Après deux transatlantiques et 8025 milles parcourus, StMichel-Virbac est entré en chantier aujourd’hui à sa base lorientaise. Il s’agit du dernier grand chantier avant le départ du Vendée Globe dans moins de 5 mois. Jean-Pierre nous dresse la « joblist » du mois à venir.
« Il s’agit d’un chantier important qui apporte les dernières touches de fiabilité au bateau et de mise en configuration tour du monde. Le premier objectif est de remettre StMichel-Virbac en bon état après les chocs rencontrés avec des OFNIS lors des deux transatlantiques.
Le Team va vérifier les principaux organes du bateau : quille, safrans, gréement. On va faire une batterie de tests pour vérifier la structure. Nous allons remplacer le foil cassé lors de la New-York-Vendée, le tester et le fiabiliser.
La traversée a été longue mais on respecte le timing d’entrée en chantier. Le temps est compté jusqu’au départ du tour du monde. Cette semaine, je lance le chantier avec mon équipe, je débriefe des riches enseignements récoltés lors des deux transatlantiques. Ensuite j’ai prévu un programme de remise en forme du bonhomme pendant que mon StMichel-Virbac sera entre de bonnes mains. »
Pour préparer le Vendée Globe virtuel, un bon entrainement sur la Solitaire virtuelle vous permettra de retrouver vos automatismes sur votre souris et votre clavier. Vivre La Solitaire Bompard Le Figaro de chez soi, c’est possible grâce à Virtual Regatta. Le plus célèbre des jeux en ligne propose de participer à la plus mythique des courses au large en solitaire avec escales. Les inscriptions sont ouvertes avec – pour les plus accrocheurs – de superbes lots Eric Bompard à gagner.
Mais gagner une étape de La Solitaire Bompard Le Figaro en ligne promet d’être compliqué avec d’ores et déjà plus de 6 000 concurrents qui attendent le départ avec impatience. Le format de la compétition, avec des étapes courtes, intenses et souvent au contact des côtes, demande beaucoup d’engagement et le vainqueur virtuel – au même titre que celui qui est en mer – risque de ne pas beaucoup dormir pendant les 48 heures de compétition. Autre singularité de La Solitaire, elle se déroule en monotype et, comme l’explique Philippe Guigné, fondateur du jeu : « C’est dans ces conditions que le virtuel se rapproche le plus du réel ». Pour augmenter l’interaction, l’organisateur du jeu propose même des bateaux aux couleurs du partenaire titre.
Afin de récompenser les joueurs, la maison Bompard offre de nombreux lots aux couleurs de la course. A chaque étape, des tote bags et des bonnets en cachemire sont à gagner. Afin d’offrir une chance au plus grand nombre, ils seront tirés au sort parmi les 500 premiers sur la ligne d’arrivée.
Une première étape a été franchie pour Jean Le Cam en rassemblant déjà 360 000 € via sa campagne de crowdfunding sur Kisskissbankbank et la contribution de plus de 700 personnes. Cela va permettre à Jean d’acheter du matériel et des équipements pour continuer à armer son bateau « Hubert ».
Pour être certain de voir Jean Le Cam au départ du Vendée Globe, il reste encore au marin à trouver le budget qui lui permettra de couvrir les frais de fonctionnement et l’achat des voiles. La campagne de crowdfunding, au-delà d’avoir permis une partie de l’armement du bateau, a également généré des contacts avec des sociétés qui essaient de réunir des budgets pour financer le projet Vendée Globe. Difficile pour son équipe de communication de dire si Jean part où pas. A ce jour, il n’y encore aucune garantie qu’il parte sur le Vendée Globe. En revanche il y a des contacts avancés avec des partenaires qui pourraient contribuer à financer le montant restant.
Une bonne opération pour eux tant la notoriété et la cote de sympathie est bonne. C’est la dernière ligne droite et le temps presse pour mettre le bateau à l’eau.
New-York Vendée (Les Sables d’Olonne), Finish, Conrad Colman (100% Natural Energy) 12th, Les Sables d’Olonne 13 June 2016
Conrad Colman a franchi un pas de plus vers sa participation au Vendée Globe. Attendu sur la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne vers 16 heures, Pieter Heerema (No Way Back) fait route lui vers Lorient, son camp de base, après concertation avec la direction de course. La raison : un front froid qui devait passer au-dessus des Sables et qui rendait périlleuse son arrivée. Le foiler est en effet privé de l’usage de son moteur. S’il n’a pas officiellement abandonné, cela devrait être le cas dans les heures qui viennent.
Conrad Colman, lui, est arrivé au petit matin après 14 jours et près de 7 heures de course. Afin de s’accorder le temps de mettre son IMOCA60 en état de traverser une nouvelle fois l’Atlantique peu après son convoyage, au cours duquel il s’était qualifié pour le prochain Vendée Globe, le Lorientais d’adoption était parti une vingtaine d’heures après le départ officiel. « Je me suis mis hors course tout de suite à partir du moment où j’ai décidé de partir 24 heures après tout le monde, de façon à régler quelques derniers points techniques indispensables avant une transat. C’était une décision sage, ce qui n’est pas très habituel pour moi ! J’étais à la fois content de moi et déçu parce que les autres bateaux sont partis vite devant dans une super fenêtre météo. Je me suis senti un peu bête avec les voiles qui faisaient « flap flap » pendant trois jours… »
« Je reviendrai »
Lui, qui se dit plus « rouleur » que « sprinteur », a profité de la New York – Vendée (les Sables d’Olonne) pour prendre ses marques en vue du Vendée Globe, dont il espère prendre le départ en novembre prochain. Pour le coup, le démarrage de sa 7e transat en solitaire ou en équipage réduit s’est effectué en douceur : « Le bateau a accéléré tout seul dès que le vent est monté ! J’ai le bateau le plus vieux de la flotte et je m’étais dit que, si j’arrivais à en sortir une belle performance, ce serait extraordinaire ! Je suis super content. J’ai fait des moyennes de 18 nœuds malgré mes vieilles voiles, c’est une excellente surprise ! » Le chenal des Sables d’Olonne, que Conrad Colman a retrouvé avec plaisir, lui a rappelé sa victoire sur la Global Ocean Race, en 2012 sur son Class40, et lui a rouvert une fenêtre sur l’avenir : « Je m’étais alors dit qu’il faudrait que je revienne avec un bateau un peu plus long… Ça y est, je suis sur le bon chemin et j’espère que, dans quelques mois, je reviendrai ! »
Arrivee de Thomas Coville (FRA) a bord de "SODEBO ULTIM" a La Trinite sur Mer (FRA) apres avoir etabli un nouveau record de distance en solo sur 24h de 714 NM. @ Thierry Martinez
C’était cette semaine à bord du trimaran SODEBO ULTIM’ (31m de long/21,20m de large/hauteur de mât 35m). Après avoir établi mercredi 8 juin ce nouveau record de distance à la voile en 24H en parcourant en solitaire 714 milles* soit 1322 kilomètres à 29,75 nœuds de moyenne, Sodebo Ultim’ est arrivé en début d’après-midi en France à La Trinité–sur-Mer, son port d’attache.
Le skipper de Sodebo Ultim’ s’était élancé de New York le 6 juin dernier à 23h11 (heure française) avec l’objectif premier de tenter de reprendre le record de la Traversée de l’Atlantique en solitaire qui est détenu depuis juin 2013 par Francis Joyon avec un temps de 5 jours 2 heures et 56 min
Rapidement, les conditions météo se sont dégradées avec entre autre un passage délicat dans la zone des glaces. Thomas Coville et son routeur Jean-Luc Nélias, ont immédiatement adapté leur stratégie pour profiter d’une excellente fenêtre et réaliser un record de distance en solitaire sur 24H. Pari gagné !
Retour sur 24 heures express avec Thomas COVILLE à bord du trimaran SODEBO ULTIM’…
« 714 milles, une grande émotion »
«Quand Jean-Luc Nélias m’a annoncé « ça fait 714 ! » j’ai eu une bouffée d’émotion. J’en ai presque eu les larmes aux yeux. Etre tout seul à bord, tu ne le partages pas de la même manière avec l’équipe, mais c’était un super moment ! Mercredi c’était l’anniversaire de Jean-Luc, je n’avais pas grand chose à lui offrir, alors je lui ai donné 24H de ma vie, et on a eu un record, c’est un beau cadeau ! Pour lui, pour toute l’équipe et pour Sodebo, ça fait un bien fou. Nous sommes plusieurs marins à pouvoir le faire mais il faut trouver la bonne fenêtre, ce n’est pas si évident et il y a quelques endroits sur la planète où c’est possible. D’autres pourront faire une meilleure performance, mais le fait de l’avoir eu, c’est une super sensation !»
«Franchir la barre des 700 milles, c’est quelque chose d’unique ! »
« J’ai bien pensé à Romain Dumas, le pilote avec qui j’avais fait des tours sur le circuit du Mans. Faire un record des 24H ça doit être un peu comme quand tu gagnes Le Mans, que tu fais le meilleur chrono. A l’échelle de chacun, on a tous des records. Quand c’est emblématique dans un milieu, c’est génial d’affirmer cette sorte d’unicité. Et franchir la barre des 700 milles, c’est quelque chose d’unique ! C’est comme quand Renaud Lavillenie fait tomber le record de Boubka ou en athlétisme quand tu as la meilleure performance mondiale. Il y a 20 ans, quand je naviguais avec Laurent Bourgnon, on chassait les 500 milles, les progrès réalisés sont colossaux ! »
Le choix des 24H
« On regardait le record de l’Atlantique Nord. A cette époque de l’année, il est très dur à battre. Il aurait fallu être un peu plus patient mais nous avions des impératifs en Bretagne mi-juin.
La route nous emmenait proche de la zone des glaces, et il y en a pas mal qui se baladent. J’en ai vu au radar à 2 milles de Sodebo Ultim’ à la sortie du St Laurent. Il fallait faire environ 500 milles en distance supplémentaire pour éviter les glaces et ne pas aller là où les IMOCA se sont abîmés il y a 10 jours sur la New York-Vendée. Nous avons quand même été opportunistes car il y avait une chance. Au début du record, j’ai rencontré une transition avec une molle en sortie de New York. On a compris que l’Atlantique Nord serait un objectif compliqué à atteindre. Jean-Luc a été fin stratège, et on s’est tout de suite re-concentrés pour jouer les 24H. »
Conditions compliquées
« C’était osé de partir devant la tempête tropicale Colin. S’ajoutait à cela le trafic de pêcheurs important en sortie de New York, les cétacés et la glace. L’équation était bien complexe. J’étais tout le temps sur le qui-vive ! Les deux premières nuits, je n’ai quasiment pas dormi. Heureusement j’ai réussi à bien m’alimenter. A partir de mercredi, j’ai réussi à m’habituer au rythme et à faire de bonnes siestes.
Ça allait très vite avec des conditions de vent (25-33 nœuds de moyenne) et de mer soutenues! Dans la descente dans les vagues le compteur affichait 38-40 nœuds ! Ca ne s’arrêtait pas. Je faisais régulièrement des pointes à 42-43 nœuds. Pendant plus de 2 jours, je n’ai pas vu le soleil. Le temps est très nuageux et humide. Ça donne une sensation de vitesse encore plus impressionnante. Je suis super content du comportement de mon bateau : Sodebo Ultim’ est fiable, facile à manier, il passe bien les vagues, il n’est pas trop scabreux, je me sens très bien à bord. En tout cas, c’était un super entraînement pour cet hiver. »
Cette traversée de l’Atlantique était aussi l’occasion pour le skipper de Sodebo Ultim’ de s’entraîner en vue de sa prochaine tentative de record autour du Tour du Monde en solitaire. Thomas Coville sera en stand by cet automne à partir du 15 octobre 2016.
*cours d’homologation par le World Record Sailing Speed Council.
Yann Elies, skipper du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre 2015 @ Alexis COurcoux
Arrivé aux Sables d’Olonne ce dimanche à 4h36, Yann Eliès a bouclé la Transat New-York – Vendée en 11e position, moins d’une heure après Morvan Lagravière et à peine plus de 35 minutes après Jean-Pierre Dick.
« Heureusement qu’il y a eu cette petite course dans la course entre nous trois sinon, ça aurait vraiment été un chemin de Croix. Cela étant, je n’ai pas toujours été en mode course, je l’avoue. Une fois que j’ai su que j’avais ma qualif’ en poche pour le Vendée Globe, j’ai préféré assurer et repasser sur un mode plus proche du convoyage pour ramener le bateau dans le meilleur état possible », a commenté le Costarmoricain, forcément déçu de sa performance.
« Mon résultat est à milles lieues de ce que j’espérais et de ce que j’avais envie de faire. C’est pour cette raison qu’il y a énormément de déception aujourd’hui. Ca fait mal, mais cela confirme que je suis un compétiteur dans l’âme. A coup sûr, ça va me rester un moment en travers de la gorge mais cela va aussi me donner soif de revanche. Sur le Vendée Gobe, il n’y aura pas de deuxième chance. Il va falloir se remettre en question et se nourrir de tout ça pour aller de l’avant, en ressortir grandi. C’est un exercice que je connais, j’ai déjà eu à me relever », a assuré le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir, bien décidé à passer au plus vite à autre chose mais toutefois capable, même à chaud, de trouver quelques motifs de satisfaction concernant sa course. « Passer un peu plus de dix jours sur ces bateaux-là en solitaire, c’est toujours de l’expérience d’engrangée en vue du Vendée Globe. J’ai ainsi pu me rendre compte que mon bateau est globalement agréable à vivre et pas si difficile que ça à utiliser, mais aussi que dans les conditions où ça tartine, c’est-à-dire lorsqu’il y a plus de 20 nœuds de vent, ça devient vite humide et inconfortable. Il va falloir un peu bosser sur ces points-là dans les semaines qui viennent, afin que ce soit un peu plus vivable, mais aussi régler le problème de la voie d’eau que nous avons eue suite à la rencontre avec un OFNI peu après le départ afin d’éviter que cela ne se reproduise pas pendant le tour du monde », a conclu Yann Eliès.
Sailing World Cup Weymouth and Portland is the fourth of six Sailing World Cup regattas in the 2016 series. The Weymouth and Portland National Sailing Academy, London 2012s sailing venue, will welcome 380 Olympic sailors from 44 nations from 6-12 June. The Sailing World Cup is the final opportunity for sailors to lay down a marker before the Rio 2016 Olympic Games.
Dernière régate internationale rassemblant toutes les séries olympiques, l’étape de Coupe du monde de Weymouth & Portland a permis à tous les coureurs engagés, une ultime répétition avant les Jeux de Rio. Les Français terminent la compétition avec trois médailles : de l’argent pour Jonathan Lobert (Finn), et du bronze pour Mathilde de Kerangat (Laser Radial) et le binôme Billy Besson-Marie Riou, en Nacra 17.
C’était le dernier rendez-vous avant l’échéance olympique, et pour beaucoup l’occasion de tenter certaines choses et notamment de prendre des risques. A ce jeu-là, les 470 hommes et femmes ont perdu un peu de points avec des départs prématurés et autre disqualification. Mais ces erreurs, il vaut mieux qu’elles arrivent maintenant plutôt qu’au Brésil !
Et si les Championnes du monde en titre de 470 Camille Lecointre & Hélène Defrance (6e au général), sont entrées in-extremis en Medal Race (course finale réservée aux dix meilleurs du classement et où les points comptent double), les garçons ont joué de malchance et n’ont pas pu accéder à l’ultime régate (11e au général).
Autre ambiance du côté du Finn de Jonathan Lobert, avec une très belle médaille d’argent, à seulement 3 points du leader de la série, l’anglais Giles Scott, qui défendait ses couleurs à domicile.
Pour Jonathan, décidément très à l’aise sur le plan d’eau qui l’avait auréolé d’une médaille de bronze lors des Jeux de Londres 2012, la semaine a été plutôt bonne : « Nous n’étions pas très nombreux dans ma série, mais il y avait du niveau. Je pense que les futurs médaillés de Rio étaient là… Giles Scott signe une victoire, mais il n’a pas été insolent cette semaine, j’ai toujours été dans le match avec lui et sans ma disqualification à la 4e manche, j’aurais pu gagner, j’étais à la maison ici !», s’amuse Jonathan Lobert à l’issue de sa régate.
Après son camarade du Pôle France de La Rochelle, Mathilde de Kerangat s’est elle aussi élancée sur sa course finale. En deuxième position avant cette dernière course, la jeune femme, qui a fait preuve d’une concentration intense pendant toute la durée de la compétition, a tout donné pour conserver sa place sur le podium : « La régate s’est bien passée pour moi, cela a été une belle compétition sur l’ensemble de la semaine, j’ai réussi à être régulière dans le haut du classement. Cela fait un petit moment que je n’avais pas eu de médaille, cela fait du bien de renouer avec le podium, surtout à l’approche des Jeux Olympiques. Presque toutes mes concurrentes étaient présentes, c’est plutôt de bon augure. Nous avons eu des conditions de vent très léger, il y a eu beaucoup d’attente, ce n’est pas toujours simple à gérer mentalement, c’est crevant, mais je suis restée mobilisée toute la semaine. ».
Autre équipage à être resté mobilisé, les quadruples Champions du monde de Nacra 17 : Billy Besson & Marie Riou. Au pied du podium à la veille de la Medal Race, ils ont tout donné pour terminer aux avant-postes de leur dernière course, finalement 2emes de la Medal Race, ils gagnent une place dans le classement général et montent sur la 3e marche du podium !
Du côté des 49er et 49erFX, tous deux classés sixièmes, la semaine s’est plutôt bien déroulée, avec notamment deux victoires de manche pour Julien d’Ortoli & Noé Delpech.
FINN
1. GBR – Giles Scott – avec 13 points
2. FRA – Jonathan Lobert (SNO Nantes – Armée de Champions) – avec 16 points
3. SWE – Max Salminen – avec 21 points
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6. Fabian Pic (SR Rochelaises) – avec 30 points
LASER RADIAL 1. NED – Marit Bouwmeester – avec 40 points
2. CHN – Lijia Xu – avec 47 points
3. FRA – Mathilde de Kerangat (SR Rochelaises) – avec 51 points
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37. Amélie Riou (EV LOCQUIREC)
NACRA 17 1. GBR – Ben Saxton/Nicola Groves – avec 29 points
2. GER – Paul Kohlhoff/Carolina Werner – avec 32 points
3. FRA – Billy Besson (SNO Nantes – Armée de Champions) – Marie Riou (USAM Voile Brest – Armée de Champions) – avec 38 points
49ER 1. NZL – Logan Dunning Beck/Jack Simpson – avec 63,50 points
2. GBR – Dylan Fletcher-Scott/Alain Sign – avec 71 points
3. GBR – John Pink/Stuart Bithell – avec 73 points
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6. FRA – Julien d’Ortoli (YCPR Marseille) – Noé Delpech (YCPR Marseille / ENGIE) – avec 101 points
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9. FRA – Kevin Fischer Guillou – Yann Jauvin – avec 111 points
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21. FRA – Lucas Rual (SN Sablais) – Clément Pequin (SR Rochelaises)
24. FRA – Hugo Fredigucci (SN Leman Français) – Virgil Aubriot (ASPTT Meyzieu Decine)
49ER FX 1. GBR – Charlotte Dobson/Sophie Ainsworth – avec 23 points
2. NZL – Alexandra Maloney/Molly Meech – avec 24 points
3. SWE – Julia Gross/Cecilia Jonsson – avec 35 points
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6. FRA – Sarah Steyaert (CN Châtelaillon) – Aude Compan (CV Marseillan) – avec 46 points
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10. FRA – Lili Sebesi (YCPR Marseille) – Albane Dubois (YC Bray Dunes) – avec 63 points
470 F 1. GBR – Hannah Mills/Saskia Clark – avec 24 points
2. GBR – Sophie Weguelin/Eilidh McIntyre – avec 34 points
3. GBR – Amy Seabright/Anna Carpenter – 34 points
…
8. GRA – Camille Lecointre (SR Brest – Armée de Champions) – Hélène Defrance (ASPTT Marseille/ ELENGY – Armée de Champions) – avec 56 points
470 H 1. CRO – Sime Fantela/Igor Marenic – avec 32 points
2. ESP – Jordi Xammar/Joan Herp – avec 32 points
3. GBR – Luke Patience/Chris Grube – avec 36 points
…
11. FRA – Sofian Bouvet (SR Antibes / ENGY) – Jérémie Mion (SR Havre) – avec 65 points
TEAM YACHTING co-organise cette année, en partenariat avec le chantier CNB, le rendez-vous annuel des propriétaires autour d’un week-end de régate.
Entre Bonifacio et Poltu Quatu en Sardaigne avec les bouches de Bonifacio, les archipels des Lavezzi et de la Maddalena comme terrain de jeu, cette 8éme édition va réunir une vingtaine de CNB 60 et 76.
Régate, convivialité et festivités seront au rendez-vous !
Team Yachting lance ainsi, avec ce nouveau partenariat, sa saison 2016 qui s’annonce riche en événements :
24éme édition des voiles du froid à Lorient
Régates d’entreprises en Méditerranée
America’s cup à Toulon
11/06/16 - Chicago (USA) - 35th America's Cup Bermuda 2017 - Louis Vuitton America's Cup World Series Chicago - Racing Day 1
‘Windy city’ aura été à la hauteur de sa réputation aujourd’hui lors du ‘Super Sunday’ des LVACWS à Chicago avec des conditions météo idéales sur le Lac Michigan. Les six AC45 engagés dans cette troisième épreuve de l’année du circuit ont assuré du grand spectacle en foilant devant plus de 200 000 spectateurs venus au cours du week-end et près de 1000 bateaux, un record d’affluence selon les organisateurs.
Artemis Racing, le défi suédois remporte cette épreuve disputée pour la premiere fois sur un lac, en 165 d’existence du plus vieux trophée sportif et international au monde. Les très belles – et surtout régulières – performances du team nordique, dont font partie les Français Loïck Peyron, Julien Cressant et Michel Kermarec, auront eu raison de celles de Ben Ainslie Racing et de SoftBank Team Japan à leurs côtés sur le podium. Aujourd’hui comme chaque dimanche du circuit, tous les points cumulés comptaient doubles et ainsi que pour la finale de 2017 aux Bermudes qui se jouera dans un an exactement.
Lors de la première course du jour, les britanniques de Ben Ainslie Racing ont été tout simplement intouchables et impériaux du départ à l’arrivée.
Durant la seconde manche, les Français de Groupama prennent un superbe départ en tête mais Franck Cammas et ses hommes se font rapidement rattraper par Artemis Racing qui franchira la ligne en tête. L’équipage tricolore termine avant-dernier au nez des Japonais. Ce sera malheureusement leur meilleur résultat d’une journée à oublier pour le Team France et qui devra rapidement apprendre de ses erreurs.
Enfin, au cours de l’ultime match, l’équipe nippone de SoftBank Team Japan a tiré son épingle du jeu grâce à une série de pénalités imposées à trois équipes navigant hors zone de course (Groupama Team France, Oracle Team USA et Ben Ainslie Racing).
Emirates Team New Zealand termine quatrième de l’épreuve mais maintient toujours sa place de leader au classement général de l’épreuve. Enfin, le Defender n’aura pas brillé lors de la deuxième étape américaine du circuit. Leur chavirage de vendredi lors de la course de réserve comptabilisée hier pour cause d’absence de vent et une contre-performance aujourd’hui les classe avant-derniers devant Groupama Team France qui aura souffert d’un certain déficit de compétitivité et de choix tactiques surprenants.
Le circuit des LVACWS s’envole désormais vers l’Europe ! Rendez-vous la fin du mois prochain pour l’étape anglaise à Portsmouth les 23 & 24 juillet puis à Toulon les 10 & 11 septembre.
Résultats des Louis Vuitton America’s Cup World Series à Chicago :
(Points cumulés par course – total des points)
1 Artemis Racing – 9, 18, 20, 14 – 61
2 Land Rover BAR – 6, 20, 14, 18 – 58
3 SoftBank Team Japan – 10, 16, 10, 20 – 56
4 Emirates Team New Zealand – 7, 12, 16, 16 – 51
5 ORACLE TEAM USA – 5, 14, 18, 12 – 49
6 Groupama Team France – 8, 10, 12, 10 – 40
Classement général des Louis Vuitton America’s Cup World Series :
1 Emirates Team New Zealand – 295 points
2 Land Rover BAR – 285 points
3 ORACLE TEAM USA – 285 points
4 Artemis Racing – 262 points
5 SoftBank Team Japan – 259 points
6 Groupama Team France – 234 points
Le catamaran Ladycat powered by Spindrift racing, barré par Xavier Revil, remporte la 78ème édition de la plus importante régate en bassin fermé au monde sur le Lac Léman en Suisse. Ils étaient plus de 520 voiliers de toutes tailles et catégories représentant 8 nationalités à s’élancer dans cette course mythique reliant Genève à Le Bouveret (aller-retour) sur 123 km. Après 8h31’10’’ de navigation dans des conditions météo capricieuses, Ladycat a franchi la ligne d‘arrivée en première position devant Alinghi et Mobimo. Cette nouvelle victoire du team Spindrift au Bol d’Or Mirabaud vient s’ajouter à celles de 2010 et 2014 avec Dona Bertarelli à la barre.
Dans le trio de tête tout au long du circuit
Ce matin à 10h, les 520 monocoques et multicoques ont pris le départ de cette nouvelle édition du Bol d’Or Mirabaud sous le soleil de Genève. Le catamaran Ladycat aux couleurs de Spindrift effectue un très beau départ qui lui permet de mener la course jusqu’au milieu du lac et d’enrouler la première bouée au Bouveret après un peu plus de 4 heures de course avec seulement quelques minutes de retard sur Alinghi.
La pluie a ensuite sévi toute l’après-midi mais n’a en rien altéré le palpitant spectacle qui se jouait sur le plan d’eau. La course retour a été tout particulièrement sportive et tactique, tenant les équipes et les spectateurs en haleine jusqu’à la ligne d’arrivée. Près d’Evian, les deux teams en tête Spindrift et Alinghi, dans un mouchoir de poche avec seulement 0,1 mille d’écart, se sont lancés dans un enchaînement de virements de bord en quête du vent le plus favorable. Après de bons choix tactiques, le team Spindrift a su saisir une opportunité et ainsi récupérer le vent au près jusqu’à l’entrée dans le petit lac, le menant ainsi à la victoire au terme de 8h31’10’’ de navigation. Avec cette nouvelle victoire sur le Bol d’Or Mirabaud, Spindrift maintient sa place de leader au classement provisoire du D35 Trophy 2016.
Xavier Revil, barreur sur Ladycat, revient sur les moments clés de la course
« Nous avons fait un beau départ qui nous a mené sur le devant de la scène puis au retour nous étions deuxièmes à l’attaque juste derrière Alinghi puis nous avons réussi un coup assez incroyable, Erwan Israël notre tacticien nous propose de faire un « Faux jib » c’est à dire de faire croire à l’adversaire que nous allions empanner mais ne pas le faire. Nous avons commencé et ils sont tombés dans le piège, ils ont empanné et nous avons pu reprendre le bon côté du plan d’eau. La suite s’est bien déroulée et le vent s’est levé. Il y a eu une très belle bataille sur l’eau entre les D35 et les autres bateaux. Toute l’équipe a fait un travail fabuleux sur toute la course. Nous avons pris beaucoup de plaisir à naviguer sur Ladycat. C’était un grand moment et nous sommes très contents que Dona Bertarelli soit venue à l’arrivée pour nous féliciter et nous remercier. »
Une troisième victoire du Bol d’Or pour le team Spindrift
Avec cette nouvelle victoire sur le Bol d’Or Mirabaud, Spindrift racing rajoute pour la 3e fois son nom au très prisé palmarès de cette course emblématique. Présent sur le circuit depuis 2007, le D35 Ladycat s’est plusieurs fois illustré sur ce parcours en remportant la course à deux autres occasions, l’une en 2010 et l’autre en 2014 où le team, barré par Dona Bertarelli, avait effectué la traversée en un temps record de 5 heures et 38 minutes. Dona Bertarelli est d’ailleurs la première femme à avoir remporté la mythique course.
Dona Bertarelli revient sur cette belle course et victoire du team Spindrift :
« La chance n’a pas eu sa place sur cette édition du Bol d’Or Mirabaud. L’équipe a très bien navigué et c’est une course qui a été bien menée tactiquement et sportivement du début à la fin. Une véritable épreuve de match race s’est installée entre Ladycat et Alinghi, qui ont tous deux su faire preuve de combativité et de ténacité jusqu’au bout, avec une victoire finale pour notre catamaran noir et or qui a réussi à tirer magistralement son épingle du jeu. Depuis 2011, avec Yann, nous avons construit et mis en place une équipe solide et compétitive que nous avons formée, qui véhicule nos valeurs et nous sommes aussi fiers de ce résultat que si nous avions été à bord. J’ai gagné cette course avec un équipage féminin en 2010, je l’ai gagnée quatre ans après aux couleurs de Spindrift et cette année je peux dire que je ressens le même bonheur pour tout le travail accompli. Que ce soit en tant que navigatrice, que chef d’équipe cette année ou encore pour toute l’équipe Spindrift racing, je suis très fière de cette victoire sur cette course mythique. »
Classement D35 du Bol d’Or Mirabaud 2016
1: Ladycat powered by Spindrift racing
2: Alinghi
3: Mobimo
4: Team Tilt
5: Okalys
6: Realteam
7: Swisscom
8: Racing Django
9: Ylliam Comptoir Immobilier
10: Zen Too
Classement du D35 Trophy à l’issue du Bol d’Or Mirabaud
1: Ladycat 10 pts
2: Alinghi 19 pts
3: Team Tilt 21 pts
4: Swisscom 25 pts
5: Mobimo 28 pts
6: Realteam 33 pts
7: Okalys 33 pts
8: Racing Django 35 pts
9: Ylliam Comptoir Immobilier 35 pts
10: Zen Too 36 pts
Équipage Ladycat powered by Spindrift racing pour le Grand Prix d’Ouverture :
Xavier Revil, barreur
Erwan Israël, tacticien
Jacques Guichard, régleur voile d’avant
Malo Bessec, numéro un
Benjamin Amiot, numéro deux
Fred Moreau, chariot