vendredi 26 septembre 2025
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Encore dix jours de suspense pour le Tour

Les 29 équipages et leurs Diam 24 sont arrivés à Roses, en Espagne. Les marins profitent ce jeudi d’une journée de repos salvatrice après une première partie de Tour de France à la Voile très intense en Mer du Nord, en Manche et en Atlantique. Le final va se jouer en Méditerranée. Après l’Espagne, les trois derniers Actes se dérouleront au Grau du Roi Port Camargue, à Marseille et à Nice, où le Tour livrera son verdict dans très exactement dix jours.

Demain, la compétition reprendra ses droits. Après le Raid Côtier, les équipages prendront part aux Stades Nautiques samedi, toujours en terres catalanes. Après les Cinq premiers Actes, bien malin qui prétend connaître l’issue de cette 40ème édition. Avec 468 points, le leader Trésors de Tahiti n’a que 2 points d’avance sur son dauphin du Team SFS, grand spécialiste de la Méditerranée. Respectivement 3e et 4e, Team Oman Sail et Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains restent en embuscade. Et les poursuivants, à commencer par Vivacar.fr CEFIM mais aussi Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan comptent bien jouer les trouble-fêtes. Dans dix jours, à Nice, on saura qui inscrira son nom au palmarès de la 40ème édition du Tour de France à la Voile. Il reste huit épreuves pour départager les teams : quatre Raids Côtiers et quatre Stades Nautiques. Et il y a fort à parier que le suspense perdurera jusqu’aux ultimes régates…

On s’attendait à une très belle 40ème édition du Tour avec une participation record en Diam 24, ce cru 2017 tient toutes ses promesses. L’an dernier, le Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan avait dominé le Tour sans partage et disposait d’une avance confortable avant d’aborder la Méditerranée. Cet équipage était clairement au-dessus du lot. La donne est bien différente cette année car leurs adversaires se sont beaucoup mieux préparés, passant énormément de temps sur l’eau en avant-saison. Une dizaine de teams semblaient très affûtés et en mesure de jouer une place sur le podium avant le Grand Départ de Dunkerque. « La concurrence est très élevée, nous sommes nombreux à pouvoir prétendre au haut du tableau », confirme Sofian Bouvet, skipper du Team SFS, qui va retrouver en Méditerranée son terrain de jeu favori. « On peut très vite perdre des points car les adversaires profitent de la moindre erreur ou défaillance. Interdiction de se relâcher, il faut constamment rester vigilant ! »

Dix épreuves, six vainqueurs
Depuis le coup d’envoi du 40ème Tour de France à la Voile le vendredi 7 juillet à Dunkerque, dix épreuves ont été disputées (cinq Raids Côtiers et cinq Stades Nautiques). Deux équipages ont décroché plusieurs victoires : Team SFS (4 victoires) et Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan (2 victoires). Les autres lauréats sont Trésors de Tahiti, Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan, Beijaflore et Vivacar.fr CEFIM.

Un suspense haletant pour la victoire finale et le podium
Après les cinq Actes en Manche et en Atlantique, les deux premiers au classement Général sont quasiment à égalité puisque Trésors de Tahiti a seulement 2 points d’avance sur le Team SFS. Absolument rien n’est joué, surtout quand on connaît la complexité de la navigation en Méditerranée…« Le bilan est très positif pour nous car nous sommes leaders sans prendre de risques, sans attaquer inutilement, sans surjouer… Nous avons progressé dans tous les niveaux de jeu, aussi bien sur l’eau qu’à terre », se réjouit Pierre Pennec, équipier sur Trésors de Tahiti. « Avec Team SFS, nous avons creusé un petit écart sur les 3e et 4e au classement Général. En Méditerranée les points peuvent voler dans tous les sens, il est donc intéressant de disposer de cette avance. » Le suspense pour la victoire finale reste entier, d’autant que d’autres équipages n’ont pas dit leur dernier mot. A 17 points des leaders tahitiens, le Team Oman Sail est 3e au Général, talonné par Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains, seulement un point derrière !

Des hauts et des bas pour les tenants du titre
L’équipage du Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan a-t-il ressenti la pression du favori qui doit défendre son titre ? Toujours est-il que l’équipage mené par Quentin Delapierre et Matthieu Salomon a complètement loupé son début de Tour à Dunkerque, avec notamment une 29e et dernière place en Stades Nautiques qui les a tout de suite mis dans le dur. Ils ont ensuite réagi à Fécamp (deux fois 4e) et surtout à Jullouville avec un superbe doublé. Mais ils ont replongé lors d’un Raid Côtier très décevant aux Sables d’Olonne (21e place). Trop irréguliers pour jouer les tous premiers rôles, les « Limonadiers » sont 8e au classement Général, à 45 points des leaders de Trésors de Tahiti, et à 28 points du podium. « Ce n’est pas du tout ce que nous avions imaginé en avant saison. Mentalement, c’est très dur », confie Bruno Mourniac, l’un des équipiers. « Les premiers sont très loin donc ça ne sert à rien de penser à eux. Nous avons envie de retrouver le niveau que nous avons pu avoir sur l’édition 2016. Nous restons vraiment déterminés pour remonter tout ce que nous pouvons au classement général. Finir dans les 5 c’est bien, finir dans les 3 c’est encore mieux. »

Team Oman Sail au top des équipages internationaux
Sept équipages internationaux prennent part à cette 40ème édition. Et c’est sans surprise le très professionnel et soudé Team Oman Sail qui s’en sort le mieux, avec une 3e place au Général. « Nous naviguons mieux maintenant qu’au début du Tour et nous sommes très satisfaits de nos performances même si nous pouvons faire encore mieux en terme de vitesse. En Méditerranée, nous allons faire notre maximum pour recoller aux deux premiers », explique Stevie Morrison. Un autre équipage cosmopolite, New Territories, a réalisé quelques bons coups, décrochant deux places en Finale des Stades Nautiques (à Dunkerque et Arzon) mais il manque de régularité et occupe le milieu du tableau au classement Général (14e place). Du côté des Suisses, Ville de Genève – CER 2 est 17e (et 4e du classement Jeunes) tandis que leurs aînés de Ville de Genève – CER 1 occupent une 22e place en-deçà de leurs espérances. Les Belges de BE.Brussels Caraïbos sont 23e, les Britanniques du Team Maverick SSR 26e.
Chez les Jeunes, les « Mojito Boys » au top !
C’est la bonne surprise de cette première partie de Tour : l’équipage de Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan, 20 ans de moyenne d’âge, attaque la Méditerranée en 6e position du classement Général. Chez les Jeunes, ils écrasent la concurrence avec 86 points d’avance sur leur dauphin, Toulon Provence Méditerranée. On retiendra leur formidable victoire dans le Raid Côtier de Fécamp. Ils ont aussi décroché trois fois la 2e place en Stades Nautiques (à Fécamp, à Arzon – Port du Crouesty et aux Sables d’Olonne). Les petits jeunes du Team Lorina Mojito jouent dans la cour des grands et se payent au passage le luxe d’être devant le Team Limonade. Et ce n’est peut-être que le début. « Je suis sûr qu’on peut encore aller enquiquiner les leaders. Nous sommes dans une bonne dynamique ! », prévient Solune Robert.

Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération et Team Installux Aluminium dominateurs chez les Amateurs
Après dix courses, Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération domine le classement Amateurs. Cet équipage a profité de l’Acte 5 à domicile pour grappiller des points, décrochant une très belle 5e place sur le Raid Côtier. En dix épreuves, Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération a obtenu quatre places dans le Top 10. Cette belle régularité permet à Emeric Dary et ses hommes de disposer d’un matelas de 12 points d’avance sur Team Installux Aluminium. Ces deux équipages ont fait le break sur le 3e, Dunkerque Voile.

Des matchs à tous les étages
A tous les niveaux du classement, les équipages veulent gagner des places ou consolider leur positionnement. Ainsi, Vivacar.fr CEFIM, actuellement 5e, espère continuer dans cette voie. « Nous sommes dans la fenêtre de tir. Nous avons réalisé de beaux Raids Côtiers et décroché une victoire à Arzon à la maison. Les teams de devant s’échappent un peu mais le jeu se resserre pour une place dans le Top 5 à Nice. »
D’autres équipes se fixent des objectifs moins ambitieux, conscientes que les dix premières places sont réservées aux teams les mieux préparés. Skipper de Pays de l’Or Pink Lady Hérault, Sophie de Turckheim vise ainsi une place dans le Top 15 : « Après des débuts difficiles à Dunkerque, le temps de se caler, nous avons progressé tout du long. Aujourd’hui nous sommes 18e au Général, et il nous reste la Méditerranée pour dépasser quelques concurrents… »

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Belle victoire pour AINA Enfance et Avenir, Tales II remporte la course

C’est une belle victoire que signent Aymeric Chappellier – Arthur Le Vaillant en franchissant la ligne d’arrivée de la deuxième étape des Sables – Horta. Ils s’imposent devant les meilleurs du circuit des Class40, en l’occurrence Tales II et Imerys. Ces deux-là se sont, pour leur part, livrés un incroyable duel jusque dans les derniers milles pour la victoire au classement général. Au final, avec une avance de 13 petites minutes seulement, ce sont les Espagnols Pablo Santurde del Arco et Gonzalo Botin qui l’emportent, même s’ils laissent échapper la deuxième place de la manche retour au duo Phil Sharp – Adrien Hardy, revenu du diable Vauvert après un début de course chaotique dans la molle, au large des Açores.

Le suspense aura donc duré jusqu’au bout. A l’arrivée, le tiercé gagnant de la deuxième étape est, dans l’ordre, AINA Enfance et Avenir, Imerys et Tales II. Les écarts ? Infimes. Jugez plutôt : seulement 14 minutes entre les deux premiers et à peine plus de trois quarts d’heures entre le vainqueur et le troisième. « C’est une victoire un peu inattendue », a commenté Aymeric Chappellier à son arrivée à Port Olona. Le Rochelais ne s’attendait pas à une telle performance, un mois seulement après la mise à l’eau de sa nouvelle monture (un Mach40.3), logiquement encore loin d’être complètement validée et fiabilisée. « Nicolas Groleau, le PDG du chantier JPS, m’a dit « en général, c’est toujours les bonhommes qui lâchent avant le bateau ». J’ai écouté et je n’ai pas lâché ! », s’est amusé Aymeric. Huitièmes de la première étape, lui et son acolyte, Arthur Le Vaillant, avaient rencontrés quelques petits pépins techniques liés à la jeunesse de leur bateau. Lors de cette manche retour, ils sont pu davantage exploiter tout le potentiel de leur machine et naviguer pied au plancher.

 

Un finish palpitant

« Nous avons été très rapides au reaching. Plus rapides même que les Espagnols dont le bateau est une référence à cette allure », a détaillé le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui a parfaitement bien tiré son épingle du jeu tout au long des 1 270 milles du parcours, à la fois en vitesse pure, on l’a dit, mais aussi au tout début, dans les petits airs en quittant l’archipel des Açores. A l’arrivée, le duo a devancé d’un rien Imerys qui, pour sa part, a largement manqué de réussite dans les premiers milles avant de revenir comme une balle lors des 36 dernières heures de course. « Jusqu’au bout, on a espéré doubler Tales II », a avoué Phil Sharp, impressionnant d’aisance au portant lors de la dernière journée de course. « Au bout du compte, ça s’est joué à peu de choses ». C’est un fait. Une fois la ligne franchie, le skipper a patienté, montre en main, pour connaitre le verdict. Pablo Santurde del Arco et Gonzalo Botin, les vainqueurs de la première manche, devaient terminer au moins 43 minutes et 40 secondes (leur avance à l’issue de la première étape) après lui pour qu’il puisse l’emporter. Le hic (pour lui), c’est que seules 30 minutes ont finalement séparé les deux bateaux ce matin.

 

Treize petites minutes

« Les Espagnols gagnent l’épreuve au général avec 13 minutes d’avance. C’est un écart ridicule mais c’est comme ça. Ils ont vraiment fait une très belle course », a commenté le navigateur Britannique, bon joueur, mais un peu déçu malgré tout d’avoir été confronté à des soucis de spi. Le duo de Tales II, lui, a géré au mieux des problèmes d’électronique et d’informatiques survenus dans les derniers milles, mais surtout tous les coups qu’il a fallu jouer entre Horta et les Sables, ne commettant que très peu d’erreurs. Il n’a cependant appris qu’une fois la ligne franchie et l’arrivée du jaugeur à bord pour le déplombage du moteur, que la victoire était à lui. « Cette victoire fait plaisir, c’est sûr. Quand Imerys nous a doublé, hier, on a eu un moment un peu difficile. Ça a été un peu stressant mais à présent, nous pouvons nous relaxer et savourer. Pour, nous c’est aussi une belle revanche après notre abandon en 2011 », a indiqué Pablo Santurde qui, non seulement conjure le sort, mais en plus termine de la plus belle des manières son histoire et celle de Gonzalo avec Tales II, ce Proto40 étant désormais vendu.

 

Ils ont dit :

Aymeric Chappellier, skipper d’AINA Enfance et Avenir, vainqueur de la deuxième étape : « C’est une victoire complètement inattendue. On savait que si on était bien placé, on pouvait jouer. Là, ça s’est déroulé un peu comme dans un rêve. Je veux saluer le travail qu’a fait la voilerie Incidence sur les voiles. Elles tombent super bien, elles sont rapides et c’est grâce à ça aussi que le bateau va vite. Au chantier JPS, j’ai eu un bon conseil, Nicolas (Groleau, PDG du chantier ndlr) m’a dit « en général, c’est toujours les bonhommes qui lâchent avant le bateau ». J’ai écouté et je n’ai pas lâché (rires) ! Nous avons été très rapides au reaching. Plus rapides même que les Espagnols dont le bateau est une référence à cette allure. La différence s’est faite surtout sur des petits détails. Je pense qu’à ce moment-là, on était les mieux toilés. Lors de cette deuxième étape, on a surtout cherché le contact. La première nuit, on l’a passée avec Campagne de France, la deuxième avec Serenis Consulting et la troisième avec Tales II. C’est vrai que quand on était dans un petit paquet, ça nous permettait de nous étalonner, de tester des réglages. A un moment, on a perdu les Espagnols parce qu’on est tombé dans une molle. Ensuite, on est reparti au Nord sur notre option principale, avec Stella Nova, ce qui nous a permis de raccrocher le wagon avec du vent plus favorable et plus fort. Ce qu’on a pu voir et ce qu’on a montré est super prometteur. Au final, arriver à avoir les deux bateaux qui ont tout gagné ces deux dernières saisons, c’est, comme je l’ai dit, complètement inattendu. On savait que le bateau avait le potentiel mais le prouver aussi rapidement, un mois seulement après sa mise à l’eau, c’est vraiment quelque chose. On a bossé comme des fous pour ça depuis le mois de mai, avec des journées de 6h à 22h. On l’a d’ailleurs payé cher à Horta avec des infections pour Arthur et pour moi. On a bien navigué et on a porté haut les couleurs de l’association AINA. On encourage d’ailleurs les gens à découvrir ses actions auprès des enfants et des mamans à Madagascar. »

Arthur Le Vaillant, co-skipper d’AINA Enfance et Avenir, vainqueur de la deuxième étape : « On très très heureux d’être arrivé, surtout à cette place. On a fait une super bataille navale avec les Anglais et les Espagnols. C’était plutôt sympa surtout vu le contexte. Je n’étais pas en forme au départ, avec mon infection au genou, et je suis encore moins en forme à l’arrivée. Mais bon, je suis là et on s’est bien battu. On a vu les autres tirer comme des ânes sur leurs bateaux alors on a fait pareil (rires) ! A plusieurs moments, on n’était pas trop rassuré parce qu’il y avait beaucoup de vent. Surtout ce matin. On a regardé les vitesses des autres et on s’est dit qu’il fallait tenir la cadence. Le bateau fonctionne. On a commencé à trouver les manettes. Je pense qu’il a beaucoup de potentiel. On est très heureux d’avoir pu faire la course et de finir à cette place. 

Phil Sharp, skipper d’Imerys, 2e de la deuxième étape et du général (avant jury) : « Le début a été très difficile. On est parti dans l’Ouest et on s’est retrouvé empétolé pendant toute la première nuit alors que les autres, plus à l’Est, ont continué d’avancer. On s’est retrouvé en queue de peloton mais on a réussi à bien revenir lors de la première journée grâce à une bonne option au Nord. Ensuite on est reparti plus au Sud pour nous rapprocher de la tête de la flotte mais là où on a vraiment fait la différence, c’est ces dernières 24 heures. On était vraiment plus rapide que les autres. On a espéré doubler Tales II au général mais on a eu des problèmes. Hier matin, la tête de spi a lâché. On s’est arrêté un moment à cause de ça. Au bout du compte, on a quand même fait un super match avec les Espagnols qui nous battent de seulement 13 minutes, ce qui n’est rien du tout. Comme d’habitude, ça s’est joué à peu de choses. On a fait des erreurs tactiques, bien sûr, mais je pense que sur la deuxième moitié du parcours, on a navigué super propre. Adrien (Hardy) est une vraie machine. Il aime le vent fort. Quand il barre dans ce type de conditions, il a le sourire (rires) ! Au bout du compte, on est très content de notre résultat. Les Espagnols ont vraiment fait une super première étape. Pour l’anecdote, aujourd’hui, j’ai fait la traversée du golfe de Gascogne la plus rapide de ma vie. Plus rapide qu’un ferry, je pense. On était encore au cap Finisterre ce matin ! C’est fou ! »

Adrien Hardy, skipper d’Imerys, 2e de la deuxième étape et du général (avant jury) : « On ne pensait pas qu’à l’arrivée, il allait nous manquer seulement 13 minutes pour aller chercher la victoire. On a fait notre maximum. Forcément, il y a quelques petits regrets. Ce matin, la sangle de tête de spi a cassé. A 15 milles de l’arrivée, l’amure de spi s’est rompue aussi. On s’est arrêté pour changer de voile, ce qui nous a fait encore perdre 2-3 milles. Quand on additionne tout ça… Reste que ce que je retiens moi, de cette course, c’est la performance du nouveau AINA, mais aussi et surtout celle des Espagnols. Par ailleurs, j’ai été très content de renaviguer avec Phil et je le remercie de m’avoir embarqué. C’est toujours sympa de voir les différences qu’il peut y avoir dans les façons de naviguer, de mener un bateau ou de mener une course. J’avoue que, quelques fois, on a quand même eu des difficultés de compréhension avec Phil. Ce n’est pas facile quand on ne parle pas la même langue. Moi, ça m’a parfois un peu limité. Je savais en venant que ça pourrait être un peu embêtant et ça l’a été, mais au final, je suis super content de cette course. »

 

Pablo Santurde del Arco, skipper de Tales II, 3e aux Sables d’Olonne et premier au général (avant jury) : « Jusqu’au dernier moment, nous n’étions pas sûrs d’être toujours premiers. Nous avons appris que c’était le cas seulement quand le jaugeur est monté sur le bateau pour déplomber le moteur. C’est lui qui nous l’a confirmé. On savait que ce serait très serré mais de savoir que c’était dans le bon sens pour nous, forcément, ça nous a fait super plaisir. On a quand même eu un peu peur, je dois l’avouer. Quand Imerys nous a doublé, hier, on a eu un moment un peu difficile. Les derniers jours n’ont globalement pas été faciles. Les conditions météo étaient toniques et le contexte un peu stressant. A présent, on peut se relaxer et savourer. C’est une belle revanche sur les dernières fois où j’ai dû abandonner. Au départ, bien sûr qu’on espérait monter sur le podium, mais l’objectif était avant tout de finir la course. Au final, on gagne. Forcément, on est content. Fatigué mais content. »

 

Gonzalo Botin, co-skipper de Tales II, 3e aux Sables d’Olonne et premier au général (avant jury) : « C’est une super belle victoire. Pour notre dernière course avec ce bateau, on ne pouvait pas espérer mieux. C’est d’autant plus fantastique que ça a été dur. Jusqu’à la fin, on n’était pas sûr du tout d’être toujours devant au général. On savait qu’Imerys était arrivé avant nous, mais on ne savait pas si c’était de 20, 30, 40 ou 50 minutes. Évidemment, on est content, surtout qu’on a eu une dernière journée difficile. Dans un premier temps, on s’est fait dépasser par Aymeric et Arthur (AINA Enfance et Avenir), puis ensuite par Phil et Adrien (Imerys). Les deux fois, c’est moi qui était à la barre. Je me suis alors dit qu’il était temps que je prenne ma retraite (rires) ! Finalement, ça s’est joué à rien. C’est une belle revanche après notre abandon en 2011. Cette fois, ce qu’on voulait, avec Pablo, c’était d’abord aller jusqu’au bout et bien naviguer. C’est fait ! »

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Louis Duc et Alexis Loison en Class40 sur la Jacques Vabre

Louis Duc a choisi d’embarquer le Cherbourgeois Alexis Loison sur la Transat Jacques Vabre, « Parce qu’il est talentueux et qu’il a de l’humour, c’est ce qu’il faut : l’un sans l’autre ça ne fonctionnerait pas ! » sourit le skipper Carac. « Nous nous connaissons depuis 15 ou 20 ans… C’est un super marin et un super copain, la transat devrait bien se passer ! ». Rendez-vous le 6 novembre pour la première grande course du tout nouveau Lift40 aux couleurs de la Carac « J’ai choisi Alexis parce que je sais que je peux compter sur lui à 100% côté performance », explique Louis Duc, skipper du Class40 Carac. « C’est l’un des meilleurs figaristes du moment, il sait régler un bateau, il est très entrainé, il saura être dans le match tout de suite ».  Expertises et complicité sont les deux ingrédients nécessaires à la performance d’un duo. L’association des deux Normands Louis Duc et Alexis Loison répond parfaitement à cette exigence. Ils ont le même âge, ont tous deux très jeunes décidé de consacrer leur vie à la voile, avec du talent à revendre, mais des expertises complémentaires.
Regard expert et neufAlexis Loison navigue depuis plus de 10 ans sur le circuit Figaro. La monotypie et la régate au contact n’ont plus beaucoup de secrets pour lui, alors que Louis a en revanche toujours préféré le large. Cette complémentarité sera un atout. Le Cherbourgeois va apporter un regard expert, mais neuf sur la gestion de la course et du bateau. Alexis n’a en effet qu’une transat à son actif et n’a jamais couru en Class40, une belle source de motivation supplémentaire pour lui : « Ce sera une belle opportunité de découvrir cette Classe que j’observe depuis longtemps, notamment des skippers comme Halvard Mabire et Louis que j’estime beaucoup. Pour moi qui viens de la monotypie, cette culture technique m’intéresse particulièrement, surtout sur une machine comme le Lift40 ! C’est une grande chance, ça va être passionnant ! » Des copains aussiIssus du même terroir, tombés tous les deux dans un chaudron d’eau salée à la naissance, les deux Normands sont parfaitement en phase, un facteur indispensable à la performance. Et, cerise sur le bateau, ils partagent le même humour. « Ça devrait fonctionner », sourient-ils.  Le coup d’envoi de la Transat Jacques Vabre 2017 est prévu le 6 novembre, ce sera la grande première course au large pour le nouveau Class40 Carac, un plan Lombard novateur mis à l’eau le 3 juillet dernier à Lorient.

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Armel Tripon et Vincent Barnaud sur la Transat Jacques Vabre

© Pierre Bouras

C’est avec son boat captain Vincent Barnaud qu’Armel Tripon disputera la Transat Jacques Vabre à bord du Multi50 RÉAUTÉ CHOCOLAT. Parfaitement complémentaires, les deux hommes ont une belle carte à jouer sur cette légendaire transat en double.

C’est Vincent Barnaud, marin breton de 40 ans (il vit à Saint Philibert, près de la Trinité), qui sera l’équipier d’Armel Tripon sur la Transat Jacques Vabre. La célèbre transatlantique en double s’élancera le 5 novembre prochain du Havre. Au menu : 4350 milles nautiques à destination de Salvador de Bahia (Brésil). Il faudra donc négocier la sortie de Manche, le golfe de Gascogne, la position de l’anticyclone des Açores puis le célèbre Pot au Noir et son alternance de vents erratiques et de grains violents. Soit une douzaine de jours de mer environ pour les Multi50, classe au sein de laquelle Armel Tripon et Vincent Barnaud peuvent nourrir des ambitions, puisqu’après seulement quatre mois de navigation à bord du multicoque à foils RÉAUTÉ CHOCOLAT, ils ont montré qu’ils étaient au niveau des meilleurs, notamment des équipages pourtant plus expérimentés de Erwan Le Roux et de Lalou Roucayrol.

La complémentarité au service de la performance
« Vincent connaît parfaitement le bateau puisqu’il était dans l’équipage d’Yves Le Blévec pendant deux saisons (RÉAUTÉ CHOCOLAT est l’ex-Actual, ndr) explique Armel Tripon. Mais aussi parce qu’il a organisé avec moi tout le chantier d’hiver (dont l’implantation des foils) et qu’il n’a manqué aucune des navigations depuis. Nous sommes très complémentaires notamment parce que son passé d’ingénieur fait qu’il a une approche très cartésienne, très rationnelle. De plus, humainement c’est quelqu’un de très calme, très posé, très serein… des qualités qui sont précieuses à bord de ces bateaux. On fonctionne bien ensemble. »

Comme Armel Tripon, Vincent Barnaud est venu à la compétition via la classe Mini. Il a notamment terminé 6e de la Mini Transat 2007. Comme Armel aussi il a navigué en Class40, par exemple avec Stéphane Le Diraison (victoire dans Les Sables-Horta en 2011). C’est donc aussi un excellent régatier et « sa motivation est à plus de 100% » assure Armel Tripon, « je m’en suis bien rendu compte sur les quatre courses en équipage que nous avons courues jusqu’ici ». Vincent Barnaud confirme : « Je suis super heureux de traverser l’Atlantique avec Armel à bord de ce bateau que je connais bien. J’ai déjà traversé l’Atlantique, mais encore jamais en multi, ce sera une expérience forcément enrichissante. C’est super, nos bateaux sont faits pour ça et je pense que nous avons une belle carte à jouer, des atouts à faire valoir. » Comprenez que les deux hommes comptent bien ne pas faire de la figuration !
Qualification la semaine prochaine
Armel Tripon et Vincent Barnaud partiront en qualification pour cette Transat Jacques Vabre dès la semaine prochaine à bord de RÉAUTÉ CHOCOLAT, pour un parcours de 1500 milles nautiques, soit trois à cinq jours de navigation. Le parcours sera à adapter en fonction de la météo, évidemment, mais « pour l’instant, je nous vois bien descendre au cap Finisterre (Espagne), puis remonter vers le Fastnet (Irlande) », explique Armel Tripon. « L’idée est d’aller chercher des vents soutenus et de la mer formée pour éprouver à la fois les marins – nous, donc – et le bateau dans des conditions plus musclées que celles que nous avons connues jusqu’ici. »

Sage précaution quand on sait qu’avec un départ début novembre, il est fort rare de ne rencontrer que des mers et des vents calmes et confortables sur la Transat Jacques Vabre… La suite du programme sera constituée d’un peu de modifications sur le bateau – on va notamment reculer les sièges de barre pour qu’ils soient plus adaptés à la morphologie d’Armel et Vincent – puis du Grand Prix des Multicoques à Saint Quay Portrieux fin août. Ensuite, en septembre et octobre, l’accent sera mis sur les entraînements en double en vue de la Transat Jacques Vabre avec Tanguy Le Glatin qui s’occupera de la préparation sportive des deux marins de RÉAUTÉ CHOCOLAT engagés dans cette belle aventure transatlantique.

 

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Magnifique étape entre Barcelone et Madère

Transquadra 2017-2018

Il aura fallu moins d’une semaine aux concurrents de la Transquadra pour rejoindre Madère. Intense, chargée d’émotion et de souvenirs… cette étape record entre Barcelone et Madère va alimenter les conversations de pontons pendant longtemps ! Stratégique dès le départ en Méditerranée et très technique en sortie de Gibraltar, le rythme de cette première étape de la flotte méditerranéenne de la Transquadra – Martinique a été soutenu jusqu’au bout. Preuve en est le temps record historique de l’étape : 6j 11h 47′, soit près de 48h de mieux que d’habitude.

La flotte méditerranéenne est presque au complet à Madère, il ne manque plus que le couple espagnol de l’A35 Dr Feelgood (Esther Alarcon/Jorge Mitjavila), attendu cet après-midi à Quinta do Lorde. Pendant ce temps, le long des côtes portugaises, la flotte partie de Lorient dimanche dernier cavale toujours sous spi. A près de 10 nœuds pour les premiers, si ce rythme se maintien, ils devraient franchir la ligne d’arrivée samedi matin.

Ils ont des sourires qui trahissent le bonheur qu’ils ont eu à se surpasser. La fatigue des yeux traduit l’engagement de leur course. Les premiers concurrents de la flotte méditerranéenne de la Transquadra – Martinique sont amarrés depuis cet après-midi au ponton de la marina de Quita de Lorde à Madère.
En 7 jours et 7 nuits, ils ont parcouru les 1100 milles entre Méditerranée et Atlantique, un parcours compliqué à souhait où il a fallu déjouer les pièges de la Grande Bleue, passer sans casser le terrible Gibraltar et tenir le rythme jusqu’à Madère la belle.

Des heureux
Frank Loubaresse et Matthieu Foulquier (Sun Fast 3600 Twnil Banque d’Affaires) ont pris la tête de la flotte dès le 15 juillet, à une centaine de milles de Gibraltar, pour ne plus la quitter. Bons placements, bonne vitesse, bonne gestion du matériel et un bateau fait et équipé pour gagner : ça a payé.
Dans leur sillage, à l’attaque H24, trois duos à la barre de Sun Fast 3200 : Éric Gilbert et Walden Bonpaix (Flash), Blandine et Jean Médecin-Rodelato (Williwaw), Arnaud Vuillemin et Grégoire Bezie (Jubilations Corse). Leurs efforts sont récompensés : ils l’emportent, dans cet ordre en temps compensé devant le leader au réel, avant jury.

Quelques déçus
Les arrivées se sont enchainées hier après-midi à Madère, Chenapans 3 (Gilles Caminade/Sébastien Novara), ou encore Géroul (Roland Montagny/Georges Martinez) un peu déçus de leurs classements : « On a joué, on n’a pas gagné. Il fallait tenter quelque chose en Méditerranée, ça aurait très bien pu passer à la côte. Juste avant Gibraltar on a notamment eu d’excellentes conditions à la côte juste avant Gibraltar. Ensuite on est bien revenu… Mais on prendra une (grosse) revanche sur la 2e étape ! ».

J’aurais bien continué tout droit
Eric Thomas (Pogo 30 Big Z) a coupé la ligne hier soir à Madère en grand vainqueur des solitaires de la flotte méditerranéenne. Heureux, bien sûr, à son arrivée à la marina, il n’avait pas vraiment envie de quitter son bateau, il avouait même qu’il aurait bien fait une petite « Moitessier… » : « Je voyais une ile à l’arrivée, juste devant moi… j’étais très sud, je regarde la carto : ce n’était pas la bonne ! Il y a eu un décalage entre la carto et le GPS : je n’allais pas au bon endroit ! … Comme Moitessier, je me suis demandé si je n’allais pas continuer ! »

2e solitaire de la flotte méditerranéenne, Bertrand Gassier (Pogo 30 Pleine Lune) est arrivé à 1h44’30 la nuit dernière à Quinta do Lorde. « Je suis très content de cette navigation, c’est une super étape, très variée. Je suis persuadé que le solitaire est plus facile que le double, on est à son rythme. Je ne m’étais pas mis de pression particulière. Je n’étais pas parti pour faire la coupe de l’America ! »

Frédéric Ponsenard (A 35 Coco), 3e solitaire méditerranéen arrivé à 2h21 ce jeudi : « Je suis allé dans des endroits où il ne fallait pas forcément aller. C’est le jeu de la Méditerranée, mais la différence s’est faite en Atlantique, parce que les deux Pogo 30 ont super bien navigué ! Bravo à eux. J’aurais bien aimé être sur leurs bateaux pour voir comment ça marche ! »

A près de 10 nœuds au large de Gibraltar
La tête de flotte partie de Lorient est bientôt au large de Gibraltar ! Au portant, sur la route, il n’y a pas d’autres stratégies que de faire marcher tout en préservant les hommes et le matériel. La flotte reste relativement groupée même si les écarts ont tendance à s’allonger dans le top ten.

Jean-Pierre Kalbert (3DDI) affiche 70 milles d’avance (sous réserve toutefois de la position d’Alexandre Ozon (Team 2 Choc) dont la balise n’émet plus sur ses poursuivants, très groupés : Stéphane Bodin (Enertek Wasabi), Louis Marie Dusserre (Raging Be), Frédéric Couture (Be Happy), Jean-François Hamon (Pour Aster) se tiennent en 10 milles et tracent tous à plus de 8 nœuds.

En double, pas de changement de leaders non plus avec François René Carluer et Gwénael Roth (Agence Directe 3,9 %) 18 milles devant le du Valraud/Peponnet (Bouznik’) et les jeunes de Vli Magellimo (Labedan/Lemaire) à 25 milles. Le jeu est touours très serré et la bataille doit être passionnante que stressante chez les duos avec notamment 5 milles d’écarts seulement entre le 3e et le 7e…

Placement au sein de la flotte, réglages, gestion du sommeil… ils sont attendus samedi à Madère.

Petit mot du large de Patrice Carpentier sur Groupe 5 : « A peine à la latitude de Porto et on a déjà vu un poisson volant… TVB à bord, conditions de rêve ! »
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Témoignages des gibraltariens, extraits…

Eric Gilbert, skipper de Flash : « On n’est pas des grands marins, mais quand on fait de la compèt, on fait de la compèt ! On a préparé le bateau nous-mêmes, sans l’aide de professionnels. On connaît ses défauts et ses qualités. On était là pour faire le mieux possible. On a eu la pression tout le temps, tout le temps, tout le temps. On s’est inscrit à cette course parce que c’est mythique pour nous. On ne s’attendait pas à gagner, mais on espère toujours ! »

Matthieu Foulquier, équipier de Twinl Banque d’Affaires : « C’est un bateau compétitif, il est fait pour, on l’a préparé en conséquence, Frank a investi dans un mât carbone, dans un super jeu de voiles Incidence de notre ami Sylvain… On partait pour faire un podium, parce qu’on a le bateau pour.
Maintenant, il y avait de sacrés concurrents avec Williwaw, Géroul, et Flash qui a été redoutable ! Ils ont attaqué tout le temps. À chaque fois, on leur mettait 30 milles : là, on se disait, c’est bon, ils sont morts et Bam ! : ils revenaient à 10 milles ! »

Arnaud Vuillemin et Grégoire Bezie (Jubilations Corse) : « C’était très intense tout le temps à tout donner pour faire avancer le bateau. A un moment j’ai voulu lire un peu, j’ai ouvert le bouquin et au bout de 10′ je suis allé régler les voiles !
Ce qui est hyper agréable c’est qu’on était au contact tout le temps, il ne fallait rien lâcher, on était toujours dans le match. Il n’était pas question de laisser partir qui que ce soit il y avait toujours du jeu, c’était génial. Epuisant, mais extra ! »

Jean Rodelato (Williwaw) :
« C’était une étape vraiment sympa avec beaucoup de possibilités au niveau tactique, tout du long du début à la fin. IL y a eu des couchers de soleil magnifiques, beaucoup d’animaux… On a eu pas mal de problèmes d’électroniques, heureusement on a réussi à réparer. On était dessus en permanence jusqu’à Gibraltar, on s’est mis un peu dans le rouge parce qu’on est passé par le nord du détroit pour avoir plus de vent, on a été servis ! »

Gilles Caminade skipper de Chenapans 3 : « Le bateau a très bien marché, on a juste perdu 20 milles au départ parce qu’on n’a pas fait le tour d’Ibiza, on a foncé dans la pétole. Après on a fait avancer normalement. On avait 17 milles, 4h de retard, on s’est baigné… Après on a repris des milles. On a été un peu surpris après Gibraltar : on s’attendait à du tout droit, ça a été beaucoup plus compliqué que ça, c’était bien. On espérait mieux en classement… »

Classement provisoire avant jury étape Barcelone – Madère
Doubles Méditerranée

 

Solitaires Méditerranée
Eric Thomas (Big Z) temps course 7j 12h 11′ 36”
Bertrand Gassier (Pleine Lune) temps de course 7j 20h 3′ 14”
Frédéric Ponsenard (Coco) temps de course 7j 20h 30′ 34”

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L’édition 2017 de la Transquadra – Martinique en chiffres
90 bateaux – 155 marins dont 6 femmes
25 solitaires (dont 16 bizuths) – 65 doubles (38% de solitaires)
14 marins étrangers : 7 duos (3 Suisses, 2 Allemands, 1 Espagnol et 1 Belge)
76 au départ de Lorient – 14 de Barcelone
Lorient : 22 solitaires – 54 doubles (130 marins)
Barcelone : 3 solitaires – 11 doubles (25 marins)
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La Transquadra Martinique
Transat dédiée aux marins amateurs de plus de 40 ans
9e édition (créée en 1993)
3800 milles de course
2 étapes : Lorient ou Barcelone / Madère – Madère / Martinique
2 départs : juillet 2017 et février 2018
1 arrivée en mars 2018, au Marin
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Les grandes dates de la Transquadra Martinique
12 juillet 2017 – Barcelone > Départ étape 1 de la flotte méditerranéenne
15 juillet 2017 – Lorient > Prologue
16 juillet 2017 – Lorient > Départ étape 1 de la flotte atlantique
27 juillet 2017 – Madère > Soirée des équipages
10 février 2018 – Madère > Départ étape 2
2 mars 2018 – Le Marin > Remise des prix

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Un record symbolique pour Thomas Coville

Le skipper de Sodebo Ultim’ a franchi la ligne d’arrivée au Cap Lizard (Pointe Sud de l’Angleterre) samedi 15 juillet à 19h 29min  (heure française).

4 jours 11 heures 10 minutes 23 secondes* (sous réserve de la validation du WSSRC) : un temps de parcours historique, puisque le marin solitaire passe sous la barre des 5 jours. Avec ce temps exceptionnel pour un solitaire, il bat de 15 heures 45 min 47s le très récent chrono de Francis Joyon réalisé le 13 juillet.
Thomas a été rejoint par une partie de son équipe technique. Ils sont en route pour la Trinité-sur-Mer qu’ils devraient atteindre ce dimanche 16 juillet vers 16h pour être à quai vers 17h.


Quel sentiment en passant la ligne avec ce temps de 4 jours 11h ? 
« Ce temps représente pour moi beaucoup d’années de travail. C’est l’accumulation de l’expérience que l’on a acquise avec Sodebo Ultim’, avec mon équipe, avec mon partenaire Sodebo qui m’a donné ce temps. Cet enchaînement avec le record de cet hiver et ce nouveau record de l’Atlantique Nord me fait réaliser la progression que l’on a eu. Cela me fait très plaisir en tant qu’athlète, pour l’équipe et pour Sodebo.
J’ai un sentiment de soulagement que le record ait tenu jusqu’au bout et d’y être bien arrivé. Avec Jean-Luc (Nélias – routeur à terre), nous étions bien en phase. Je suis très heureux, content d’avoir osé tenter car en s’élançant de New York, ce n’était pas gagné.
Physiquement c’est très engagé. J’ai dû dormir au maximum 3-4 h en quatre jours. Les bateaux sont très puissants et on est tout le temps sur le fil du rasoir. Mentalement, en partant de New York, je me suis senti tout de suite très bien. Je voulais oser le battre. Physiquement c’est un challenge exceptionnel. On va dans des retranchements qui ne sont réalisables sur un tour du monde car la récupération ne serait pas possible. Le fait de savoir que cela va durer 5 jours, tu donnes tout, tu offres tout, tu espères tout et c’est très galvanisant. »

Que représente-t-il ?
« C’est le record le plus tenté alors il est symbolique. Au départ c’était une route commerciale. Depuis que je fais de la voile, depuis que j’ai navigué avec Laurent Bourgnon, j’ai ce record dans la peau. Ça a été une émotion très forte en passant la ligne de penser à lui. »

Moins de 5 jours
« La barrière des 5 jours, c’est une barrière mythique en solitaire. 4 jours 11h, on l’a vraiment dépassé. Ça montre le travail d’une équipe mais aussi de tout un milieu avec des équipes, des architectes, des ingénieurs, le monde qui tourne autour de ces grands trimarans a énormément progressé et c’est ce qui permet de passer cette barrière. C’est fabuleux ! »

Tour du Monde et Atlantique Nord
« Le fait d’avoir battu les deux plus grands records en solitaire, le tour du monde en 49 jours et l’Atlantique nord en moins de 5 jours, c’est le symbole d’une équipe qui arrive à maturité et qui arrive à transformer cette maturité en quelque chose de sportivement tangible qui rayonne sur un groupe, sur Sodebo mon partenaire qui me suit depuis 18 ans. C’est long d’attendre cette maturité mais quand elle arrive, c’est tellement bon. C’est symbolique, mais je le voulais tellement cet enchaînement entre ces deux records… »

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Billy Besson rejoint le Team Occitanie Sud de France sur le Tour

Billy Besson est arrivé à Arzon pour l’Acte 4 du Tour de France à la Voile. Le spécialiste du multicoque sportif (8 fois Champion du Monde) rejoint le Team Occitanie Sud de France avec Pierre Leboucher, Nicolas Bérenger, Maxime Garbay, Thibaut Soler et Gabriel Skoczek. L’équipage méditerranéen est actuellement 11e au classement général après une 12e place sur le raid côtier et une 19e place sur les Stades Nautiques à Jullouville.

« L’équipe a super bien commencé le Tour. Là on est un peu dans le creux de la vague mais la route est longue. Le Tour de France dure un mois, il faut essayer de performer sur la durée et j’espère qu’on va y arriver. Il faut rappeler que notre objectif est de monter en puissance pendant le Tour. On est une équipe toute jeune, on doit apprendre au fur et à mesure. Le but du jeu est qu’on ait tous envie d’y retourner l’année prochaine.
Je suis content d’arriver sur le Tour. J’ai vécu une super expérience avec le Team Sodebo sur The Bridge, c’était génial. Maintenant je vais vivre une super expérience sur le Tour de France à la Voile avec le Team Occitanie Sud de France. Ça fait beaucoup de projets en parallèle du Nacra mais comme j’ai été au placard pendant un bon bout de temps, à cause de ma blessure au dos, j’ai besoin de faire de la voile très fréquemment.
On a essayé le nouveau Nacra 17 doté de foils juste avant The Bridge avec l’Equipe de France de Voile Olympique. C’est un super bateau, je suis ravi et j’ai hâte de naviguer dessus. C’est complètement différent du précédent parce que la coque ne touche plus jamais l’eau donc les appuis ne sont plus du tout les mêmes et avec une telle vitesse ça devient bien plus dangereux.
J’ai navigué sur le Tour en Diam 24 il y a deux ans. Si les bateaux n’ont pas beaucoup évolué, les équipes sont de plus en plus impliquées sur le Tour de France à la Voile et la compétition est particulièrement rude. J’ai hâte de retrouver l’équipe et d’être sur l’eau demain ! »

 

 

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Jean-Pierre Kelbert et les JPK sur la Transquadra

Après plusieurs mois de préparatifs et d’entraînements, nous voici au jour “J” du départ.
Lorient accueille pour la 1ère fois l’épreuve et clairement c’est un choix apprécié de tous.
St Nazaire et son bassin à flot ne manquaient pas de caractère mais la base de Lorient est tout de même fabuleuse avec un terrain de jeu idéal entre Groix et Lorient accessible à toute heure avec un concentré de compétences techniques lié au pôle course au large.
Bref, avec une météo idéale tout le monde avait la “banane” sur les pontons.
Place désormais à la course car même si entre les coureurs, l’ambiance est très relax à terre sur l’eau, il en va tout autrement !
Le prologue de samedi disputé dans du vent très light se renforçant en thermique en cours de journée a révélé quelques ambitions.
Même si la course se jouait sans classement officiel et avec les familles à bord, “Ogic” le JPK 1010 de Pascal Chombart de Lauwe et Fabrice Sorin vainqueur du dernier Spi Ouest n’a pas laissé passé l’occasion de rajouter un peu de pression à leurs concurrents directs.

A 14h30, ce dimanche départ des 24 solos 30mn devant les 56 doubles.
En solo, je joue la gagne avec “Léon” mon JPK 1080 mais il va falloir contenir les dangereux clients et amis Loulou Dusserre sur “Raging Bee” et Jean-François Hamon sur “Charline” sans oublier aussi en JPK 1010 Stéphane Bodin sur “Enertek”. L’outsider en solo sera sans conteste Alexandre Ozon, excellent régatier sur un Beepox 990 ultra léger, ultra rapide au portant .
En double, “Ogic ” ne sera pas seul avec beauoup d’autres JPK 1010 et 1080.
A mon sens, le 1080 “LS Resa” d’Olivier Burgaud et Louis Lagadec sera dangereux tout comme “Bouznik” le 1080 de François Valraud équipé de Daniel Péponnet.
Venu de St Malo François-René Carluer et wenhael Roth seront également de vrais “clients” avec un magnifique bateau bien préparé.
Gérard Quénot vainqueur de la TQS 2012 en double repart cette année avec Jérôme Apolda sur son 1010 Alkaid 3 avec toujours la même ambition.
Même si 30% de la flotte est composée de JPK, il existe de dangereux concurrents sur d’autres bateaux ! Mais oui !
Le SF 3600 (bateaux des sudistes forty..) sera mené à un train d’enfer c’est sûr avec ces jeunes quadras. Venu de Lisbonne Vincent Labedan et Jean-Baptiste Lemaire excellent ministe seront eux aussi super dangereux sur leur A 35. Des nombreux SF 3200 présents au départ, il risque d’en avoir certains au bonne place également.
En résumé, le danger sera partout et il faut juste se concentrer pour naviguer proprement et au bon endroit.
Pour l’heure nous savourons tous le bonheur de pouvoir vivre de nouveau une telle aventure.
Jean-Pierre Kelbert

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Participez comme équipier sur la Rolex Fastnet Race

Embarquez comme équipier à bord d’un Challenge 67 pour disputer la Rolex Fastnet Race. Challenge Ocean vous propose de faire partie de l’aventure, et ce quelque soit votre niveau vélique. Encadré par un équipage professionnel, l’esprit de compétition est indispensable pour s’engager sur de telles épreuves.

Construits pour le BT Global Challenge, la course autour du monde en équipage contre les vents dominants, les Challenge 67 sont des cotre bermudien de 21 mètres. A bord de ces unités exceptionnelles de course croisière, vous ferez partie intégrante de l’équipage. Quarts montants, descendants : chacun participera à la bonne marche du navire et prendra part à la navigation, aux manœuvres, à la tactique…

ROLEX FASTNET RACE – Du 2 au 12 août 2017

Organisée par le Royal Ocean Racing Club, l’un des plus prestigieux club de voile sur la planète, la Rolex Fastnet est une course mythique, l’une des plus grandes courses au large qui se courre une fois tous les deux ans au départ de Cowes sur l’Ile de Wight. Près de 300 voiliers de 9 à 30 mètres s’aligneront sur la ligne du Royal Yacht Squadron pour une sortie somptueuse du Solent par les Needles, le plus souvent au louvoyage. Longue de 608 milles nautiques, la régate est sensationnelle et tactique le long des côtes anglaises avant de traverser la mer d’Irlande et enrouler l’impressionnant rocher du Fastnet, planté de son phare. L’arrivée sera jugée à Plymouth. Pour vivre cette course mythique, Challenge Ocean vous a préparé un programme sur 11 jours, en pension complète avec couchage à bord, au départ de Lorient Bretagne Sud. A noter que le parcours de qualification de 300 milles s’effectuera lors du convoyage aller.

A noter que Challenge Ocean est affiliée Ecole de Croisière FFVoile auprès de la Fédération Française de Voile et, à ce titre, apte à délivrer les licences FFVoile et Passeport Voile.

Pour en savoir plus sur les conditions d’embarquements et d’inscriptions, rendez-vous sur www.challengeocean.com ou au 02 97 35 00 30

 

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Un acte 2 intense à Fécamp

Le Tour enchaîne sur son 2e act à Fécamp et cette fois-ci avec du vent. SFS sauve sa position de leader du classement général.

Après le raid harassant d’hier, la journée a été une nouvelle fois intense. Cinq courses de qualifications ont été disputées pour tous et une Finale pour les huit meilleurs de la journée (les quatre premiers du groupe A et les quatre premiers du groupe B). Beijaflore Sailing remporte brillamment la Finale du jour. Lorina Mojito – Golfe du Morbihan poursuit sur sa lancée. Deuxième aujourd’hui, les jeunes menés par Solune Robert remportent l’Acte de Fécamp. Quant à SFS, réglé comme un métronome, il a une nouvelle fois été impressionnant de maitrise. En terminant 3ème de la finale, l’équipage mené par Sofian Bouvet conserve son leadership au général.

L’olympisme en force
Dans un vent variable en force (15 nœuds d’ouest en début d’après-midi faiblissant pour atteindre 5 nœuds durant la Finale), les équipages ont dû tenir le rythme et gérer l’influence de l’important courant traversier. Prendre les meilleurs départs, faire les bons choix tactiques et gérer le plus finement possible les voiles et l’équilibre du Diam 24 ne laissent que peu de répit aux équipiers durant les Stades Nautiques où s’enchainent les courses courtes de 12 à 15 minutes… Et à ce jeu, les marins issus de l’olympisme se taillent la part du lion. Beijaflore Sailing a animé de très belle manière la journée en remportant trois courses de qualification. Après un départ canon lors de la Finale, l’équipage n’a rien lâché pour s’imposer avec une très belle avance devant la plage à 16h20 précisément. Le Diam 24 mené par le havrais Valentin Bellet rassemble à son bord des spécialistes de la voile légère comme Guillaume Pirouelle et Valentin Sipan, issus du 470 ou le néo-zélandais Jason Saunders (26 ans et déjà deux participations aux Jeux Olympiques à son actif) et semble s’installer de mieux en mieux dans cette discipline exigeante du Stade Nautique. La victoire du jour propulse Beijaflore Sailing à la 5ème place du classement général by Yanmar. SFS, équipage lui aussi à forte composante olympique impressionne par sa régularité (1, 1, 2, 3 sur les deux premiers Actes) et cela paye au général. 3ème aujourd’hui lors de la Finale, Sofian Bouvet et ses équipiers protègent leur place de leader du classement général. Ils devancent Fondation FDF – Des Pieds et Des Mains, mené par le double champion paralympique Damien Seguin qui fait lui aussi en entrée très remarquée dans cette édition 2017. Trésors de Tahiti skippé par Teva Plichart qui a choisi de s’entourer, pour la deuxième année consécutive de Pierre Pennec (4ème des JO de Sydney en Tornado) est troisième au général.

Des batailles prometteuses
La Finale des Stades Nautiques de Fécamp a rassemblé huit bateaux dont trois seulement avaient déjà disputé la Finale de l’Acte 1 (SFS, Cheminées Poujoulat, FDJ Des Pieds et Des Mains) ; preuve s’il en fallait que le niveau de ce Tour de France à la Voile est particulièrement relevé ! Si le tenant du titre Lorina Limonade – Golfe du Morbihan s’était rapidement installé en patron de l’épreuve l’année dernière, le scénario semble se dessiner différemment cette année. SFS a remporté de façon remarquable les premiers Stades Nautiques et le Raid Côtier de Dunkerque et creuse son avance ce soir (13 points d’avance sur Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains). Mais la victoire de Lorina Mojito – Golfe du Morbihan hier puis celle de Beijaflore Sailing aujourd’hui viennent rebattre les cartes et laissent ouverte la possibilité de voir les vainqueurs se succéder jusqu’à Nice dans une bataille qui s’annonce haletante.

Solides Lorina Mojito – Golfe du Morbihan
Les jeunes viennent donc se mêler aux professionnels en tête de course. Avec leurs 20 ans de moyenne d’âge, les Morbihannais menés par Solune Robert et Riwan Perron n’ont pas froid aux yeux et viennent sans complexe perturber les leaders du classement général. Vainqueurs du Raid Côtier hier, ils remportent deux courses de qualification aujourd’hui et disputent leur première Finale de Stades Nautiques de cette édition 2017. Après une bataille intense avec Beijaflore Sailing lors de la Finale des Stades Nautiques, Lorina Mojito – Golfe du Morbihan signe une très belle 2ème place et remporte l’Acte de Fécamp ! L’équipage quitte ce deuxième Acte du Tour de France à la Voile à la 7ème place du général et garde le spi rose du leader du classement Jeunes by Finagaz. Solune et son équipe ne rêvaient probablement pas mieux qu’une telle entrée en matière. Du côté des amateurs, Team Installux Aluminium qui n’a pas réussi à se qualifier aujourd’hui pour la Finale, prend toutefois la tête du classement à égalité de points avec Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération.

Le Prix Finagaz de la Combativité à New Territories
Le double vainqueur du Vendée Globe, Michel Desjoyeaux était présent aujourd’hui à Fécamp. Le skipper qui connait parfaitement la Baie de Somme pour y avoir souvent disputé des Grands Prix ORMA (multicoque de 60 pieds) était venu à la rencontre des équipages dont il va juger jusqu’à Nice la capacité à faire preuve de combativité. Entouré de quatre spécialistes de la voile, « Mich Desj » a la difficile tâche de désigner à l’issue de chaque Acte l’équipage vainqueur du Prix Finagaz de la Combativité. Si Dunkerque Voile a été honoré à Dunkerque lors de l’Acte 1, c’est cette fois l’équipage espagnol d’Hugo Rocha qui a reçu le Prix. « Ce Prix Finagaz de la Combativité récompense l’équipage qui s’est le plus battu suite à un problème technique, à un mauvais départ, un problème à terre. Nous avons décidé d’attribuer le Prix Finagaz de la Combativité aujourd’hui à l’équipage espagnol mené par Hugo Rocha parce qu’il s’est particulièrement bien battu. Ils remportent même une course. Malheureusement ils sont contraints à l’abandon lors de la dernière manche suite à une collision durant laquelle ils cassent leur safran. Nous les encourageons à réparer et à revenir plus forts encore à Jullouville » a expliqué Michel Desjoyeaux, Président du Jury.

Une bonne partie des équipages s’apprête à quitter Fécamp dès ce soir pour rejoindre Jullouville où se déroulera à partir de jeudi l’Acte 3. Les autres feront la route demain. Chacun tente déjà d’adapter au mieux sa logistique et son rythme à terre pour gérer la fatigue d’une épreuve qui se déroule sur un rythme effréné.

REACTIONS A L’ISSUE DES STADES NAUTIQUES

Valentin Bellet, skipper de Beijaflore Sailing : « Nous sommes super contents. Nous avons réussi à bien faire notre navigation, à faire ce que nous savons faire. Guillaume à la barre a été incroyable et Jason très bon à la tactique. Nous sommes heureux de gagner cette journée. Julien et Valentin ne sont pas sur le bateau aujourd’hui mais ils contribuent à la réussite de cette journée. C’est de bon augure pour la suite, on voulait repartir sur une bonne étape après Dunkerque qui a été moins réussie pour nous ».

Solune Robert, skipper de Lorina Mojito – Golfe du Morbihan : « Je suis super content, on a gagné le raid hier. C’était déjà une bonne surprise et finir en gagnant un Acte c’est magnifique. Nous avions une bonne configuration d’équipage, qu’on a un peu utilisé en début de saison. Cela faisait un paquet de temps que je n’avais pas barré en Stadium. Du coup, je suis content d’avoir retrouvé mes sensations notamment sur les départs. En début de journée, je n’étais pas super à l’aise et à partir de la troisième manche, ça a été de mieux en mieux. Bonne sensation sur le bateau, ça allait vite et Tim (Mourniac) a assuré sur la tactique. »

Achille Nebout, équipier Team SFS : « C’est une super journée pour le Team SFS, on est contents d’avoir fini troisièmes. C’est dans notre objectif de faire dans les 5 premiers tous les jours, ce n’est que du bonus ! »

Hugo Rocha, skipper de New Territories : « Nous sommes très contents de recevoir le Prix Finagaz de la Combativité aujourd’hui. Car même si nous avions très bien entamé la journée, ce n’était finalement pas un bon jour pour nous. Nous avions fait de belles performances sur les deux premières courses mais nous avons cassé notre safran suite à une collision avec un autre bateau. Il a d’ailleurs été sanctionné par le jury. Nous avons été contraints de rentrer à terre. On espère ne pas rencontrer d’autre accident de ce genre par la suite et pouvoir régater à notre meilleur niveau. »

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