Photo sent from the boat Spirit of Yukoh, on November 30th, 2016 - Photo Kojiro Shiraishi
Photo envoyée depuis le bateau Spirit of Yukoh le 30 Novembre 2016 - Photo Kojiro Shiraishi
À 03h40 (heure française) ce dimanche 4 décembre, Kojiro Shiraishi, skipper du bateau Spirit of Yukoh, contactait son équipe à terre pour l’informer d’une avarie survenue sur le mât de son monocoque Spirit of Yukoh. Alors que le bateau naviguait dans un vent d’environ 20 noeuds, Kojiro, à l’intérieur du bateau, a entendu le mât se casser. Il était 03h30 (heure française). Kojiro est depuis monté dans le mât pour pouvoir extraire la partie cassée et la désolidariser du gréement. L’opération a été réussie avec succès.
Kojiro et son équipe à terre ont constaté qu’il était impossible de réparer le mât et annoncé officiellement à la direction de course, ce dimanche matin à 08h30 UTC, qu’il abandonnait la course.
Les mots de Kojiro : “À 03h30 UTC, j’ai entendu le bruit de mon mât cassé. Je suis vite allé voir dehors pour m’apercevoir que le mât s’était cassé au niveau de la deuxième barre de flèche. J’ai pu monter dans le mât pour désolidariser la partie cassée du gréement. Je ne suis pas blessé, je n’ai pas besoin d’assistance, et je fais route vers Cape Town. Je tiens à m’excuser auprès de toutes les personnes qui m’ont suivi et encouragé jusque-là et merci à tous mes sponsors de m’avoir accompagné dans cette belle aventure”.
Tous les sponsors du projet sont soulagés que Kojiro n’a pas été blessé durant cette avarie. Il souhaite que Kojiro rentre en sécurité à Cape Town et restent à ses côtés pour de prochaines aventures.
Le MOD70 Phaedo3 de Lloyd Thornburg remporte la course transatlantique du RORC pour la deuxième fois consécutive et cette fois-ci devant le MOD70 Maserati de Giovanni Soldini.
On attendait cette confrontation entre les deux MODs et le premier match est à l’avantage de Phaedo.
Le MOD70 américain a terminé le parcours en 6 jours 13 heures 39 minutes et 55 secondes. Bien que l’équipe ait été en dehors de son record de course l’année dernière (5 jours 22 heures 46 minutes 03 secondes), Phadeo3 est bien en avance sur l’italien Maserati de Giovanni Soldini, qui devrait terminer la course plus tard dans la nuit.
Le skipper de Phaedo3, Brian Thompson : “Nous avons eu une excellente dernière journée avec 15-17 nds; Doux et clair, et alors que nous approchions de la Grenade, un beau croissant de lune et Vénus qui s’établissait à l’ouest devant nous. Nous sommes arrivés trois ou quatre heures après le coucher du soleil. Nous avons hâte de retrouver Maserati pour les 600 milles à Antigua. Ce fut une belle course. ”
A noter sur la course, le Class40 Campagne de France en tête de sa classe devant Eärendil
L’équipe de Phaedo3
Brian Thompson
Pete Cumming
Miles Seddon
Kelvin Trautman
Paul Allen
Henry Bomby
A 03h40 (Heure Française) ce Dimanche 4 Décembre, Kojiro Shiraishi, Skipper du bateau Spirit of yukoh, contactait son équipe à terre pour l’informer d’une avarie survenue sur le mât. Alors que le bateau Spirit of yukoh naviguait sans trop de vent, Kojiro à l’intérieur du bateau a entendu le mât du bateau se casser vers 0330 (Heure Française). Le mât s’est cassé au-dessus de la 2é barre de flèche. Kojiro va bien, il reste en contact avec son équipe à terre pour évaluer les dégâts, et la possibilité de poursuivre la course.
Kojiro Shiraishi avait indiqué en fin de journée que le vent était encore monté d’un cran (35-40 nœuds) et qu’il était passé sous J-3 (foc de brise) et trois ris dans la grand-voile.
Le vent puissant qui règne sur quasiment l’ensemble des mers du Sud a provoqué plusieurs avaries : Jérémie Beyou (Maître CoQ) a dû affaler sa grand-voile dans la nuit suite à un problème de chariot de têtière de grand-voile : il fait route vers le Nord-Est, direction l’île d’Amsterdam au milieu de l’océan Indien, pour intervenir sur une mer moins agitée. Arnaud Boissières (La Mie Câline) a aussi connu le même souci pendant la nuit, à 350 milles dans le Sud-Ouest de l’Afrique du Sud alors que le vent reste maniable (25-30 nœuds) mais que la mer s’est profondément creusée. Enfin à Cape Town, Vincent Riou (PRB) est reparti samedi en milieu de matinée d’Afrique du Sud avec une partie de son équipe technique en direction de la Bretagne.
Arnaud Boissières (La Mie Câline) : « Je m’apprête à bricoler : dans la nuit, mon chariot de têtière de grand-voile s’est désolidarisé du mât. J’attends que le vent mais surtout la mer se calme pour intervenir. Le jour se lève ici et il faut que je descende la voile entièrement afin de changer le chariot… La brise est très irrégulière depuis hier soir quand le front est passé : il n’y a pas tant de vent que ça (25 nœuds), mais la mer est vraiment très mauvaise. Il faut que je trouve le moment aujourd’hui : je vais déjà ralentir… J’ai une pièce de rechange (un chariot à billes tout neuf) mais j’espère que cette avarie n’a pas endommagée le rail de grand-voile. En fait, j’ai enchaîné trois empannages hier et le dernier a été un peu plus violent, mais je n’ai pas entendu de bruit : c’est en regardant la grand-voile sous deux ris et foc de brise devant, que je me suis aperçu qu’il y avait un problème. J’ai été surpris par la mer qui était très formée et chaotique. »
On apprenait à 20h que Jérémie Beyou avait subie une avarie de Grand-voile sur Maitre CoQ. Décidément, Jérémie aura souffert le martyre sur ce Vendée en enchaînant les problèmes techniques. Il y a 48h, il avait eu un problème de hook qu’il avait finalement réusi à régler.
A 20h heure française ce samedi 3 décembre 2016, Jérémie Beyou, skipper du 60 pieds IMOCA Maître CoQ 5ème du Vendée Globe, contactait son équipe à terre pour l’informer d’une avarie à bord du bateau.
Suite à un problème technique survenu dans 30 nœuds de vent, la grand-voile de Maître CoQ s’est affalée. Celle-ci est actuellement sécurisée sur la bôme. Jérémie navigue sous J3.
Le skipper de Maître CoQ est en sécurité. Il change de cap pour sortir de la dépression et évaluer la situation.
Il y avait beaucoup de monde ce samedi matin à la conférence du Tour de France à la Voile. Preuve du succès de ce nouveau format initié par ASO dont la prochaine édition fêtera ses 40 ans et qui risque d’atteindre un nombre record de participants. C’était également l’occasion pour le Team Lorina largement dominateur cette année de remetter en jeu son trophée.
En 1978, Bernard Decré créait le Tour de France à la Voile qui, pour sa première édition, avait caboté sur le Canal du Midi pour rejoindre la Méditerranée. Pendant près de 40 ans, les grands noms de la voile se sont succédé sur cette épreuve mythique. Eric Tabarly, Michel Desjoyeaux, Jean-Pierre Dick, Isabelle Autissier et plus récemment Franck Cammas, François Gabart, Armel Le Cléac’h ou encore Loïck Peyron ont participé à la notoriété et au développement de l’une des plus grandes épreuves sportives estivales.
Huit bateaux officiels ont fait l’histoire du Tour depuis 1978, avec une ligne intangible : la monotypie. Sur le Tour de France à la Voile, ce sont les marins, et non pas les bateaux, qui font la différence.
Evénement phare de la voile tricolore, le Tour sillonne les côtes françaises depuis quatre décennies et met en lumière les lieux iconiques de notre littoral. Cette longévité exceptionnelle sera saluée tout au long du mois de juillet à terre comme en mer.
Cinq nouveaux Actes pour 2017
Cette année encore, le Tour de France à la Voile fera escale sur les plus belles côtes françaises. Après une édition 2016 à forte consonance méditerranéenne, le parcours 2017 fera la part belle au Nord et à l’Ouest. Deux escales normandes sont au programme : à Fécamp d’abord puis à Jullouville, et sa grande plage, qui accueillera pour la 1ère fois le Tour de France à la Voile. La Manche, deuxième département littoral de France, sera donc à l’honneur. Cette grande première est possible grâce au Diam 24 qui permet désormais de déployer des Paddocks techniques directement sur les plages, en plus des accueils traditionnels au Port. A noter que le clou de l’Acte de Jullouville sera un raid côtier inédit dans la baie du Mont Saint-Michel !
Puis direction la Bretagne et la sortie du Golfe du Morbihan avec Arzon et le port du Crouesty et un côtier qui se déroulera en baie de Quiberon. La caravane estivale prendra ensuite ses quartiers aux Sables d’Olonne, port mythique du Vendée Globe, avant de filer en Méditerranée. Le Tour de France à la Voile retrouvera Le Grau du Roi-Port Camargue qui l’accueille pour la 12ème fois.
Les autres actes de ce Tour 2016 étaient déjà villes hôtes l’an dernier : Dunkerque (Grand départ pour la 31ème fois !), Roses, Marseille et Nice, qui accueillera la Grande Arrivée pour la quatrième fois consécutive.
Un plateau étoffé et hétéroclite
C’est ce qui fait la richesse du Tour et cela sera encore vrai cette année : professionnels et amateurs, marins expérimentés du monde de la course au large, de l’olympisme ou du match racing et jeunes talents de la voile, tous seront réunis pour fêter cette 40ème édition. Les inscriptions ne sont ouvertes que depuis lundi dernier mais déjà les dossiers sont nombreux. On peut s’attendre en 2017 à un record de participation en Diam 24.
Dominant sans partage le Tour l’été dernier, le Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (Quentin Delapierre et Matthieu Salomon) viendra remettre son titre en jeu avec, à ses côtés, l’équipage amateur Lorina Mojito – Golfe du Morbihan. Le CER de Genève, mené par Elodie-Jane Mettraux fera son grand retour avec deux bateaux en compétition et signera sa 30ème participation au Tour de France à la Voile. Le COYCH de Hyères associé au Yacht Club de Toulon ainsi que la SNBSM reviendront également disputer l’épreuve estivale.
Toujours plus tourné vers l’international, le Tour de France à la Voile accueillera le Team anglais de Piers Hugh Smith et le duo polonais formé par Piotr Weltrowski et Filip Walczak. Ceux qui avaient profité du tour à terre l’an dernier pour engendrer des connaissances sur l’épreuve seront cette fois sur l’eau pour défendre les couleurs de la Pologne.
Récemment double médaillé d’or aux Jeux Paralympiques, Damien Seguin courra à nouveau sous les couleurs de la Fondation FDJ.
Coureurs au large de renom, Kito de Pavant et Bernard Stamm ont également annoncé leur participation au Tour de France à la Voile 2017. Notons enfin la présence de Sofian Bouvet (7ème des JO de Rio en 470). Il sera pour la première fois barreur d’un Team sur le Tour, le Team SFS qui aura pour manager, Lionel Péan (vainqueur notamment de la Whitbread, ex-Volvo Ocean Race en 1986).
Une formule sportive confirmée
Après la révolution du Diam 24 en 2014 et les évolutions du format sportif en 2016, cette 40ème édition sera celle de la confirmation. Alternance de raids côtiers et de stades nautiques, départs sous pavillon noir, Super Finale, la nouvelle formule du Tour a fait ses preuves l’an dernier. Plébiscitée par les équipages, elle sera renouvelée à l’identique cette année.
A noter : la création d’un classement féminin pour les Teams 100% féminins afin d’améliorer la mise en avant de ces équipages et de soutenir la présence des femmes sur le Tour de France à la Voile.
ILS L’ONT DIT
Jean-Baptiste Durier, Directeur du Tour de France à la Voile : « Nous allons fêter la 40ème édition du Tour de France à la Voile. Nous sommes très fiers de cet héritage. Nous avons choisi en 2015 de réinventer le Tour, de le faire évoluer vers la voile du futur, plus rapide, plus spectaculaire et plus proche du public dans la lignée de la Coupe de l’America. Cette nouvelle formule a été largement plébiscitée par tous les acteurs de l’écosystème du Tour : coureurs, sponsors, medias et bien sûr le public très nombreux à nous retrouver au moins de juillet. De Dunkerque à Nice, nous attendons en 2017 des centaines de milliers de spectateurs pour rencontrer les équipages et suivre la trentaine de bateau qui offrira un show nautique extraordinaire ! »
Matthieu Salomon & Quentin Delapierre, Lorina Limonade-Golfe du Morbihan, vainqueurs en 2016
« Après notre victoire en 2016, nous remettons tout à plat. Il y a des superbes équipes qui vont arriver sur ce bel événement alors nous repartons tous à zéro. Il va falloir se remettre au travail pour essayer de faire aussi bien voire un petit peu mieux ! »
Le premier Championnat des Flying Phantom Series a été remporté par Thibaut Vauchel, Benjamin Lamotte et David Fanouillere, de l’équipe du Défi Solidaires en peloton qui ont été sacrés Champions 2016 au Salon Nautique de Paris ce samedi sous des applaudissements nourris au cours d’une cérémonie parfaitement organisée, en présence de toute la classe et de son président Thomas Normand.
Présent sur toutes les épreuves, l’équipe Solidaires en peloton n’a cessé de progresser tout au long de l’année sur un circuit qui se rôdait pour la première fois cette année avec 5 épreuves (Cannes, Genève, Malcezine, La Baule et Marseille). Le niveau était relevé avec 23 équipes internationales présentes sur le circuit dont des Suisses, des Américains, des Allemands et des Anglais.
Tim Mourniac et Tom Laperche de l’ENVSN terminent seconds non sans avoir démérités en remportant les deux dernières épreuves. Les Américains John Tomko et Jonathan Atwood sur Lupe Tortilla complètent le podium à la 3e place.
Alex Udin, le CEO de Phantom International a remis le prix à l’équipe sur le stand du chantier qui présente en avant-première au Nautic de Paris le Flying Phantom Essentiel, la version freeride du Flying Phantom actuel. Une version moins performante que le Flying Phantom actuel mais plus abordable techniquement et financièrement et que nous avons présenté ici avec Cuplegend Magazine.
L’année prochaine, les Flying Phantom Series prendront leur envol en s’inscrivant en avant-première sur certaines épreuves des Extremes Sailing Series en collaboration avec OC Sport et avec deux épreuves françaises dédiées Flying Phantom Series dont la première se tiendra à La Baule du 25 au 28 mai. Guillaume Semblat, le CEO d’OC Sport, se réjouit de pouvoir intégrer les Flying Phantom aux ESS. “Une bonne façon de pouvoir faire monter des équipes vers les GC32 et le circuit pro”. Le calendrier définitif sera publié sur le site des Flying Phantom Series prochainement.
L’arrivée dans le Sud n’a pas été de tout repos pour Éric Bellion. Le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène s’est révélé être un océan de doutes. Epuisé, déshydraté et bourré d’appréhension à la vue de ce Sud tant attendu, Éric a songé à « mettre le clignotant à gauche » au Cap de Bonne Espérance. Quatre jours plus tard, et alors que l’Indien se rapproche d’heure en heure, l’état d’esprit à bord a changé du tout au tout. « Ce ne sont pas des endroits où l’on va sans avoir peur » rappelle le skipper aujourd’hui. Il a pris la décision de poursuivre grâce à un soutien sans faille de son entourage. Desjoyeaux, Goodchild* et des gens très proches l’ont rassuré sur ses capacités à mener cette histoire à son terme. Alors qu’une première dépression est passée hier et qu’une seconde – avec des vents de 35 nœuds – s’apprête à le cueillir dans les heures à venir, Éric est plus concentré que jamais et découvre « l’aventure dans l’aventure » que symbolise ce grand Sud.
Les latitudes évoluent et la manière de naviguer aussi. L’ordinateur, qui donnait en permanence la position des concurrents il y a peu, est maintenant éteint la majeure partie du temps. « Je me détache de plus en plus de la compétition » explique Éric qui mesure combien il est dangereux de vouloir « faire comme les autres » dans ces zones hostiles. Le réveil ultra strident, insupportable, est lui aussi relayé aux oubliettes pour permettre un repos plus réparateur. C’est donc un skipper plus que jamais à l’écoute de son bateau qui se prépare à rentrer, dans moins de 48 heures, dans l’océan indien.
* Sam Goodchild était le co-skipper d’Eric sur la dernière Transat Jacques Vabre
« Je me prépare pour la deuxième dépression. Je reste concentré car c’est une découverte. Je ne me suis jamais pris autant de vent en étant seul à bord. Jusqu’ici ça s’est bien passé. J’y suis allé très prudemment. C’est en forgeant qu’on devient forgeron ! Quand tu vois cette grosse masse qui t’arrive dessus, que tu reçois les alertes de la direction de course, tu sais que tu vas avoir de l’air et il faut réduire à temps pour ne pas être dépassé. En ce moment, je me traine, mais ça va arriver dans la nuit et monter à 35 nœuds. Ça va pousser ! Mardi dernier, je n’étais pas bien. J’avais de l’appréhension et de la fatigue. Ça n’est pas rien d’arriver dans ces mers là en solo et ça m’a sauté à la gueule. Ce ne sont pas des endroits où l’on va sans avoir peur. A chaque fois, ce sont des sauts de fou pour moi. Tu remets tout dans la balance. J’ai eu pas mal de gens qui m’ont écrit. Michel Desjoyeaux, Sam (Goodchild, ndlr) ainsi que des intimes et ils m’ont rappelé que j’étais capable de le faire et que je risquais de m’en vouloir si j’arrêtais. J’ai donc pris ma décision. Je fais un pas, puis un deuxième et ainsi de suite. Je ne veux pas avoir de regrets mais je ne veux pas non plus me mettre en danger.
Je suis encore plus déconnecté de la compétition qu’avant. C’est l’aventure dans l’aventure qui commence. On a quitté notre zone de confort. L’ordinateur est presque tout le temps éteint maintenant. Je ne suis pas un compétiteur. Pour être en phase avec moi-même, j’ai besoin de décrocher de ce que fait le reste du peloton. Je ne veux pas faire comme les autres. Je suis beaucoup moins rivé à l’écran et je n’utilise plus le réveil. Je n’ai que les alarmes en cas de vent plus fort ou d’éléments particuliers. J’arrive à me caler un peu plus. Je fais des rêves. Ça n’est pas encore l’harmonie que je recherche mais ça viendra plus tard, quand j’aurai eu du vent fort. »
Alors qu’il revenait en profitant d’une bonne dépression, Jean-Pierre Dick s’est mis à la faute hier en fin de journée, StMichel-Virbac en naviguant dans la zone interdite des glaces. Il a parcouru 44 milles dans cette zone interdite. StMichel-Virbac est repassé par son point d’entrée à 0h10 (heure française) dans la zone interdite et a réparé sa faute. Il a repris sa route vers le nord-est. Il a certes perdu du terrain mais conserve toujours la 7ème place.
Jean-Pierre n’avait pas la voix des grands jours au téléphone ce matin avec son équipe :
« Bonjour, je tiens à m’excuser auprès de mon équipe et de mes sponsors. Cette erreur n’est pas admissible à ce niveau. J’ai fait une grosse erreur : j’avais la ligne en tête mais ce n’était pas les bons points qui étaient rentrés. Je n’ai pas pris en compte la dernière version des fichiers de mise à jour de la porte des glaces. Je me suis emmêlé les pinceaux dans les 4 mises à jour.
La course continue, je regarde devant. Il y a 16 250 milles à parcourir et des coups stratégiques à jour, le bateau et le bonhomme vont bien. Je vais naviguer dans une zone de vent fort près de la zone des glaces puis au nord des Kerguelen. Il va falloir rester vigilant ! C’est le moins que je puisse dire… »
Classement à 9h:
1 – Armel Le Cléac’h – Banque Populaire VIII à 14 240,9 milles de l’arrivée
2 – Alex Thomson – Hugo Boss à 2,5 milles du leader
3 – Sébastien Josse – Edmond de Rothschild à 495,4 milles du leader
6 – Yann Eliès – Queguiner à 1 683,9 milles du leader
7 – Jean-Pierre Dick- StMichel-Virbac à 2009,7 milles du leader
Le parcours de cette 11ème édition, a été dévoilé à l’occasion du Nautic de Paris. Six étapes du Nord au Sud de la Bretagne, soit près de 320 milles à parcourir en 7 jours. Une semaine de course intense à laquelle les Figaristes répondent présents tous les deux ans depuis 1997. L’édition 2017 aura du caractère, les 5 parcours côtiers, dont un parcours de nuit et deux tours d’îles (Brehat, Groix), s’annoncent tactiques et techniques pour les 25 à 30 duos attendus.
Les Figaristes ne bouderont pas leur plaisir. Plus habitués aux épreuves en solitaire, les marins engagés sur le Tour de Bretagne à la voile pourront profiter de la course pour tester et atteindre de nouvelles expériences et performances en double.
D’une édition à l’autre, le Tour de Bretagne a la même ambition, celle qui fait son succès : rassembler les inconditionnels du circuit pour une semaine de sport, de plaisir et de partage. Une promesse qui attire les skippers, qu’ils soient professionnels ou amateurs, ténors ou bizuths du circuit Figaro Bénéteau.
Thierry Chabagny 9 participations, vainqueur en 2005 : “J’ai beaucoup de plaisir à naviguer en Bretagne ! Le Tour est complexe, c’est souvent très stratégique !”
Une grande nouveauté
Pour cette 11ème édition le Tour de Bretagne s’inscrit au calendrier du Championnat de France Elite de Course au Large (professionnel et amateur). Afin de permettre à davantage de coureurs de participer au championnat, la classe Figaro Bénéteau a décidé de l’ouvrir à des courses qui ne se courent pas en solitaire. Le Tour de Bretagne à la Voile, dernière épreuve du Championnat, sera aussi la seule à se jouer en double ; une nouveauté qui génèrera certainement un plateau sportif riche et varié.
La 11è édition du Tour de Bretagne à la Voile, créé en 1997, se déroulera du 26 août au 2 septembre 2017.
L’essentiel de l’édition 2017 :
6 villes-étapes, témoignage de l’hospitalité des ports bretons
7 jours de course
5 Départements pour les villes-étapes
25-30 Duos attendus
2 tours d’îles (Bréhat et Groix)
Le parcours du Tour de Bretagne 2017
26 août – Saint-Malo
26 août : départ vers Lézardrieux
26 – 28 août – Lézardrieux
26 août : arrivée des concurrents
27 août : tour de l’île de Bréhat
28 août : départ vers Camaret-sur-Mer
29 – 30 août – Camaret sur Mer
29 août : arrivée des concurrents
30 août : départ vers Larmor Plage
30 août – 1er septembre – Larmor Plage
30 août : arrivée des concurrents
31 août : Tour de l’île de Groix
1er septembre : départ vers la Baie de Quiberon
1er – 02 septembre – Baie de Quiberon
1er septembre : arrivée des concurrents
02 septembre : départ vers Piriac sur Mer
02 septembre – Piriac sur Mer
02 septembre : arrivée des concurrents et remise des prix
Podium de la 10ème édition en 2015 :
1er : Corentin Douguet et Christian Ponthieu (Sofinther – un maillot pour la vie)
2ème : Thierry Chabagny et Frédéric Duthil (Gedimat)
3ème : Yoann Richomme et Quentin Delapierre (Skipper Macif)
Les précédents vainqueurs :
2015 : Corentin Douguet et Christian Ponthieu (Sofinther – un maillot pour la vie)
2013 : Fabien Delahaye – Paul Meilhat (Skipper Macif)
2011 : Morgan Lagravière – Gildas Mahé (Vendée)
2009 : Eric Drouglazet- Laurent Pellecuer (Luisina)
2007 : Nicolas Lunven – Charles Caudrelier (Bostik)
2005 : Thierry Chabagny – Gildas Mahé (Lèbre – FMI)
2003 : Gildas Morvan – Bertrand Pacé (Cercle Vert)
2001 : Gildas Morvan – Charles Caudrelier (Cercle Vert)
1999 : Jean le Cam – Jean-Luc Nelias (O’Sea)
1997 : Michel Desjoyeaux – Marcus Hutchinson (Sill Plein Fruit – France 3 Ouest)