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Vendée Globe. Benjamin Dutreux : « Avancer malgré les incertitudes »

RACE, NOVEMBER 18, 2024 : Photo sent from the boat GUYOT Environnement - Water Family during the Vendee Globe sailing race on November 18, 2024. (Photo by skipper Benjamin Dutreux)

Pour Benjamin Dutreux, comme pour tous les skippers engagés dans le Vendée Globe, franchir les zones de navigation les plus délicates exige une résilience exceptionnelle, tant sur le plan mental que physique. La traversée du redoutable front froid semi-stationnaire (une frontière atmosphérique où une masse d’air froid rencontre une masse d’air chaud) au large du cap Frio, au Brésil, illustre parfaitement ces défis. Vents capricieux, manœuvres incessantes, et conditions météorologiques éprouvantes mettent à rude épreuve la concentration et l’endurance. Dans ces moments de lutte constante pour progresser, trouver la trajectoire idéale et préserver un souffle d’espoir, le skipper de GUYOT environnement – Water Family reconnaît l’importance des petits signes d’encouragement. Un rayon de soleil perçant l’horizon après des jours de pluie devient ainsi une source de motivation, symbolisant l’espoir d’une issue favorable. Ce sont ces instants, à la fois concrets et symboliques, qui nourrissent la détermination, poussent à exploiter chaque opportunité, et permettent d’aborder les prochaines étapes avec prudence mais ambition.

Pour Benjamin Dutreux, à bord de GUYOT environnement – Water Family, le passage du redoutable front froid semi-stationnaire au large du cap Frio s’impose comme une étape particulièrement exigeante. Entre vents instables, mer agitée et décisions stratégiques cruciales, le marin livre une lutte sans relâche pour progresser. « Ce passage est vraiment éprouvant, aussi bien mentalement que physiquement, en raison des nombreuses manœuvres à effectuer. Je peine à en venir à bout, ce n’est pas évident. Je n’arrive pas à trouver la sortie », confie-t-il. Coincé dans une zone où les vents changent constamment de direction et d’intensité, le Sablais fait face à une adversité qui le met à rude épreuve. Pourtant, malgré ces difficultés, il reste vigilant face aux possibilités qui s’offrent à lui, cherchant sans cesse à optimiser sa trajectoire. « Le vent est quasiment inexistant, mais une mer de face fait taper le bateau en permanence. Impossible d’accélérer avec seulement cinq maigres nœuds de vent. Je m’efforce d’identifier les meilleures ouvertures pour progresser vers la maison. »

Jouer sa carte à fond
Malgré les obstacles, un changement subtil dans l’atmosphère vient raviver son moral. « Ce matin, j’ai enfin aperçu le soleil au loin. Bien que je reste dans des zones très incertaines, cette éclaircie est un soulagement après des jours passés enfermé dans le bateau sous une pluie incessante. Peut-être une lueur d’espoir au bout du tunnel… du moins, je veux y croire », a détaillé le Vendéen. Ce rayon de lumière, à la fois réel et symbolique, marque une pause dans la tension constante. « Ce n’est pas simple, d’autant plus que je vois mes concurrents progresser à pleine balle proche de la côte. Pour l’instant, rien ne semble les ralentir. Quoi qu’il en soit, je donne tout ce que j’ai et je joue ma carte à fond pour réussir à passer de l’autre côté du front. Je veux tout tenter pour ne rien regretter. » Avec une approche méthodique, il envisage les options à venir. Le décalage vers l’Est pourrait devenir un bel atout et peut-être une chance de reproduire le coup stratégique réussi par Jean Le Cam lors de la précédente édition. « Si j’arrive à sortir correctement de là, que j’arrive à avoir un peu de vent dans les alizés du Sud, que le Pot-au-Noir n’est pas trop méchant avec moi, c’est sûr que ça risque de me donner un petit avantage dans l’Atlantique Nord ». » Mais, réaliste, il ajoute : « Ça fait beaucoup de “si” quand même ! »

Un marin déterminé à avancer
Malgré l’incertitude et la complexité des choix à venir, le navigateur ne relâche pas ses efforts. « Pour l’instant, je prends ce qu’il y a à prendre. Il va falloir que je trouve le bon moment pour virer dans l’Est pour ensuite gagner vers le Nord. Ça va être l’un des éléments déterminants » Chaque manœuvre, chaque instant passé à scruter les conditions météo et à ajuster sa route s’inscrit dans une volonté farouche de progresser, étape après étape, sans jamais perdre de vue l’objectif final. Traverser le front froid de Cap Frio, c’est comme jouer à cache-cache avec le vent dans une pièce remplie de ventilateurs capricieux : un vrai casse-tête ! Mais Benjamin Dutreux nous le rappelle, le Vendée Globe, c’est avant tout une affaire de résilience, de ténacité et d’un optimisme à toute épreuve… même sous la pluie !

source CP

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Vendée Globe. Baleines en vue pour Damien Séguin et Eric Bellion

Apercevoir une baleine c’est un peu un cadeau pour le skippers. Damien Séguin en a vu deux et Eric Bellion, une seule qui semblait curieuse de son bateau.

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Vendée Globe. Guirec Soudée se jette à l’eau à 5° pour récupérer une voile

C’est un breton et il n’a peur de rien. Ce matin, à 9h30 (heure française), la drisse du code 0 (voile d’avant de grande taille) de l’IMOCA Freelance.com a rompu. La voile de 200 m2 a fini à l’eau, s’emmêlant dangereusement dans la quille. Guirec Soudée n’a pas eu d’autre choix que de plonger sous son bateau, dans une eau à 5 degrés, pour désengager le code 0 de sa quille. Une opération particulièrement délicate et à haut risque dans les eaux froides de l’Atlantique Sud et alors que le bateau était incontrôlable et dérivait vers la côte.

Guirec a reconnu être épuisé. « Je n’ai plus de jus » a-t-il confié à son équipe. Il est en effet sorti de l’eau et au terme d’une opération éreintante, a réussi l’exploit de ramener sa voile à bord ! Pour lui, cette mission s’avérait indispensable : « ça me rendrait malade de laisser quoi que ce soit à l’océan ».

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Vendée Globe. Problème de moteur pour Violette Dorange mais qui gère !

La benjamine de la course à l’approche du cap Horn a rencontré un problème sur le moteur de son bateau Devenir. Elle va devoir faire attention à la gestion de l’énergie à bord.

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Vendée Globe. Malizia touché par la foudre, instruments endommagés à bord pour Boris Herrmann

Cela semblait impossible et pourtant c’est arrivé : Après avoir été frappé par la foudre à New York en mai dernier, le Malizia – Seaexplorer de Boris Herrmann a subi des dommages sur des systèmes clés suite à un coup de foudre à proximité. Alors qu’il naviguait en 6e position lors du Vendée Globe 2024-2025, le skipper allemand a vécu l’une des journées les plus intenses de sa vie sous des orages incessants et des pluies torrentielles. Malgré le chaos, il a réussi à naviguer à travers la tempête, à restaurer certains des systèmes essentiels et à continuer à avancer dans la course en solitaire autour du monde.

La journée d’hier a été l’une des plus folles que j’ai jamais vécues en mer“, déclare Boris Herrmann, qui n’a pas eu beaucoup de repos depuis qu’il a grimpé dans le mât et réglé un problème de gréement sur son voilier de course Malizia – Seaexplorer, lundi après-midi. “Cela a commencé par un front massif et des orages incessants, comme je n’en ai jamais vu depuis que je navigue. Cela a duré toute la nuit et la journée, avec une pluie battante que je n’avais jamais connue auparavant“. Le skipper de Team Malizia, qui participe actuellement à son deuxième Vendée Globe, naviguait près de Cabo Frio, au large des côtes brésiliennes, et se dirigeait vers l’équateur lorsqu’il a rencontré la tempête. Il explique dans une vidéo envoyée hier soir, au jour 58 de la course autour du monde en solitaire : “Les orages étaient intenses, les éclairs venaient de toutes les directions, les vagues s’écrasaient et le bateau avait du mal à rester debout. À plusieurs reprises, nous nous sommes retrouvés à plat sur la mer et j’ai été projeté dans tous les sens. Heureusement, rien ne s’est cassé, jusqu’à ce que la foudre frappe tout près de nous.

Immédiatement, mon écran s’est mis à clignoter, est devenu noir et le pilote automatique s’est éteint en même temps que les instruments. Les alarmes se sont mises à hurler et le bateau a perdu le contrôle, se couchant à plat dans l’eau. Le vent s’est remis à souffler, le tonnerre s’est intensifié, les éclairs se sont multipliés, c’était implacable. Je crois que la mer m’a vraiment montré ses dents hier. Que ce soit le Vendée Globe ou la météo, c’est une journée que je n’oublierai pas“.

Avec peu de sommeil, pas le temps de manger et l’adrénaline toujours présente, le navigateur offshore allemand revient sur cette “journée des souvenirs” : “Depuis, je me bats pour récupérer. Nous venons de sortir du front et depuis une demi-heure, j’ai enfin retrouvé du vent de nord. Auparavant, le vent de sud rendait les choses presque impossibles. Le bateau pouvait facilement atteindre 30 nœuds si je ne faisais pas attention, et avec la houle venant du front, c’était le chaos. Je me suis rendu compte que je n’avais pas mangé correctement depuis l’ascension du mât, juste un gel offert par mon ami Thomas Theriult et quelques snacks énergétiques. Heureusement, j’ai réussi à dîner, ce qui est le premier vrai repas depuis un moment. De la plus belle soirée au temps le plus horrible, tout a changé si vite”.

Contestant le vieil adage selon lequel la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit, les marins, souvent guidés à la fois par la science et la tradition, savent mieux que quiconque qu’il ne faut pas écarter de telles possibilités. Ou peut-être que le dicton ne s’applique pas lorsque “l’endroit” est en mouvement. Après avoir été frappé par la foudre à New York en mai dernier, Malizia – Seaexplorer a de nouveau été malchanceux, subissant les dégâts de la foudre à proximité. Cette fois-ci, heureusement, les dégâts sont beaucoup moins importants que la dernière fois. Cependant, un certain nombre d’éléments électriques à bord ne fonctionnent plus et devront être réparés, remplacés par des pièces de rechange, ou Boris devra s’en passer.

Grâce à l’équipe à terre, nous avons pu récupérer un pilote automatique avec un jeu d’instruments de mesure du vent en état de marche, ce qui est essentiel…”, explique Boris Herrmann. “Cependant, beaucoup de systèmes sont encore en panne. Le radar est en panne, l’écran principal ne fonctionne pas, je n’ai pas de capteurs de charge, pas de mesure de l’inclinaison du foil, et le système de quille est partiellement manuel maintenant. Mais je peux recharger les batteries, utiliser le dessalinisateur, et j’ai toujours Oscar et un pilote fonctionnel“.

En attendant des eaux plus calmes, le skipper de Team Malizia fait preuve de résilience et sait que même si la tempête est passée, la course est loin d’être terminée : “Il y a six mois, nous avons été frappés par la foudre à New York, ce qui a été catastrophique, tout a été détruit. Cette fois-ci, ce n’est pas aussi grave, mais c’était quand même terrifiant. J’espère que c’est le dernier orage de la course ! Nous allons bientôt virer de bord et nous diriger vers le nord-est. Après cela, je mangerai à nouveau correctement et j’essaierai de me calmer suffisamment pour dormir. Je n’arrive toujours pas à croire que c’était une journée folle, folle. Wow, c’est un peu comme si je n’avais pas eu le temps d’y penser. Je n’en reviens pas.

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Vendée Globe. A moins de 2000 milles de l’arrivée pour Charlie Dalin

Charlie Dalin poursuit la course en tête en maintenant l’écart avec Yoan Richomme. Ce dernier reste encore menaçant alors que les deux leaders devraient passer ce mercredi la barre des 2000 milles restant encore à parcourir avant d’arriver aux Sables d’Olonne.
Derrière eux, Sébastien Simon semble bien parti pour être sur le podium de cette 10e édition. Une place qui devrait échapper à Thomas Ruyant handicapé par la perte de son J2 et qui doit affronter 6 autres concurrents bien déterminés à lui passer devant, en premier lieu Jérémie Beyou qui n’a pas eu le Vendée Globe qu’il espérait. Derrière, Benjamin Dutreux a fait une très belle remontée. Comme Jean le Cam, qui toujours soigneux de ses trajectoires tente une option ouest qui pourrait lui faire grappiller 2 nouvelles places. Toute l’expérience de 8 tours du monde. Derrière eux, juste après le cap Horn, une nouvelle tempête approche qui devrait happer tous ceux qui seront sur son passage et notamment le groupe des bateaux à dérives. Leurs positions seront à surveiller. A peine le temps pour eux de saluer le passage du Cap Horn comme Tanguy Le Turquais, Conrad Colman, Louis Duc, Sébastien Marsset et Guirec Soudée

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Vendée Globe. Jean Le Cam : “C’était absolument magique !”

Jean Le Cam fait sa route mais exulte après son passage du Cap Horn et revient sur sa trace sans oublier de pousser la chansonnette.

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Vendée Globe. Tempêtes au cap Horn à passer pour 7 concurrents

Alors que Charlie Dalin et Yoann Richomme poursuivent leur duel et que Sébastien Simon passe l’Equateur, le groupe de 10 bateaux emmenés par Benjamin Ferré vont passer le cap Horn aujourd’hui dans des conditions particulièrement difficile avec un front froid puis une dépression très creuse à venir une fois le cap Horn passé où nul échappatoire ne sera possible en cas de problème. Arnaud Boissières, Eric Bellion et Violette Dorange, prudents, ont décidé de ralentir et de laisser passer ces deux tempêtes mais c’est Tanguy Le Turquais, Louis Duc, Conrad Colman, Sébastien Marsset, Kojiros Shiraishi et Guirec Soudée qui vont essuyer les deux tempêtes.

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Trophée Jules Verne. Perte du safran central sur Sodebo qui abandonne sa tentative !

Mauvaise nouvelle pour l’équipe. Après un peu plus de 16 jours de mer, l’équipage de Sodebo Ultim 3 doit mettre fin à sa tentative sur le Trophée Jules Verne ce lundi 6 janvier. Alors qu’ils naviguaient entre les Kerguelen et le Cap Leeuwin, à plus de 30 nœuds, Thomas Coville et ses six équipiers ont constaté la perte du safran central.

Très rapidement, l’équipage a prévenu le Team Sodebo pour effectuer un premier diagnostic.

Cette avarie ne permet plus au trimaran géant de naviguer à 100% de ses capacités pour tenter de battre le record du Trophée Jules Verne, ils ont donc décidé d’interrompre leur tentative débutée le 20 décembre à 21h34.

Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel ont remis le cap au nord pour sortir de la zone des glaces et envisagent une escale à préciser.

Thomas Coville, joint ce matin par son équipe : « Il n’y a eu aucun choc mais nous avons perdu le safran.  Avec l’équipage, on est très lucide et tout va bien pour nous. On ne peut pas continuer en mode record et on ne pense pas qu’il faille s’engager dans les mers du sud sans safran central. Nous sommes à 25 nœuds et on fait route plein nord pour essayer d’échapper à une dépression. On s’oriente sur une escale technique à priori en Australie pour remettre un safran. Engager un demi-tour du monde en mode record avec le safran principal en moins, ce n’est malheureusement pas raisonnable.  Le bateau est en bon état général et nous avions bien réussi à gérer cela. On a construit quelque chose d’incroyable. Le rythme était soutenu et dense. On était content de ce qu’on réalisait malgré l’état de la mer qui était difficile ces dernières 24h.
 
A terre, la cellule routage et tout l’équipe lorientaise ont également été admirables durant cette tentative. Je tiens à les remercier pour tout le travail effectué. Nous avons réussi le pari de faire rêver nos publics à travers cette aventure hors-norme.
 
Cet abandon est bien sûr une déception pour tous. Mais il sera aussi formateur et apprenant pour l’avenir de notre équipe afin d’aller relever nos prochains challenges.»

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Vendée Globe. Yannick Bestaven et Maître CoQ V remettent le cap sur les Sables d’Olonne

Déterminé à écrire comme il se doit les dernières lignes de son histoire en solitaire, Yannick Bestaven prenait lundi 30 décembre la décision de faire une escale technique en Patagonie pour réparer les différentes avaries subies depuis le 24 décembre, travaux qu’il ne pouvait pas réparer lui même, ayant entraîné de fait l’arrêt de son Vendée Globe. Un chantier du bout du monde qui permet à Yannick de reprendre la mer dès aujourd’hui pour rallier les Sables d’Olonne en solitaire.

Dès leur arrivée à Ushuaïa le mardi 31 décembre, les membres du team technique Maître CoQ ont entamé les premières inspections au niveau de la coque de l’IMOCA pour évaluer l’étendue des dégâts. Yannick Bestaven et son équipe ont pu basculer Maître CoQ V sur l’eau pour examiner de plus près le fond de coque du bateau, et réaliser les travaux de stratification (pose de couches de fibre de carbone). « Les opérations de grutage à Ushuaïa sont compliquées. Les autorités locales ne nous autorisaient qu’un seul jour avec la grue, nous avons donc dû trouver des astuces pour pouvoir coucher le bateau entre trois corps-morts en tirant sur le mât par une des drisses, explique Jean Marie Dauris, le directeur technique et sportif du team voile Maître CoQ. Cela nous a permis de faire les opérations de réparation sur la coque, au niveau de la quille, du bordé et du foil. En plus, nous avons pu réparer plein de petits bobos et remettre complètement en état le système de barre. Nous avons refait toute la pièce qui était cassée, changé les frêtes de safran. Nous avons également pu réparer le Code 0. Nous avons pu nous installer dans un gymnase pour étendre la voile et la remettre en état. Yannick va pouvoir repartir avec un bateau totalement opérationnel. »

Un chantier hors du commun, réalisé en un temps record. « Nous avons été très bien accueillis par les locaux, et avons également rencontré beaucoup de Français. De nombreux marins ont voulu nous donner un coup de main pour réparer. Nous avons été bien aidés, car ce n’est vraiment pas l’endroit le plus simple pour faire escale, au bout du monde, avec des moyens qui ne sont pas forcément les plus adaptés pour ce type de bateau. Réaliser ce chantier avec Maître CoQ V a nécessité une sacrée organisation, notamment pour s’adapter aux conditions météo qui sont assez changeantes avec des averses, des températures oscillant de 5 à 20°C. »

YANNICK BESTAVEN : « JE ME DOIS, ET JE VEUX BOUCLER CE TOUR DU MONDE »

Maintenant il faut descendre le canal de Beagle pour atteindre l’Atlantique, canal de plus de 100km, qui faudra parcourir dans la zone maritime de l’Argentine, et tout cela au moteur, soit environ une douzaine d’heures. Afin de ne prendre aucun risque, l’équipe technique escortera Maître CoQ V et Yannick Bestaven, jusqu’au moment où il pourra naviguer en toute sécurité.
Le nouveau départ à la voile et en solitaire à bord de Maître CoQ V a eu lieu ce lundi 6 janvier à 6h, heure locale (10h heure de Paris). Yannick tenait à repartir en même temps que le groupe mené par Tanguy Le Turquais (Lazare) dont son ami d’enfance Arnaud Boissière (La Mie Câline) fait également partie.

Le skipper rochelais espère rallier le port Vendéen avant fin janvier. Mais avant cela, il devra être fin stratège pour remonter l’Océan Atlantique et déjouer les pièges météorologiques auxquels il pourrait faire face. « J’ai dit que c’était ma dernière course en solitaire, donc pouvoir ramener Maître CoQ V aux Sables en solo me permettrait de terminer sur une note plaisir, et puis il y a le sens du partage, explique Yannick Bestaven. Il y a beaucoup de monde qui m’attend à l’arrivée. Je sais que tous les collaborateurs Maître CoQ qui n’ont pas pu fêter mon arrivée il y a 4 ans à cause du COVID ont à coeur de le faire cette année. Pour toutes ces raisons je me dois et j’ai envie de finir pour vivre ça. Grâce à mon équipe, nous avons pu effectuer les réparations sur Maître CoQ V en un temps record, et je vais pouvoir repartir, hors course, mais dans le paquet de Tanguy Le Turquais, mon ami Cali (Arnaud Boissières)… Je suis impatient de reprendre la mer et de boucler la boucle. Il va y avoir beaucoup de stratégie pour remonter l’Atlantique, j’ai hâte de retrouver ces conditions. »

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