. MATSON Sam – Chatham 19. MORVAN Gildas – Cercle Vert 20. ROBERTS Alan – Vasco De Gama

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Anthony Marchand dans les starting-blocks

© Christophe Favreau

De retour à la compétition, un mois après sa victoire sur la Solo Maître CoQ, Anthony Marchand a rejoint le port du Havre, où il s’alignera dès lundi, sur la Le Havre Allmer Cup 2016.

Mélange de parcours techniques et de parcours côtiers, cette épreuve, qui réunira les meilleurs figaristes du circuit, sera la première à compter pour le Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire. Mais elle fera surtout office de répétition générale, à trois semaines du départ de La Solitaire Bompard- Le Figaro. Bien décidé à profiter de cette dernière révision, pour parfaire sa copie et réaffirmer ses ambitions, le skipper d’Ovimpex – Secours Populaire aborde cette semaine de régates avec des objectifs bien définis.

Arrivé au Havre, où son Figaro Bénéteau 2 a été amarré en début de semaine, Anthony Marchand attend avec impatience le début de la Le Havre Allmer Cup, dont le premier parcours technique sera lancé lundi prochain. Vainqueur de la Solo Maitre CoQ en avril dernier, le skipper d’Ovimpex- Secours Populaire a pris soin de recharger ses batteries, pour attaquer avec envie, les épreuves phares du calendrier. «Mon programme a été intense : repos, repos et repos ! » s’amuse-t-il, lorsqu’on l’interroge sur son emploi du temps, depuis sa victoire dans les eaux vendéennes. « J’ai fait le choix de démâter le bateau, et de le mettre quelques jours en chantier, pour faire un check complet. Pour le reste je me suis reposé. J’avais besoin de breaker, pour avoir la niaque, et revenir avec une grosse envie de naviguer. » confie le skipper lorientais.

Une course aux allures de répétition générale
Si cette épreuve est la première à compter pour le Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire, Anthony Marchand souhaite surtout marquer les esprits, à moins d’un mois de La Solitaire Bompard – Le Figaro : «C’est vraiment la dernière course avant La Solitaire, donc psychologiquement, c’est important de bien naviguer et de finir devant les copains, surtout ceux qui reviennent de la Transat AG2R» explique le skipper morbihannais. Et bien que cette compétition normande n’ait pas le même format que la reine des Solitaires, elle lui offrira de nombreuses opportunités de réviser ses gammes: «Il y aura essentiellement des petits parcours techniques, donc la manière de naviguer ne sera pas du tout la même que sur La Solitaire, mais nous allons pouvoir travailler les départs, et le passage de la première bouée de dégagement. C’est un bon entraînement. Ce sera aussi l’occasion de tester les nouvelles voiles que nous avons reçues » se réjouit Anthony.

Un plan d’eau complexe à apprivoiser
Equipé de ses nouvelles voiles, le skipper d’Ovimpex – Secours Populaire profitera donc de ces sept jours de confrontation en Baie de Seine, pour peaufiner ses réglages, parfaire ses manœuvres et jauger la concurrence, le tout sur un plan d’eau particulièrement difficile à apprivoiser. « Il y a un relief assez prononcé au Havre, et du coup, il peut se passer pas mal de choses au niveau du vent. Surtout sous le Cap de la Hève, où l’on navigue souvent. A cet endroit, soit ça tamponne, soit ça accélère, tout dépend de l’orientation du vent. Il y a aussi énormément de courants qui tournent dans tous les sens, et un clapot assez court et assez haché. C’est un endroit où il n’est pas simple de naviguer, mais c’est hyper intéressant, surtout que l’on va passer par ici pour le départ de la première étape de La Solitaire » détaille Anthony, à propos de ce plan d’eau, sur lequel il tentera de se distinguer.

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28 participants sur la Québec-St Malo

Spindrift Yann Guichard
DR

Le plateau est désormais connu pour le départ de Québec-St Malo le 10 juillet prochain. En plus des 19 voiliers en Class40, 5 en Multi50 et des deux monocoques en classe Open, deux voiliers en classe Ultime s’ajoutent à la liste : le multicoque de 131 pieds, Sprindrift, ainsi que l’imposant Musandam-Oman Sail en MOD70. Les deux trimarans en Classe Ultime tenteront de battre le record de la traversée de 7 jours et 20 heures!

« De nombreuses classes ont répondu à l’appel cette année et nous sommes très satisfaits de la liste des inscrits », souligne Damien De Pas, directeur de course. Les Class40 ont depuis plusieurs années déjà conquis leurs lettres de noblesse. Ces monocoques de 40 pieds sont de plus en plus performants. La classe, très homogène, et qui réunit professionnels de la course au large et amateurs avertis, est garante de régates de très haut niveau. Fidèles à la Transat Québec Saint-Malo, les Multi50 offriront à coup sûr un spectacle apprécié des amateurs de voile grâce à leur rapidité et agilité, quel que soit le plan d’eau !
Un départ différé est prévu pour les deux trimarans en Classe Ultime, qui tenteront de battre le record de l’épreuve de 7 jours et 20 heures, établi en 1996 par Loïck Peyron sur Fujicolor II – un trimaran Orma de 60 pieds. Pour Sidney Gavignet, skipper du trimaran Musandam–Oman Sail, il s’agira d’une troisième participation à cette course mythique qui selon lui, est mémorable pour tout marin qui y participe. « La Transat Québec Saint-Malo est une classique, précise-t-il. Dans la carrière d’un marin, cette course est un événement qui ne s’oublie pas, avec son lot d’aventures et de souvenirs ! » Parmi son équipe se trouve un Irlandais maintenant établi au Québec, Damian Foxall, qui présente une remarquable feuille de route avec des participations aux plus grandes épreuves de courses océaniques, dont la Volvo (4 fois), la Barcelone World Race et l’Oryx Quest. Il travaille aujourd’hui pour la Fédération canadienne de la Faune, organisme qui a pour mission de conserver la faune sauvage et les habitats du Canada, dont le fleuve Saint-Laurent et ses mammifères marins. Damian Foxall, qui a remporté l’édition de 2004 de la Transat Québec Saint-Malo, en sera lui aussi à sa troisième participation à l’événement. « C’était extraordinaire, se souvient-il. Et ce qui est encore mieux cette année, c’est que je prendrai le départ en étant résident de la région de Québec, c’est un grand bonheur pour moi. » Bien conscient que son équipage sera du même départ que le géant Spindrift 2, le Québécois d’adoption ne voit pas ceci négativement, au contraire. « Ça ne change rien à la qualité de la course et du parcours. Le défi reste le même pour les deux bateaux : se rendre à Saint-Malo le plus vite possible en tentant d’établir un nouveau temps de référence! »

Trois villages d’un continent à l’autre
Du 2 au 13 juillet, les spectateurs auront ainsi la chance de visiter le Village de la Transat dans le Vieux-Port de Québec pour aller à la rencontre des équipages en préparation, admirer leurs imposants voiliers ou participer aux différentes activités proposées sur le site afin d’en apprendre davantage sur le grand monde de la voile ! Des exposants venant directement du domaine nautique, un site de la famille et un bar flottant seront entre autres à la disposition des visiteurs. Sans oublier le Village du quai Paquet à Lévis qui sera également animé les 2 et 3 juillet ainsi que du 8 au 10 juillet. Du côté de Saint-Malo, la Place Québec s’animera du 18 au 28 juillet pour accueillir les équipages qui auront réussi l’exploit de traverser d’un bout à l’autre l’océan Atlantique !

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Belle victoire de Thibaut Vauchel-Camus en Class40

Les Class40 arrivent enfin. Une longue transat semée d’embûches que Solidaires en peloton-ARSEP a parfaitement négocié avec, comme tous les autres, son lot de problèmes à bord. Thibault Vauchel-Camus s’impose en 17 jours et demi sur cette traversée de l’Atlantique, dont l’issue finale s’est jouée au large de Terre-Neuve. Thibaut Vauchel-Camus n’a réellement fait le break sur Phil Sharp que lorsque celui-ci a déchiré sa grand-voile et sur Louis Duc parti dans le Sud, il y a deux jours.

17 jours 12 heures 42 minutes et 56 secondes auront été nécessaires à Thibaut Vauchel-Camus pour parcourir 3 804 milles entre Plymouth et New York. Une trajectoire plutôt tendue puisque la route directe ne faisait que 3 050 milles, mais pleine de zigzags en raison du passage de quatre dépressions et d’une fin de parcours mouvementée dans le Gulf Stream et laborieuse dans une alternance de fronts et de calmes.

« C’est l’occasion de me rendre compte de ce que représente cette course et de son histoire. C’est un gros morceau. Aller au bout, jusqu’à l’arrivée, c’est assez satisfaisant et quand on gagne, c’est vraiment excellent. Mais même pour tous ceux qui ont la chance de finir, c’est génial. J’ai une pensée pour tout ceux qui ont du abandonner. Maxime après sa collision, Armel avec ses différents soucis, et la pauvre Isabelle qui a son bateau qui lui a fait défaut. Je pense à ceux là et à ceux qui sont encore en mer avec une petite dédicace à Iroshi. »

Le skipper malouin qui passa la plupart de sa jeunesse en Guadeloupe, a toujours été aux avant-postes dès le coup de canon, oscillant entre la première et la troisième place en compagnie d’Isabelle Joschke et du Britannique Phil Sharp. Tous trois, suivis par le peloton, ont effectué une grande sinusoïde afin de profiter du vent portant en Manche, puis pour négocier une méchante dépression au large des Açores et enfin pour longer la zone d’exclusion des glaces au large de Terre-Neuve. C’est alors que la navigatrice a dû abandonner suite à une voie d’eau et le match s’est transformé en duel avec le Britannique jusqu’à la longitude de la Nouvelle-Écosse lorsque celui-ci a déchiré sa grand-voile au passage d’un front musclé.

Mais l’issue n’était pas encore écrite car 200 milles plus au Sud, Louis Duc avait suivi en solitaire une voie qui laissait encore des opportunités pour la victoire… Et jusqu’à deux jours avant son arrivée, Thibaut Vauchel-Camus ne pouvait pas encore se libérer de l’inquiétude d’un retour méridional. Ce n’est qu’en retouchant un flux de Nord-Est à 200 milles de New York, que le skipper de Solidaires en peloton-ARSEP pouvait dérouler plus sereinement avec une cinquantaine de milles de marge. Finalement à l’arrivée mouillée par la Sandy Hook Pilot Association, le vainqueur en Class40 cumule plus de soixante milles d’avance sur Louis Duc (attendu dans une dizaine d’heures) et 140 milles sur Phil Sharp (attendu samedi matin).

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Henri Lloyd Octane Jacket 2016

Cette veste polyvalente est construite à partir d’un tissu 3 couches soft shell unique d’Henri Lloyd, qui est très léger, très élastique et qui intègre également une membrane de protection résistante à l’eau et au vent, tout en offrant une respirabilité exceptionnelle et une grande liberté de mouvement.
Les soft shells sont extrêmement confortables à porter, ce qui explique pourquoi ils sont utilisés dans une large variété d’activités sportives, tout en offrant la protection que vous attendez d’un produit Henri Lloyd.
La veste a été articulée pour faciliter les mouvements et profilée pour réduire le fardage. Elle peut être portée en tant que couche extérieure ou comme une couche intermédiaire.
Les caractéristiques comprennent:
– Une doublure en maille Mesh dans le col et sur la poitrine pour un séchage rapide.
– Des serrages de poignets
– Des finitions stretch aux ourlet avec cordon de serrage sur le bas de veste
La veste Octane est disponible en noir et titanium du S au XXXL. Prix public conseillé € 169.

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Jean-Baptiste Bernaz Vice-Champion du monde Laser

Les Jeux Olympiques sont dans tous les esprits et l’Equipe française de voile s’y prépare activement. A moins de 80 jours des Jeux Olympiques, Jean-Baptiste Bernaz souhaitait marqué les esprits et il l’a fait de la plus belle des manières en entrant dans l’histoire du Laser français en décrochant le titre de Vice-Champion du monde à Nuevo Vallarta au Mexique, derrière le britannique Nick Thompson qui s’est adjugé la compétition.

L’envie, la motivation, la concentration, l’obstination, la ténacité… Autant d’éléments qui ont guidé Jean-Baptiste Bernaz tout au long de ce Championnat du monde, qui s’est joué sur un format long et intensif (7 jours, à raison de 2 manches par jour) : « Le Championnat est finalement passé très vite, même si c’est long sept jours et que nous sommes tous fatigués. Je suis arrivé motivé à fond pour ce mondial, mon objectif bien en tête. J’ai pris les manches jour après jour. Avec Anto (Antony Munos), nous nous sommes bien épaulés sur la tactique, savoir où cela passait, etc. Je suis très heureux de cette seconde place, je me suis donné à fond jusqu’au dernier jour. », se réjouissait Jean-Baptiste quelques minutes après avoir mis les pieds sur la terre ferme.

Et cette victoire, il peut en être fier, car il faut faire un saut dans le passé, pour trouver la dernière, et jusqu’à hier, unique, médaille glanée sur un mondial de Laser. C’est en effet Pascal Lacoste, le dernier lasériste à être monté sur un podium lors d’un Championnat du monde. C’était il y a 22 ans, en 1994, à Wakayama au Japon, il devenait à l’époque le premier médaillé Français en Laser. En 2016, à moins de trois mois des Jeux de Rio, Jean-Baptiste Bernaz égale l’exploit sportif en signant, comme son ainé, à l’époque, une très belle et méritée médaille d’argent.

Retour sur un Championnat sous haute tension
« Le jour marquant du mondial est aujourd’hui (mercredi), car hier je ne fais vraiment pas une bonne journée (15e et 11e). Je limite quand même un peu la casse pour rester à la seconde place provisoire. Alors aujourd’hui, j’y vais avec la peur qu’ils viennent me matcher, le peu de sommeil de la nuit, car je n’ai pas tellement réussi à dormir… Et là, je sais que je n’ai qu’une chose à faire, c’est de faire une bonne journée, en réalisant de bonnes manches, pour finir en beauté. La première manche ne se passe pas bien au début, je galère à trouver le rythme, je passe dans les dix derniers à la bouée au vent pour ensuite remonter et saisir l’occasion qui s’est ouverte à moi et je finis 6e. De nouveau, les dés sont rejetés, je suis à 4 petits points de la victoire. Lors de la seconde et ultime manche, j’ai la manche en main, mais Nick Thompson arrive à prendre une petite opportunité qui le remet devant moi, la première place devient alors inatteignable. Je n’ai aucun regret, je me suis donné à fond jusqu’au dernier jour. Une médaille sur un mondial de laser, ce n’est pas tout le monde qui peut le faire, je suis très fier de cela. Aujourd’hui, je ne suis tourné que sur les Jeux dans un esprit de revanche ! », explique Jean-Baptiste, ému et satisfait de son travail.

Pascal Rambeau, le coach de Jean-Baptiste est lui aussi fier de son coureur : « C’est un super résultat, nous avions ciblé ce mondial comme une importante échéance sur le chemin des Jeux et c’était quelque chose que nous avions vraiment coché comme majeur. Cette deuxième place est une grosse satisfaction. JB a excellemment navigué, ce n’est pas aujourd’hui, c’est hier où il perd un peu trop de points sur l’anglais Nick Thompson. Aujourd’hui, il a fait une remontée phénoménale sur la première manche, où il passe de 40e à 6e et sur la deuxième manche il y avait un peu trop de bateaux à mettre entre lui et l’anglais pour gagner. Nous sommes très satisfaits. Cela le positionne dans une bonne situation pour les Jeux, il est dans la short list des gens qui peuvent avoir une médaille. », confiait-il avant de poursuivre : « Le concernant, c’était une grosse échéance d’arriver à naviguer sous pression toute la semaine et surtout le dernier jour, vraiment une expérience positive en vue des Jeux. Mais on ne va pas s’asseoir là-dessus, dans 15 jours il y a un stage dans le sud de la France avant d’aller s’entraîner à Rio, on a quelques bonnes pistes de travail pour relancer la machine et se remettre au boulot. »

Les résultats
LASER 1. GBR. Nick Thompson
2. FRA. Jean-Baptiste Bernaz (CN Sainte-Maxime / Armée de Champions)
3. NED. Rutger Van Schaardenburg
4. AUS. Matthew Wearn
5. ITA. Marco Gallo
6. AUS. Tom Burton
7. CRO. Tonci Stipanovic
8. GER. Philipp Buhl
9. SWE. Jesper Stalheim
10. BRA. Robert Scheidt

34. FRA. Antony Munos (YCPR)
56. FRA. Loïc Queyroux (BN Ile Grande)

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The Magenta Project : 1er réseau de navigatrices professionnelles

©Vincent Curutchet

A l’instar des réseaux professionnels, la navigatrice Samantha Davies et ses anciennes équipières du Team SCA ont créé le premier réseau sportif international de navigatrices professionnelles: The Magenta Project. Pour les représenter sur les épreuves de course au large, cinq figaristes, Justine Mettraux, Claire Pruvot, Mary Rook, Sophie Faguet et Cécile Laguette, ont été désignées comme ambassadrices du Magenta Project en France.

A contre-courant.
La course au large est l’un des rares sports où hommes, femmes, novices comme expérimentés, jeunes ou séniors s’affrontent sans distinction aucune pour figurer sur la plus haute marche d’un classement unique. Si cette mixité est ancrée depuis des siècles dans les différents règlements de ce sport nautique, elle est en pratique bien plus difficile à mettre en place. Samantha Davies et ses anciennes équipières du Team SCA en ont fait dernièrement le triste constat. « La Volvo Ocean Race est généralement un tremplin dans les carrières des navigateurs et favorise par la suite les invitations à naviguer sur des projets internationaux d’envergures. Après deux années entièrement consacrées à la 12e édition de cette mythique course autour du monde, dont une victoire d’étape historique à Lorient, nous pensions bénéficier de cette aura pour multiplier les navigations. Mais force est de constater que le téléphone n’a pas retenti autant que nous l’espérions. » selon Samantha Davies.

A l’instar des réseaux professionnels, la navigatrice Samantha Davies et ses anciennes équipières du Team SCA ont créé le premier réseau sportif international de navigatrices professionnelles: The Magenta Project. Pour les représenter sur les épreuves de course au large, cinq figaristes, Justine Mettraux, Claire Pruvot, Mary Rook, Sophie Faguet et Cécile Laguette, ont été désignées comme ambassadrices du Magenta Project en France.

Une première mondiale !
Loin d’être abattues et bien décidées à compter dans le paysage nautique international, les anciennes équipières ont créé, à leur initiative, le premier réseau international de navigatrices appelé « The Magenta Project ». Ce réseau a pour objectif de promouvoir la pratique féminine de la voile à haut niveau. Les principales missions s’articulent autour de la performance sportive, de la communication et d’une approche sociétale de ce sport. Les initiatrices du réseau souhaitent en effet conserver l’héritage sportif engrangé sur la dernière édition de la Volvo Ocean Race et le faire fructifier en multipliant les échanges et les navigations de ses membres. «The Magenta Project » constituera par la suite un vivier d’équipières pour toutes les compétitions nautiques. En parallèle de ces aspects sportifs, elles espèrent également mettre à profit l’importante communauté de fans qu’elles ont constitué à chacune de leur escale pour soutenir les différents projets de leurs membres et accroître leur visibilité dans les médias. Enfin, l’association se veut être une source d’inspiration pour toutes les femmes dans le sport comme dans la vie quotidienne.

Cinq ambassadrices en France.
Afin de porter haut les couleurs du Magenta Project, Justine Mettraux (Suisse), Claire Pruvot (France), Mary Rook (Angleterre), Sophie Faguet (France) et Cécile Laguette (France) ont été désignées comme ambassadrices du réseau en France. Engagées sur les épreuves du circuit Figaro Beneteau 2016, ces cinq navigatrices auront à cœur de partager les valeurs de l’association sur la Le Havre Allmer Cup (19 au 28 mai), La Solitaire Bompard – Le Figaro (19 juin au 10 juillet) et la Douarnenez Horta Solo (27 août au 18 septembre). « Prendre des figaristes comme ambassadrices du Magenta Project était une évidence. Le circuit Figaro Beneteau a comme particularité de se dérouler sur des bateaux tous identiques où seul le talent compte. Homme ou Femme, chacun dispose des mêmes armes pour gagner et cela nous semble idéal pour porter nos messages de mixité. D’autant plus que c’est la première année où il y a autant de femmes engagées sur le championnat de France Elite de course au large en solitaire. Bien évidemment, nous suivrons avec attention le parcours de Justine, Claire, Mary, Sophie et Cécile.» précise Samantha Davies.
Sophie Faguet, skipper du figaro “Région Normandie”:
“Je suis très fière de porter les couleurs et les valeurs du Magenta Project dans lesquelles nous nous retrouvons toutes ! Pour chacune d’entre nous c’est un travail de longue haleine que d’accéder au haut niveau en voile, mais aussi d’être intégrée sur de gros projets professionnels sans que notre genre devienne un frein à notre carrière. Ce frein, qui est là malgré tout, devient source de motivation plus forte encore. Il nous pousse à être plus performante chaque jour un peu plus.”

Justine Mettraux, skipper du figaro “Teamwork”:
“Pour moi, faire partie du Magenta Project, lancé par mes anciennes équipières du Team SCA, c’est participer à la promotion et à l’augmentation des projets de voile féminins, pour qu’il y ait plus d’opportunités pour les femmes de naviguer à haut niveau, et la possibilité également pour une équipe féminine de participer à la prochaine Volvo Ocean Race.”

Mary Rook, skipper du figaro “Artemis 37”:
“Je suis très heureuse de faire partie du Magenta Project. Je suis très engagée pour l’égalité homme-femme quelle qu’elle soit et bien entendu dans la voile. La mixité est une chance dans notre sport, à nous de continuer à en faire un atout et à encourager les femmes à repousser leurs limites. Et puis j’adore le magenta !”

Claire Pruvot, skipper du figaro “Port de Caen – Ouistreham”:
” Soutenir “The Magenta Project” est pour moi une évidence. C’est l’initiative la plus aboutie pour fédérer les femmes qui naviguent au plus haut niveau, et mettre en avant les valeurs que nous défendons chaque jour à travers nos projets personnels. Sous ses couleurs, j’espère donner l’envie à d’autres femmes de réaliser leurs rêves et de montrer qu’avec de l’ambition, tout est possible! ”

Cécile Laguette, skipper du figaro “Cécile cherche sponsors”:
” C’est une superbe opportunité de rejoindre le Magenta Project. Pour contribuer à promouvoir les femmes dans les sports de haut niveau et de la voile en particulier et d’inspirer les plus jeunes. Nous sommes presentes sur les plus grandes disciplines du monde de la voile : tel que le Match Racing, la Volvo Ocean Race, le circuit Figaro-Bénéteau, ce qui rend le groupe très complémentaire. Les filles du Magenta Project sont avant tout des athlètes de haut niveau mais également de belles personnalités avec qui l’on a plaisir à partager. C’est un réel plaisir de les rejoindre et de participer au projet.”

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Thibaut Vauchel-Camus à moins de 100 milles

@ Lloyd Images

Les Class40 arrivent. Le leader, Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en peloton-ARSEP) est maintenant à moins de 100 milles de l’arrivée. En deuxième position, le skipper normand Louis Duc, sur Carac revient de loin avec une position plus sud et qui a profité des ennuis à bord d’Imerys pour se hisser à la deuxième place.

L’arrivée des premiers Class40 est prévue vendredi, à New York.

Classement Class40 The Transat bakerly du 18 mai à 10h
1 Thibaut Vauchel – Camus SOLIDAIRES EN PELOTON-ARSEP à 358 milles de l’arrivée
2 Louis Duc CARAC à 75 milles du premier
3 Phil Sharp IMERIS à 96 milles du premier
4 Robin Marais ESPRIT SCOUT à 277 milles du premier
5 Edouard Golbery NORMANDIE à 323 milles du premier
7 Anna-Maria Renken NIVEA à 401 milles du premier
8 Hiroshi Kitada KIHO à 560 milles du premier

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