mercredi 24 septembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 618

Le DIAM 24 SFS avec Sofian Bouvet au départ du Grand Prix de la Grande Motte

Photo : © Didier Hillaire / SFS

Membre du team SFS avec Lionel Péan, Sofian Bouvet se lance en Diam 24. C’est avec un enthousiasme teinté d’impatience que le Team SFS, concocté par Lionel Péan et emmené par le champion d’Europe de 470 Sofian Bouvet, s’exerce depuis fin 2016 à l’apprentissage du Diam 24, le petit trimaran support du Tour de France à la voile. Sofian et son équipage composé d’Achille Nebout, Gaultier Germain et Noé Delpech ont durant tout l’hiver élu domicile à la Grande Motte où ils participent activement aux sessions organisées sous l’expertise de Franck Citeau par le Centre d’Entrainement de la Méditerranée. Les quatre jeunes marins ambitionnent de briller lors de la grande boucle vélique de l’été, dont le départ sera donné à Dunkerque le 7 juillet prochain. D’ici là, il tarde à ces navigateurs de renouer avec la compétition. C’est le Grand Prix de la Grande Motte programmé du 24 au 26 mars qui va leur offrir l’occasion de se mesurer à la concurrence avant une significative montée en puissance face aux équipes les plus aguerries en avril prochain lors du Grand Prix de Pornichet et du fameux Spi Ouest France.

« A ce point de notre préparation, nous avons tout lieu d’être satisfaits » explique en toute modestie Sofian Bouvet. « Nous enregistrons une progression constante de nos performances et de notre maitrise du support, grâce notamment au soutien de Franck Citeau et de l’expérience accumulée l’an passé par Achille et Gaultier à bord d’un autre Diam 24 (Team Lorina ndlr). Nous avons accumulé les navigations sur parcours construits depuis maintenant plusieurs semaines et multiplié les répétitions de manœuvres de base afin de bien identifier et réaliser nos rôles respectifs à bord. Nous avons connu toutes sortes de conditions météorologiques et seule la très grosse mer manque à notre expérience. Nous observons avec satisfaction la montée en puissance de notre équipe très complémentaire. Nous avons sciemment choisi cette configuration d’équipage réduit, qui simplifie les procédures. Nous sommes très polyvalents et privilégions la simplicité à bord. »
Les quatre marins estampillés SFS présentent des profils très similaires, méditerranéens tous issus de la voile légère, Laser, 49ers et 470. Le Diam 24 est le support idéal pour canaliser leur déjà grande expérience de la régate au contact et au plus haut niveau. « Noé a un parcours assez similaire au mien » explique Sofian. « Il est issu de l’olympisme et excelle au poste de N°1 (à l’avant) et à l’embraque. C’est un garçon déjà très expérimenté. Achille apporte son esprit analytique, synthétique, très important pour progresser de régate en régate. Gaultier est très fort techniquement, très à l’aise sur l’eau, très fluide dans ses interventions. Nous partageons beaucoup entre nous, tant à terre que sur l’eau, ce qui nous a permis de beaucoup progresser cet hiver. » Reste à confronter ce bel et rapide apprentissage à la concurrence.

« Le Grand Prix de la Grande Motte réunira les équipages méditerranéens que nous connaissons bien. Ce n’est véritablement qu’avec notre déplacement en Bretagne que nous serons en mesure de livrer un premier « état des lieux » et apprécier notre véritable valeur à quelques mois du départ du Tour. »
Ils ont dit :
Gaultier Germain :

« Nous sommes d’emblée entrés dans le bain du Diam 24. On a tout de suite trouvé les bons automatismes. Nous essayons de mettre tous les atouts de notre côté et de ne rien laisser au hasard. Nos sessions d’entrainement ici dans le sud sont donc intenses. Nous avons l’impression d’avoir déjà une bonne vitesse et de jouer aux avant postes. A nous de confirmer lors des rendez-vous d’avant Tour… »
Achille Nebout :

« Nous avons bien travaillé cet hiver, très intensément avec un très bon entraineur, Franck Citeau. En me basant sur mon expérience l’an passé à bord du Diam 24 Lorina, il me semble que nous avons déjà une bonne carburation. J’ai longtemps été adversaire de Sofian sur l’eau et c’est un plaisir de naviguer avec lui. On se connait bien et l’ambiance à bord est excellente. »
Noé Delpech :

« La Grande Motte nous offre de très bonnes conditions de préparation. Nous avons travaillé avec beaucoup d’application, avec de nombreuses sessions bien structurées, tant sur l’eau qu’à terre dans la préparation physique. Le Diam est un bateau très technique que je découvre avec Sofian. Nous avons opté pour un équipage réduit, qui simplifie le fonctionnement et accélère la complémentarité. Il nous tarde de monter en Bretagne nous confronter avec les cadors de la classe. »

- Publicité -

Premiers bords du Class AC Groupama Team France aux Bermudes

L’AC50 de Team France a fait ses premiers bords aux Bermudes. L’équipe navigante semble satisfaite des premiers tests. Il lui reste maintenant 2 mois pour améliorer les performances à tous les niveaux. Une course contre la montre engagée par toutes les équipes avant le 26 mai prochain, date du début de la 35e America’s Cup. (A suivre avec Cuplegend et Course au LArge)

Mis à l’eau lundi 13 mars dernier, le Class AC Groupama Team France a réalisé son premier vol trois jours plus tard, ce vendredi 16 mars, au cœur de la baie de Great Sound où se dérouleront, à compter du 26 mai prochain, les matchs de la prochaine édition de la Coupe de l’America. Les sourires sur les visages au retour à terre en disaient longs sur la réussite de ce baptême du feu.

Groupama Team France : première !

Après une période de trois semaines d’assemblage, il tardait à l’ensemble des membres du défi français de voir s’exprimer la version évoluée du Class AC. C’est chose faite et le résultat semble très encourageant à en croire le skipper Franck Cammas : « Pour une première, c’est plutôt une réussite, d’autant qu’il y avait pas mal de vent, 18 nœuds avec des rafales à 20 au début ! Tout l’équipage est content. Nous avons eu de bonnes sensations. Nous y sommes allés crescendo et avons petit à petit tiré sur notre Groupama Team France jusqu’à faire des bords rapides tant au portant qu’au près. Cependant, nous n’avons pas utilisé, sur cette première, toute la puissance du bateau, même si nous avons atteint les 37 nœuds à un moment. »

L’équipage Groupama Team France s’est davantage concentré à rependre ses marques après quasiment trois mois sans navigation : « Nous avons réellement navigué 1h15 à toutes les allures. Nous n’avons pas travaillé les manœuvres mais avons préféré ré-apprivoiser notre catamaran en ligne droite. Le fait qu’il soit plus grand, aide à gagner en stabilité. Les coques mesurent 1 mètre 50 de plus que celles de notre bateau test. Nous allons assez vite et, tout de suite, dès les premiers bords, un bon équilibre a été atteint. Le bateau est vraiment très agréable. »

Même sensation pour le plus exposé des équipiers d’avant, Devan Le Bihan : « Ca fait vraiment plaisir d’en arriver enfin à cette étape du projet et de partager ça avec toute l’équipe. Certes, aujourd’hui, il s’agissait d’une sortie technique, mais on pressent que toutes les évolutions qui ont été faites pour que le Class AC soit plus économe en énergie, sans toutefois dégrader les performances du bateau, vont porter leurs fruits !»

Dès que les conditions le permettront, l’équipe va commencer à utiliser les différents systèmes du bord comme il se doit et réaliser davantage de manœuvres. Franck Cammas : « Il y a pas mal d’évolutions à mettre en place avant d’arriver au potentiel maximum du Class AC Groupama Team France. Il nous faut encore une quinzaine de jours. Mi-avril, nos foils dernière génération vont arriver. Encore une étape en perspective ! En attendant, l’objectif est d’exploiter toutes les minutes possibles sur l’eau ! »

Le rythme déjà dense depuis un an et demi va encore s’intensifier afin d’utiliser au maximum toutes les opportunités de navigation, au cours des 68 jours qui séparent le défi français de son premier duel de qualification, le vendredi 26 mai prochain.
Photos libres de droit pour utilisation news.
Cliquez sur l’image pour la télécharger
Merci de mentionner le copyright : Eloi Stichelbaut

- Publicité -

Victoire de Charlie Dalin sur la Solo Normandie

Ce sera a nouveau le grand favori du Championnat Elite Course au Large 2017. Charlie Dalin a franchi la ligne d’arrivée de la Solo Normandie ce samedi 18 mars, après plus de 26 heures de course avec 13 minutes d’avance sur le second Nicolas Lunven. Le Skipper Macif a une fois encore, et sur la lignée de la saison dernière, parfaitement géré sa course, et ce malgré des conditions météorologiques musclées. L’objectif de victoire est parfaitement rempli pour le skipper Macif 2015 et Charlie entame sa saison 2017 de la meilleure des manières.

Charlie Dalin : « Je me sens bien ! j’ai l’impression de continuer sur ma lancée de l’année dernière, ça s’annonce de bon augure. Les conditions météo étaient comme prévues, le vent a forci dans la soirée sans jamais vraiment s’essouffler. C’était vraiment intense ! Notamment à faire du rase cailloux en bataillant avec Sébastien Simon, ou encore deux bords sous spi dans 25-30 nœuds avec des empannages peu évidents à réaliser, mais j’ai réussi à faire 2 siestes de 10 minutes me permettant d’être bien lucide sur la fin. Je suis très content de ma vitesse au près et j’ai constaté qu’il y avait encore un peu de travail au portant. Ça va être une saison bien disputée ! J’ai une pensée pour Martin… je sais qu’il doit être déçu mais sais aussi qu’il reviendra encore plus motivé sur la prochaine épreuve ! »
Car cette 1ère épreuve du Championnat de France Elite de Course au Large a également été marquée par l’abandon de 8 concurrents, dont Martin Le Pape, Skipper Macif 2017, pour cause de blessure.
Martin Le Pape : « Les conditions étaient conformes, mais maniables. Malgré un départ moyen, j’ai réussi à bien remonter la flotte grâce à une bonne vitesse au près. C’est en naviguant au portant, sous spi, que je me suis rendu compte que quelque chose était bloqué dans la quille. C’était une aussière de cargo, impossible à enlever avec une canne à algue. J’ai donc affalé mon spi pour faire marche arrière. C’est à ce moment que le pilote automatique a fait faire un 360° au bateau. Je me suis violemment projeter par l’écoute de grand-voile, sur la barre. J’ai contacté la Direction de Course au petit matin, puis après discussion avec un médecin du CROSS, ai fait route retour sur Granville. Les radiographies ont montré une côte cassée…. Je suis forcément déçu car je souhaitais bien figurer pour cette 1ère épreuve sous les couleurs Macif. Mais cela va me donner une motivation supplémentaire pour la suite de la saison

16 Solo ont franchi la ligne d’arrivée – Solo Normandie – Championnat de France Elite Course au Large. Mais compte tenu des conditions de mer et de météo rencontrées, la direction de course a décidé de réduire le parcours  de la Solo Normandie dans un souci de sécurité des skippers en solitaire. L’arrivée de la course n’a pas eu lieu à Cherbourg (le Raz Blanchard à franchir est trop risqué).

Charlie Dalin Skipper MACIF 2015 dès le départ aux avant-postes, passant en tête la nuit et maîtrisant sa position de leader en coupant la ligne le premier avec 13 minutes d’avance sur le second Nicolas Lunven GENERALI.  Sébastien Simon Bretagne CREDIT MUTUEL se classe 3ème !

1: “Skipper Macif 2015” Dalin Charlie
2: “Generali” Lunven Nicolas
3: “Bretagne Credit Mutuel de Bretagne”  Simon Sébastien
4: “Groupe Snef” Macaire Xavier
5: “Agir Recouvrement” Hardy Adrien
6: “Ovimpex – Secours Populaire” Marchand Anthony
7: “Queguiner Leucemie Espoir” Elies Yann
8: “Custo Pol” Loison Alexis
9: “Teamwork” Mettraux Justine
10: “Aragorn” Leboucher Pierre
11: “Seacat Services” Roberts Alan
12: “Czeching The Edge” Kolacek Milan
13: “Faun Environnement” Godart-Philippe Arnaud
14: “Porshe By Normandie Elite Team” Faguet Sophie
15: “Saferail” Cloarec Damien
16: “Oc 23” Brayshaw Hugh

8 Abandons :
“Nibelis” le Turquais Tanguy
“Inspire +” Rook Mary
“Skipper Macif 2017” Le Pape Martin
“Region Normandie” Delamare Eric
“Bretagne Credit Mutuel de Bretagne” Rhimbault Pierre
“Objectif Solitaire 2017” Augereau Benjamin
“Gedimat” Chabagny Thierry
“Eclisse” Laguette Cécile

- Publicité -

Sébastien Simon 3è de la Solo Normandie

Sébastien SIMON sur Bretagne - CMB Performance - © Benoît Stichelbaut - Bretagne/CMB

C’est la première épreuve du championnat de France Elite de course au large 2017 et elle a tenu toutes ses promesses. La 8e édition de la Solo Normandie s’annonçait à la fois virile et technique. Du vent supérieur à 25 nœuds sur les deux derniers tiers du parcours, un clapot difficile, des effets de sites, des cailloux en pagaille… Tout était réuni pour faire de cette première épreuve un premier round intéressant, mais aussi pour prendre ses marques, jauger la concurrence et dévoiler les forces en présence.

En ce qui le concerne, Sébastien Simon, qui s’est octroyé une belle troisième place, s’est d’emblée imposé comme l’un des hommes forts du moment, confirmant ainsi son statut. La saison commence donc de belle manière pour le skipper Performance de la Filière d’excellence Bretagne – CMB. C’est un peu plus dur, en revanche, pour Pierre Rhimbault, le skipper Espoir, qui débute, lui, par un abandon à la suite d’un problème de drisse de spi. Reste que comme le dit l’adage, ce qui ne tue pas rend plus fort !

« Je suis plutôt content de ma course, d’une part parce que c’était la première épreuve de l’année et, d’autre part, parce que nous avons eu des conditions super difficiles avec jusqu’à 35 nœuds de vent, ce qui, au mois de mars, n’est jamais très agréable », a commenté Sébastien Simon peu après son arrivée à Saint-Quay-Portrieux, un peu plus de 28 heures de mer et une belle troisième place décrochée au bout du compte. « Sur le long bord de portant, cette nuit, je suis passé en tête à plusieurs reprises. Je me suis senti vraiment à l’aise en vitesse. Même en partant au tas et en faisant une cocotte, j’ai réussi à rester devant et ça, c’est assez encourageant », a ajouté le navigateur qui a effectivement joué entre la première et la troisième place tout au long du parcours pour finalement monter sur la troisième marche du podium derrière Charlie Dalin et Nicolas Lunven. « Par rapport à eux deux, il semble que j’ai un petit déficit de vitesse au près ce qui est un peu dommage car, à distance égale, on passe logiquement plus de temps au près qu’au portant. Cela étant dit, je suis quand même satisfait de ce que j’ai fait, d’autant que j’ai vraiment essayé de gérer ma course comme une étape de deux ou trois jours. J’ai notamment fait en sorte de m’alimenter et de me reposer régulièrement », a souligné Sébastien qui s’est trouvé un peu barbouillé la nuit dernière. « J’ai mangé un peu froid et un peu trop vite. C’est relativement mal passé », a-t-il précisé, pas mécontent, par ailleurs, de poser le pied à terre après s’être bien fait malmené par les conditions météo depuis hier soir. « Au final, débuter la saison par un podium ça fait du bien », a ajouté Sébastien, manifestement satisfait.

Une petite erreur qui coûte cher
La déception est palpable, en revanche, chez Pierre Rhimbault. Le skipper Bretagne – CMB Espoir, bien dans le match en début de course, s’est retrouvé dans l’incapacité d’envoyer une voile d’avant sur le long bord de portant entre Roche-Gautier et Granville. « Peu après l’envoi de mon spi, celui-ci est redescendu brusquement, la faute à un t-bone mal fermé. Après cette première bêtise, tout s’est mal enchaîné », a expliqué le marin à son arrivée à terre. « Après ce gros chalut, j’ai renvoyé, affalé, renvoyé de nouveau, fait une cocotte, affalé encore… Au bout du compte, ma drisse et spi s’est enroulée autour de la drisse de génois puis coincée dans l’étai. A partir de là, je ne me suis plus retrouvé en mesure d’envoyer de voile d’avant mais seulement de régater sous grand-voile seule », a détaillé Pierre qui a longtemps cherché une solution avant de se contraindre à rejoindre le port de Granville. « Je n’aime pas abandonner. C’est vraiment quelque chose de très peu plaisant mais je ne voulais pas non plus prendre de risques inutiles », a ajouté le skipper Espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne qui progressait alors dans plus de 30 nœuds de vent et pour qui l’option de monter en tête de mât n’était même pas envisageable. « Je suis à la fois déçu, vexé et frustré. J’avais bien commencé ma course et j’étais content de ma place jusqu’à ce fameux envoi de spi (8e, ndlr). Je savais que ce moment serait un peu critique et je pensais avoir bien anticipé, pris le temps de tout bien faire or j’ai fait une petite bêtise qui m’a coûté cher », a poursuivi Pierre Rhimbault que l’on ne reprendra plus à faire ce type d’erreur et qui mettra le cap sur Port-la-Forêt, vraisemblablement, lundi matin.

- Publicité -

AEGIR RACE, nouvelle collection Helly Hansen

Pour la saison 2017, Helly Hansen propose la Aegir Race Jacket. Conçue et développée pour offrir une grande liberté de mouvement, la veste reprend la technologie Helly Tech ®3 (stratification de membranes composites), un grand col protecteur, de nombreuses poches de rangement, ainsi que des détails rétro réfléchissants SOLAS.
Thomas Coville l’a porté durant son record du Tour du Monde en solitaire.

Aegir Race JacketAegir Race SalopetteLa combinaison de cette veste avec l’Aegir Race salopette, permet de garder toute l’agilité nécessaire en mer, tout en assurant une très grande protection.
Prix : 550 euros pour la veste et de 450 euros pour la salopette.

- Publicité -

Marie Riou et Carolijn Brouwer sur Dongfeng pour la Volvo Ocean Race 2017-18

 

Le test passé par Marie Riou et Carolijn Brouwer a été validé avec succès. Dongfeng Race Team, l’équipe chinoise engagée dans la Volvo Ocean Race 2017-2018, est la première à confirmer l’arrivée de deux filles dans son équipage, répondant ainsi aux nouvelles règles de course destinées à encourager la mixité à bord des VO65. Troisième de la dernière Volvo Ocean Race (course autour du monde avec escales), le team a le plaisir d’accueillir deux compétitrices de très haut niveau au sein de l’équipage mené par le skipper Charles Caudrelier : la Française Marie Riou et la Hollandaise Carolijn Brouwer. Les deux femmes ont été retenues à l’issue d’un programme de sélection alternant courses au large et régates, mené cet hiver entre la France, l’Australie et le Portugal.

L’annonce de deux navigatrices suit celle faite la semaine dernière des Français Jérémie Beyou, troisième du Vendée Globe, et des deux Néo-zélandais, experts de la Volvo Ocean Race, Stu Bannatyne et Daryl Wislang.

Une première pour Marie Riou
Marie Riou, 35 ans, est une spécialiste de la voile olympique et du match racing (2 participations aux Jeux). De 2012 à 2016, la Française a raflé 4 titres mondiaux consécutifs en Nacra17. Une série mixte dans laquelle elle s’est illustrée au sommet en compagnie de Billy Besson. Pour la régatière, cette Volvo Ocean Race sera une première. « J’ai envie de faire cette course depuis mes 10 ans, confie t-elle. Même si l’essentiel de mon expérience vient de la régate entre trois bouées, j’ai toujours voulu courir au large. Pour moi, la Volvo Ocean Race est une nouvelle aventure, une épreuve que je place au summum de la course en équipage. »
A propos de Marie, Charles Caudrelier évoque le savoir-faire acquis pendant des années de préparation olympique. « C’est une excellente régatière qui a énormément d’expérience. Marie a un super état d’esprit, une qualité essentielle à mes yeux. Qui plus est, elle a l’habitude de naviguer avec des garçons. Cette Volvo Ocean Race est un rêve pour elle et, comme pour Carolijn, la performance prime. »

Carolijn fière de rejoindre Dongfeng Race Team
Issue également de la voile olympique (trois participations aux J.O), auréolée de plusieurs titres internationaux, Carolijn Brouwer, 43 ans, a déjà disputé à deux reprises la Volvo Ocean Race avec les équipages féminins d’Amer Sports Too (2000-2001) et Team SCA (2014-2015).
Mère d’un petit garçon de 6 ans, Carolijn vit actuellement à Sydney. Remporter la Volvo Ocean Race est son objectif depuis des années. Elle se réjouit d’intégrer l’équipe chinoise pour laquelle elle voue une grande d’admiration. « Je suis très fière de faire partie du groupe. L’esprit d’équipe, c’est la force de Dongfeng Race Team et l’une des raisons pour lesquelles j’avais envie de les rejoindre, explique t-elle. J’aime l’aventure, j’aime les challenges et je suis vraiment passionnée de voile. Aucun défi sportif au monde ne dure huit mois. Pour cela, la Volvo Ocean Race est unique. C’est le challenge ultime, physiquement et mentalement. Et le fait d’être en équipe permet de tirer le meilleur de chacun. »

Charles insiste sur la plus-value qu’apportera aussi Carolijn. « J’ai choisi Carolijn parce qu’elle nous a battus plusieurs fois avec Team SCA lorsqu’elle barrait sur les régates in-port en 2014-15. Nous savons tous que c’est une excellente barreuse. Elle a un passé olympique brillant et j’ai beaucoup de respect pour cela. Elle sait très bien placer le bateau et le faire avancer vite. »

Équipages mixtes, une nouvelle règle de course
La sélection de Carolijn Brouwer et Marie Riou répond à la nouvelle règle édictée par les organisateurs de la Volvo Ocean Race, dont le but est de favoriser l’arrivée de femmes à bord. La pure force physique est un critère prédominant sur ces bateaux. Or, les navigatrices n’auraient pas eu leur place au sein d’équipages masculins sans cette réglementation inédite qui donne, de fait, un avantage numérique aux équipes mixtes.
Les teams 100% masculins n’ont droit qu’à 7 équipiers (contre 8 lors de la dernière édition). A partir de cette base, ils ont le choix d’intégrer des filles à bord. Les configurations autorisées sont les suivantes : 7 garçons ou 7 garçons + 1 à 2 filles ou 5 garçons + 5 filles ou 11 filles. En fonction du profil de chaque étape et des besoins, Charles Caudrelier pourra choisir d’intégrer, soit Carolijn, soit Marie, soit les deux, sachant que la course qui partira d’Alicante le 22 octobre prochain dure huit mois.

« Carolijn et Marie naviguent très bien, commente enfin Charles. Parfois, elles ont même tendance à pousser plus fort que les gars. Elles auront une influence positive à bord. Cela nous obligera aussi à surveiller un peu plus notre langage, ce qui n’est pas plus mal ! »

En pleine préparation à Lorient
Après un mois d’entraînement à Lisbonne, le team a convoyé le VO65 Dongfeng début mars à Lorient où l’équipe s’est installée jusqu’à l’été. Préparation physique quotidienne, échanges théoriques et navigations de jour comme de nuit, l’équipe qui réunit déjà plus de cinq nationalités vit à un rythme intense. Dongfeng Race Team ralliera ensuite l’Angleterre où tous les concurrents disputeront la Rolex Fastnet Race dont le départ sera donné le 6 août.

Marie Riou
Date de naissance : 21 août 1981
Lieu de naissance: Plougastel-Daoulas, France
Précédente Volvo Ocean Race: 0
Principaux résultats : deux participations aux J.O et quatre titres de championne du monde de Nacra17.

Carolijn Brouwer
Date de naissance : 25 juillet 1973
Lieu de naissance: Leiden, Hollande
Lieu de vie: Sydney, Australie
Précédentes Volvo Ocean Race: 2
Principaux résultats : trois participations aux J.O, plusieurs titres mondiaux.

- Publicité -

1ère édition de la Yach Cup à la Baule

IRC Med Challenge Jour 2

Le YACHT CLUB de LA BAULE organise une toute nouvelle course au large le week-end du 14 au 17 Avril. Un parcours rapide et sans contrainte pour un aller-retour le long des cotes bretonnes atlantiques au départ de « la baie de LA BAULE »

Une seule marque de parcours à virer : « la bouée cardinale ouest de la chaussée de sein »
48 heures de plaisir pour une navigation diurne et nocturne sur le weekend de PAQUES
Ouverte aux monocoques à partir de 8.50m sans limite de taille, Maxi et IMOCA welcome.
La première épreuve de début de saison « OFF SHORE » pour toutes les classes de bateaux ou amateurs et professionnels pourront se mesurer.
Chacun pourra valider « in situ » les choix et réglages apporter pendant la trêve hivernale.
Un tracking mis en place pour le suivit « En temps réel » de tous les concurrents.
Ouverte aux équipages et en double, 20 bateaux, 150 marins, 50 bénévoles, et vous…

Un Record dans la course
François-Xavier Baley dit « Fanfan », véritable personnalité du nautisme est décédé en mars 2015. Il était âgé de 57 ans et, « présidait avec talent le Yacht Club de La Baule, depuis 24 ans ». Très apprécié, il était membre du Yacht Club de La Baule depuis 1986, Chevalier du Mérite Maritime, Frère de la Côte, grand marin et fin régatier, expert maritime reconnu, « faisant toujours preuve de grandes qualités humaines, il a apporté énormément au monde maritime et à ses acteurs. Toute sa vie a été animée par deux passions qui sont la mer et son Club.
Afin de lui rendre hommage, nous avons crée « LE RECORD F.BALEY »
Chaque année le bateau réalisant le meilleur « temps scratch » sera inscrit au palmarès du trophée, conservé au YCLB et qui sera automatiquement remis en jeu l’année suivante.

Le Parcours : La Baule / Orientale de Sein / La Baule
http://layachtcup.fr

- Publicité -

La vidéo qui montre l’OFNI à l’origine de l’accident de Bastide Otio

Tout juste un mois après le départ du Vendée Globe, Kito de Pavant et son Bastide Otio
percutent un OFNI*. Les dégâts sont irréversibles, il y a une voie d’eau à bord et tout le monde s’inquiète pour Kito. Le skipper Occitan est sauvé par l’équipage CMA CGM du Marion Dufresne. Par chance, le navire en charge du ravitaillement des Terres Australes Antarctiques Françaises passait à proximité de la zone du naufrage.

Fin février, les images de l’accident sont retrouvées sur le disque dur de Bastide Otio et permettent d’identifier l’OFNI! Vidéo du choc de l’IMOCA Bastide Otio le 6 décembre 2016, au milieu de l’océan Indien, au nord des îles Crozet.

- Publicité -

3 des équipages féminins de l’APCC Voile Sportive sur le podium de la Women’s Cup

La voile est un sport où les éléments climatiques peuvent jouer avec les nerfs. Les 160 compétitrices inscrites pour la 7e édition de la Women’s Cup le savent et c’est avec patience qu’elles ont attendu qu’Eole veuille bien se manifester sur le plan d’eau.

women2Samedi : après un premier départ lancé dans un vent instable de 3 nœuds et un fort courant, la manche a du être annulée. Les bateaux de la poule A n’ont jamais réussis à passer la première bouée du parcours. Après plusieurs heures d’attente, la poule A a enfin pu courir deux petites manches en fin de journée.
Les conditions n’ayant pas permis d’envoyer d’autres manches, il a été décidé que la poule B courrait ses manches sélectives le dimanche matin. Cela a été l’occasion d’une présentation des nouveautés des règles de course de la Fédération Française de Voile animée par les arbitres féminines de l’équipage Arbitr’elles.

Dimanche, pour assurer les manches sélectives pour le rond B, le départ a été avancé d’une demi-heure.
2 courses ont été lancées pour valider les ronds Or et Argent.
L’équipage Elles bougent remporte le rond argent après 2 courses courues dans un vent de Nord Ouest de 11/12 nœuds.
Le rond Or a conclu cette journée pluvieuse avec l’envoi de 3 courses dans les mêmes conditions de vent. La première a été remportée par La Dory’s Team d’Anne-Sophie Mallet (SR Havre). La seconde par Christelle Philippe et la dernière par Les Filles du Tonnerre de Gwennaig Runavot (USAM voile Brest).

Beau succès pour 3 des équipages féminins de l’APCC Voile Sportive qui montent sur les podiums Or et Argent. La première marche étant remportée par l’équipage de Christelle Philippe, déjà vainqueur de la 2e édition de cette régate 100% féminine.

podiumOrRésultats du Podium OR
1e : Cap 201
Christelle Philippe, APCC Voile Sportive
2e : les Drôles de Bigouden
Élodie Bonafous, EV Locquirec
3e : La Galerne
Camille Lecointre, SR Brest

podiumargentRésultats du Podium Argent
1e : Elles bougent
Amélie Tissot, APCC Voile Sportive
2e : Eau féminin
Emilie Petitbon, SNT Trinité
3e : Les Seanoritas
Bertille Chevillotte, APCC Voile Sportive

En mars 2018, pour célébrer la journée du 8 mars, le rendez-vous est pris pour la 8e édition de la Women’s Cup !

- Publicité -

24 skippers au départ de la solo Normandie

A quelques jours du départ, la 8ème édition s’annonce comme un cru d’excellence : par le nombre d’inscrits qui égale celui de 2015 et par le plateau des navigateurs engagés.

Des skippers aux avant-postes des derniers Championnats de France Elite Course au Large en Solitaire
Charlie Dalin double Champion de France en 2016 et 2014, Xavier Macaire en vainqueur du titre 2015. Les Vice-champions, Alexis Loison en 2015 et Adrien Hardy en 2014. Ainsi que Nicolas Lunven 3ème en 2016 .

Yann Elies GOUPE QUEGUINER LEUCEMIE ESPOIR, de retour du Vendée Globe (5ème et 1er bateau non foiler) et triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (2012, 2013 et 2015), attaque une nouvelle saison en Figaro Bénéteau 2 et s’alignera pour une 3ème participation à la Solo Normandie. Il avait remporté l’édition 2015 au nez et à la barbe de Charlie Dalin, pour 18 secondes d’avance, au terme d’une bataille d’empannages mémorable. Le skipper normand de MACIF 2015 pourra prendre sa revanche cette année après une saison 2016 exceptionnelle. Tous deux figurent en haut de la liste des favoris.

Favori aussi, Alexis Loison est le détenteur du Trophée et double vainqueur de la Solo Normandie (2016 et 2012). Le Cherbourgeois a démontré qu’il jouait parmi les meilleurs du circuit régulièrement (vainqueur de la Generali Solo 2015, victoire ou podiums d’étape sur la Solitaire du Figaro), nul doute qu’il fera tout pour un triplé sur son plan d’eau !
Des skippers dont le palmarès les positionne en prétendants au podium et plus, qui découvriront la Solo Normandie : Nicolas Lunven GENERALI et sa belle saison 2016 (2ème de la Transat AG2R, 3ème de la Solitaire du Figaro). Xavier Macaire (3ème de la Solitaire du Figaro en 2015).

De sérieux candidats
Ont déjà signé des podiums sur la Solo Normandie : 3ème de l’édition 2015 Thierry Chabagny GEDIMAT (vainqueur de la Transat AG2R 2016), Damien Cloarec SAFERAIL 2ème en 2016 (de nombreuses victoires sur le circuit mini 6.50).
On pourra aussi compter sur Adrien Hardy AGIR RECOUVREMENT (3ème de la Transat AG2R 2016) qui a déjà concouru sur le plan d’eau normand, et Antony Marchand OVIMPEX-SECOURS POPULAIRE (6ème du dernier Championnat de France Elite Course au Large en Solitaire) pour créer la surprise.

Nous retrouverons Justine Mettraux TEAMWORK, attention à la Suissesse qui a terminé 4ème de l’édition 2016 et 1ère bizuth, elle sera surveillée par les ‘gros bras’ de la liste favoris.

De jeunes skippers talentueux
Issu de l’Artemis Offshore Academy, trois britanniques viendront défendre leur chance dont Alan Roberts SEACAT SERVICES, auteur d’une 3ème place lors de la solo Normandie 2016, sera donc à surveiller pour sa 4ème participation. Hugh Brayshaw et Mary Rook INSPIRE + débutent leur seconde saison sur le circuit et auront à cœur de réaliser une belle course après un parcours ‘mouvementé’ en 2016.

Arnaud Godart-Philippe FAUN ENVIRONNEMENT, 3ème participation (2016, 2012), affiche une constante progression au classement ; il arrive encore plus affûté et fait figure d’outsider.
Sophie Faguet PORSCHE by NORMANDIE ELITE TEAM débute un nouveau projet pour sa 3ème année sur le circuit et après deux ans en tant que skipper espoir de la Région Normandie. La cherbourgeoise s’était illustrée sur les précédentes éditions par d’excellents départs et de bonnes vitesses… pas toujours récompensés. Outsider aussi, elle est à surveiller d’autant plus sur ‘son’ plan d’eau !
Cécile Laguette ECLISSE découvrira la Solo Normandie ; architecte naval, la navigatrice a 21 000 milles nautiques sur des grands bateaux de course à son compteur et de nombreux championnats à travers le monde. Elle entame sa deuxième saison sur le circuit Figaro Bénéteau et cette fois c’est le Championnat complet qu’elle a en ligne de mire.
En équipe : Aux côté de Charlie Dalin, Martin Lepape a été sélectionné pour être le skipper du MACIF 2017, il entamera sa 2ème année en Figaro Bénéteau 2. Les skippers du Team BRETAGNE-CREDIT MUTUEL BRETAGNE seront là : Sébastien Simon sur le bateau PERFORMANCE (5ème du dernier Championnat de France Elite Course au Large en solitaire) et Pierre Rhimbault* le skipper ESPOIR, novice sur le circuit.

Le benjamin de la Solo Normandie, âgé de 18 ans et originaire de Ouistréham, Eric Delamare* est le nouveau skipper espoir de REGION NORMANDIE après avoir remporté la sélection en impressionnant les observateurs par sa maîtrise et en remportant toutes les manches de la finale à trois…

Pierre Leboucher* est issu de la voile olympique, il détient notamment les titres de Vice Champion du Monde 2013, 2014 en 470 et a navigué en Diam 24 la saison 2016.
Bizuths en solitaire : venant de la classe Mini 6.50 et ayant fait leurs premières armes sur Figaro Bénéteau 2 en double lors de la Transat AG2R, Tanguy Leturquais (2 titres de Champion de France 6.50) sur NIBELIS et le skipper tchèque Milan Kolacek sur CZECHING THE EDGE .
Issu de la formation Guadeloupe Grand Large, Benjamin Augereau OBJECTIF SOLITAIRE 2017, 26 ans et marin aguerri avec cinq transatlantiques au compteur dont deux en Figaro Bénéteau.

*Autres bizuths* du Championnat France Elite de Course au Large

En résumé : 6 bizuths, 4 femmes, 3 Britanniques, 1 Suisse, 1 Tchèque et 4 Normands…
Les 24 skippers en solitaire s’élanceront de Granville le vendredi 17 mars à 12h00 pour 260 milles nautiques en Manche à destination de Cherbourg-en-Cotentin.

A suivre sur :
Site web : solo-normandie.fr
Page Facebook : @SoloNormandie
Twitter : @SoloNormandie

- Publicité -
- Publicité -