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Class40. Fabien Delahaye embarque Pierre Leboucher sur le Class40 LEGALLAIS

Fabien Delahaye a choisi Pierre Leboucher comme co-skipper pour une saison en double en Class40. Un duo de choc avec comme objectif quatre courses majeures : la CIC Normandy Channel Race, Les Sables-Horta-Les Sables, la Rolex Fastnet Race, la Transat Café L’Or Le Havre Normandie.

Pour atteindre ses objectifs de performance, Fabien a porté un regard particulier sur le choix de son co-skipper. « Poursuivre l’aventure avec Benjamin Schwartz cette année n’a pas pu être envisageable car il avait d’autres projets. J’avais une idée précise du profil que je recherchais : un co-skipper qui puisse être attaché à la performance et à la manœuvre du bateau pour me permettre de me recentrer sur la stratégie et la météo. Je me suis donc rapproché de Pierre Leboucher dont le profil correspond à mon exigence. » explique Fabien qui compte désormais parmi les skippers favoris du circuit.

Pierre Leboucher, la candidature idéale au poste de co-skipper
Les deux hommes se connaissent depuis longtemps c’est donc assez naturellement que le duo s’est créé. « Pierre Leboucher a un profil de performeur. C’est un marin complet qui a mené une très belle carrière en dériveur durant laquelle il a appris à cultiver le sens du détail. Il sait être précis pour optimiser la vitesse d’un bateau. Il a également une grande expérience en course au large et a navigué sur de nombreux supports (Figaro, Class40, Ocean Fifty, Ultim) » raconte le skipper de LEGALLAIS. Lui qui garde en tête de multiples régates disputées face à Pierre Leboucher, notamment en 470 sait les qualités du marin comme de l’homme. De ses souvenirs, Fabien tire une conclusion qui résume à elle-seule les raisons de leur association : « Sur l’eau, affronter Pierre n’est jamais une bonne nouvelle, donc c’est plutôt une chance de l’avoir avec moi cette fois-ci ! ».

Objectif performance pour le duo Delahaye / Leboucher
Vainqueur de la Niji 40 à bord du Class40 Team SNEF l’an dernier (avec Xavier Macaire et Carlos Manera), Pierre Leboucher va former pour la première fois un duo avec Fabien Delahaye. Pour lui, embarquer à bord du Class40 LEGALLAIS est l’opportunité d’aller conquérir de nouvelles victoires. « Fabien et moi n’avons jamais navigué ensemble. Nous avons toujours été concurrents, notamment en 470. J’ai toujours suivi son parcours de près. Notre objectif est clair : gagner des courses. Les deux dernières saisons, j’ai observé le bateau depuis l’extérieur et il a bénéficié d’un excellent chantier, c’est une base solide pour performer. Fabien est quelqu’un de sérieux, d’appliqué et de facile à vivre. Pour moi, la voile c’est avant tout du plaisir, et ce genre de projet est autant une aventure humaine que sportive. » analyse le co-skipper de LEGALLAIS.

Le duo Delahaye / Leboucher réunit tous les atouts pour gagner. Mais les deux marins le savent : pour remporter la Transat Café L’Or Le Havre Normandie en novembre prochain, il va falloir entrer vite dans la saison. Chaque navigation sera l’occasion d’affiner leur fonctionnement en double pour pouvoir mener le Class40 LEGALLAIS à son meilleur niveau entre Le Havre et La Martinique.

D’ici là, la CIC Normandy Channel Race, Les Sables–Horta–Les Sables et la Rolex Fastnet Race seront trois rendez-vous d’exception pour se faire une place au cœur d’une concurrence très solide. « Aujourd’hui, la Class40 est devenue une vraie plateforme de compétition. Le niveau s’est considérablement élevé ces cinq-six dernières années, ce qui rend la victoire encore plus difficile. C’est exactement ce que je recherche : une compétition où il faut se battre pour gagner » explique Pierre avec une envie qui ne le quitte jamais. Même vision du côté de Fabien qui se présente avec un Class40 encore plus performant et qui vient d’être remis à l’eau après un chantier de plus de quatre mois : « La concurrence va être là, ça va être une très belle saison avec un gros plateau » s’impatiente Fabien, heureux de retrouver la barre de son bateau après un hiver passé au sein de la direction de course du Vendée Globe. Le coup d’envoi de la saison sera officiellement lancé le dimanche 25 mai, à l’occasion de la CIC Normandy Channel Race.

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Vendée Globe. Arrivée hors course de Denis Van Weynbergh, dernier concurrent du Vendée Globe

Le skipper belge est arrivé après 117 jours de mer au lendemain de la fermeture de ligne. Il termine hors course après une grande aventure. La 10e édition du Vendée Globe est terminé.

Denis est patron de PME et moniteur de voile et nourrit l’ambition de participer à cette course mythique. Après être devenu propriétaire de son IMOCA (ex-Spirit of Hungary mis à l’eau en 2014), il doit batailler pour rassembler les budgets nécessaires. Il met en suspens tous ses autres projets, s’obstine puis repense son plan en 2021 en misant sur les circuits courts et la réutilisation de matériel. Un choix audacieux qui a donné naissance à une initiative collaborative, portée par une équipe 100 % bénévole.

Ensuite, Denis s’est lancé sur le circuit IMOCA afin d’accumuler les milles et d’affiner sa technique. Chaque régate et chaque sortie en mer lui ont offert l’occasion de tester sa stratégie et de renforcer son mental. Fort de cette préparation solide, il a pris le départ du Vendée Globe. « C’est comme si un club belge de 3e division jouait la Ligue des champions avec le Real Madrid », s’enthousiasme-t-il.

Denis savait que son tour du monde n’aurait rien d’un long fleuve tranquille. Il doit en effet composer avec les dysfonctionnements de sa girouette, les complications électroniques et les problèmes de grand-voile. Autre coup dur : son ami, Szabolcs Weöres (New Europe), lui aussi confronté à des problèmes techniques, est obligé d’abandonner.

De son côté, Denis avance, toujours, sans vraiment se soucier de l’écart qui se creuse de semaine en semaine avec le reste de la flotte. Longtemps, il reste non loin du duo Manuel Cousin (Coup de Pouce) et Fabrice Amedeo (Nexans-Wewise) et ce « match dans le match » contribue à sa motivation du quotidien. Denis offre aussi un autre rapport au temps, s’attache à profiter de chaque instant, à vivre ce rêve d’enfant, à apprécier au maximum d’être skipper du Vendée Globe et à faire partie de cette grande aventure.

Mais le plus connu des tours du monde implique souvent des galères, des moments de doute et d’abattement. Denis en sait quelque chose : les derniers jours de course ont été, de son propre aveu, « très compliqués ». En cause ? La casse de son loop de grand-voile dans l’Atlantique Nord. Depuis, il a dû se contenter d’avancer avec trois ris dans sa grand-voile. De quoi rendre pénible sa progression surtout dans la houle au cap Finisterre puis dans le golfe de Gascogne où le vent a forci notamment la nuit dernière.

Pourtant, Denis a puisé en lui une incroyable force et fait preuve d’une sacrée combativité pour aller au bout. Le skipper belge ne s’est pas attardé sur le fait d’être hors délai – la fermeture de la ligne a eu lieu vendredi à 8 heures* – lui qui s’évertuait surtout à avancer coûte que coûte : « il y a un temps imparti, ça fait partie de la course. Moi j’essaie juste de tout faire pour rentrer le plus vite possible ». L’arrivée a donc lieu ce samedi, en pleine journée, ce qui facilite la venue d’un public venu en nombre. Les Vendéens ne s’y trompent pas : tous ont hâte d’applaudir Denis Van Weynbergh et de féliciter son incroyable ténacité.

*Le règlement, accepté par l’ensemble des skippers inscrits, mentionne que la ligne d’arrivée ferme le 7 mars à 8h, ce qui correspond au temps du dernier concurrent de l’édition précédente, celle du Finlandais Ari Huusela.

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Transat Café L’Or. Caroline et Aina, lauréates de Cap pour Elles

En cette veille de journée internationale des droits des femmes, c’est le duo franco-espagnol 100% féminin composé d’Aina Bauza et Caroline Boule qui est sorti vainqueur des sélections de la 3e édition de Cap pour Elles. Grâce à ce dispositif soutenu par Engie qui vise à mettre en lumière la féminisation de la course au large, les deux lauréates vont bénéficier d’un accompagnement financier et sportif sur-mesure qui leur permettra de prendre le départ de la 17e TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie, le 26 octobre prochain en Class 40.

D’une rencontre fortuite sur un parking exigu aux espaces illimités du grand large, tel est le destin commun d’Aina Bauza et Caroline Boule, le ticket gagnant de la 3e promotion de l’opération Cap pour Elles dont le but est de permettre à un duo de femmes de participer à sa première TRANSAT CAFÉ L’OR en course. Une cuvée 2025 qui a d’ailleurs remporté un franc succès puisque 13 candidatures étaient en lice (contre 4 en 2021 et 10 en 2023), preuve que la discipline suscite de plus en plus de vocations auprès des jeunes navigatrices. Actuellement, les femmes ne représentent en effet que 10% du plateau des courses au large.

UNE PRÉPARATION SUR-MESURE

A l’issue d’un rigoureux processus de sélection, c’est donc l’Espagnole Aina Bauza et la Française Caroline Boule qui ont gagné le droit de rêver en grand et de préparer la TRANSAT CAFÉ L’OR Le Havre Normandie dans des conditions optimales et un cadre professionnel. Avec bourse dédiée, soutien technique et accompagnement sportif à la clé, le tout « drivé » par l’expérimentée Team manager, Anne Combier, qui leur dévoilera d’ici peu les contours de leur préparation détaillée jusqu’au Grand départ de la Route du café.

“UNE MAGNIFIQUE OPPORTUNITÉ”

« C’est dingue, je suis encore un peu sous le choc », s’est exclamée Caroline Boule, 27 ans, née à Varsovie (elle possède la double nationalité franco-polonaise par sa mère) et basée aujourd’hui à Lorient, après avoir étudié à Londres puis Paris pour y décrocher un Master d’Ingénierie nucléaire. « C’est une magnifique opportunité que de participer à cette course mythique. L’objectif est d’essayer de faire une performance. On reste réalistes, c’est notre première participation. Aina a fait un peu de Class 40, moi pas du tout (elle est passionnée de vitesse, d’innovation, de bateaux à foils et a participé à plusieurs courses en mini 6.50). Nos ambitions sont donc grandes mais au niveau de nos moyens. »

A MI-CHEMIN ENTRE LES JO ET LE VENDÉE GLOBE
« Nous espérons aller vite, tracer dans les Alizés et finir en bonne position », poursuit Aina, 30 ans, native de l’ile de Majorque et qui a également mis le cap sur Lorient, après avoir bouclé des études dans la marine marchande et délaissé la voile olympique, pour laquelle elle a raté de peu les Jeux Olympiques de Tokyo 2021 en Laser. « C’est génial d’être de la fête avec tous ces grands bateaux et ces grands noms mais cette TRANSAT CAFÉ L’OR n’est qu’un passage idéal pour nous deux. Pour apprendre, se former et aller au bout de notre rêve qui est de naviguer autour du monde en solitaire, et de disputer en 2028 ou 2032 le Vendée Globe en Imoca. »

DES INFLUENCEURS EN IMMERSION
En attendant, ces deux ambitieuses à la tête bien faite sont déjà en totale symbiose avec la philosophie de la plus mythique des transatlantiques en double. Si leur audace n’est plus à démontrer, ces polyglottes 2.0 – qui maitrisent 5 langues vivantes à elles deux – comptent bien partager « leur aventure avec plein de monde », notamment via les réseaux sociaux. Elles effectueront même en novembre le retour de Martinique avec des influenceurs à bord de leur Class 40, pour « inspirer tous ceux qui ont des rêves » (Aina). Enfin, l’engagement est une valeur forte qu’elles portent déjà fièrement en bandoulière. « La voile est un bon support pour faire bouger les lignes, conclut Caroline. J’essaye de mon côté de trouver des solutions pour réduire la consommation énergétique, en développant des bateaux plus soucieux de l’environnement. »

Source CP

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SailGP. Le circuit à Saint-Tropez les 12 et 13 septembre 2025

Il y aura un Grand Prix à Saint-Tropez les 12 et 13 septembre prochains, ajoutant ainsi un nouvel événement au calendrier Rolex SailGP, Saison 2025.

« Nous sommes ravis de confirmer le retour du Championnat Rolex SailGP à Saint-Tropez, qui vient s’ajouter à une liste incroyable de sites qui nous accueillent en Europe et dans le monde. Saint-Tropez a accueilli certaines des courses les plus passionnantes de l’histoire de SailGP et certainement l’une des plus glamour, alors je ne doute pas que l’événement de cette année ne fera pas exception », déclare Andrew Thompson, directeur général de SailGP.

Partenaire principal de cette escale idyllique dans le sud de la France, Mirella Vitale, Senior Vice President, Marketing, Communications & Public Affairs, du groupe ROCKWOOL, poursuit : « ROCKWOOL est ravi de s’associer à SailGP pour organiser ce qui sera certainement l’un des événements les plus mémorables du calendrier 2025, à Saint-Tropez. »

Le mythique golfe de Saint-Tropez accueillera donc pour la quatrième fois le championnat mondial et ses extraordinaires F50 volant à plus de 100km/h. Le ROCKWOOL France Sail Grand Prix réunira le meilleur de la course à haute vitesse, de la haute technologie et du spectacle à terre dans l’une des destinations les plus emblématiques d’Europe. Dixième événement du calendrier de la Saison 2025, Saint-Tropez sera un match crucial dans la course pour la Grande Finale à Abu Dhabi. Les 12 équipes nationales rivales continuent de se battre pour chaque point qui leur permettra de remporter le plus grand “prize money” existant de ce sport.

« Je suis très heureuse d’accueillir une nouvelle fois, à Saint-Tropez, l’évènement français du prestigieux championnat international SailGP. Pendant deux jours, notre magnifique golfe tropézien sera le théâtre d’un spectacle nautique exceptionnel. Accueillir cette compétition pour la quatrième fois est une immense fierté pour notre ville, qui affirme ainsi son statut de destination majeure des grands événements sportifs et nautiques. Cette épreuve SailGP offre également une visibilité remarquable à Saint-Tropez, renforçant encore son rayonnement à l’international. Nous vous donnons rendez-vous en septembre pour vivre ensemble des moments d’adrénaline et d’émotion et pour encourager avec ferveur l’Équipe de France SailGP ! », conclut Sylvie Siri, Maire de Saint-Tropez.

Saint-Tropez a été le théâtre des moments les plus spectaculaires de l’histoire de Rolex SailGP – dont un record de vitesse en course (99,94 km/h / 53,96 noeuds) enregistré par le pilote de l’Équipe de France SailGP de Quentin Delapierre, imbattu à ce jour.

L’événement de cette année ne fera pas exception à la règle, avec un dispositif sensationnel pour suivre les courses aux premières loges depuis la digue du port à terre et en mer, ainsi qu’une expérience hospitalité haut de gamme. Les différentes catégories de billets seront communiquées prochainement.

Les Bleus pourront courir devant leur public une nouvelle fois depuis la dernière édition, il y a deux ans, lors de la Saison 4 du championnat Rolex SailGP.

La billetterie ouvrira dans un peu moins d’un mois, le 3 avril 2025 – inscrivez-vous ici pour accéder aux préventes des 1er et 2 avril.

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Erwan Steff et Sébastien Josse remplacent Ronan Lucas à la tête de l’écurie Banque Populaire

Vincent Curutchet

Après avoir dirigé avec succès le Team Banque Populaire depuis 21 ans, Ronan Lucas a décidé de prendre un nouveau virage et de voguer vers de nouvelles aventures. Il passe la main à un duo formé de deux membres du Team, Erwan Steff, nouveau directeur, et Sébastien Josse, nouveau directeur sportif. Tous les deux auront à cœur de poursuivre l’histoire du Team Banque Populaire et d’inscrire de nouveaux titres à son palmarès.

Originaire de Concarneau, Ronan Lucas, manager et naviguant, a participé à toutes les grandes aventures du Team Banque Populaire depuis 2004. À l’issue de 21 années marquées par de très nombreux succès, il a pris la décision de quitter l’équipe afin de se lancer dans de nouveaux projets. « Je sais que c’est le bon moment pour me fixer de nouveaux challenges, j’ai envie de tracer un nouveau sillage », a-t-il expliqué. Armel Le Cléac’h, skipper Banque Populaire depuis 2011, salue en Ronan « un grand professionnel et un Team manager qui a toujours été à l’écoute de son équipe et de ses marins. C’est un excellent marin, un passionné qui a une vision toujours très claire sur nos objectifs ». « Il a permis de hisser haut les couleurs de la Banque de la voile sur tous les océans », assure Pierre-Laurent Berne, Directeur du Développement Banque Populaire.

Très ému à l’idée de quitter le Team, Ronan Lucas s’est dit particulièrement reconnaissant envers son équipe et Banque Populaire : « j’ai eu énormément de chance que Banque Populaire nous donne les moyens de remporter tous les plus beaux titres de la course au large. Ce qui me rend fier, c’est d’avoir construit une aventure humaine qui met le savoir-faire de chacun au service d’une réussite toujours collective ».

Un binôme aux commandes du Team Banque Populaire
À la suite de ce départ, le Team Banque Populaire opère une réorganisation. Aux côtés d’Alain Giron, gérant de la société nautique, Erwan Steff sera chargé de la supervision générale du projet en tant que directeur du Team. À ses côtés, Sébastien Josse sera directeur sportif en charge du développement des navires et de la préparation sportive. Ces changements « s’inscrivent dans la continuité » explique Erwan alors que Sébastien évoque un duo « très complémentaire ». « Notre mode de fonctionnement sera différent mais on va vite trouver un bon équilibre ensemble, assure Armel Le Cléac’h. Notre avantage, c’est que l’on travaille ensemble depuis plusieurs années. On saura se projeter sur nos prochains objectifs ». Une nouvelle ère débute donc pour le Team Banque Populaire, déjà désireux de se projeter avec enthousiasme et détermination vers de nouveaux challenges en course au large, avec notamment la Transat Café l’Or en ligne de mire pour tenter de conserver leur titre remporté en 2023 avec le Maxi Banque Populaire XI.

Ils ont dit
Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire : « Ça fait 21 ans que je mène avec le Team Banque Populaire des projets géniaux, c’est une partie de ma vie. Ce qui me rend fier, c’est d’avoir construit une aventure humaine qui met le savoir-faire de chacun au service d’une réussite toujours collective. Je suis persuadé qu’Erwan (Steff) et Sébastien (Josse) ont toutes les compétences pour prendre en mains l’équipe, développer des bateaux et continuer à gagner. De mon côté, je sais que c’est le bon moment pour me fixer de nouveaux challenges. J’ai envie de tracer un nouveau sillage. »

Armel Le Cléac’h, skipper : « Ronan (Lucas) est un grand professionnel et un Team manager qui a toujours été à l’écoute de son équipe et de ses marins. C’est une personnalité qui sait être disponible à tout moment et pour qui l’équipe et sa réussite ont toujours été une priorité. Notre mode de fonctionnement sera donc différent avec Erwan Steff, Sébastien Josse mais aussi Pierre- Emmanuel Hérissé et moi-même. On va s’atteler à trouver la bonne formule ensemble. L’avantage, c’est que l’on se connaît tous très bien ! »

Erwan Steff, nouveau directeur du Team : « Ronan a hissé le Team Banque Populaire au plus haut niveau en remportant les courses les plus prestigieuses C’est un visionnaire qui a su percevoir ce qu’est la voile d’aujourd’hui et ses prochaines évolutions. La réorganisation qui s’opère s’inscrit dans la continuité autour de personnes qui travaillent ensemble depuis de longues années et nous allons rester fidèle à notre ADN et tout donner pour faire briller les couleurs de Banque Populaire ».

Sébastien Josse, nouveau directeur sportif : « Ronan a le sens de la mer, du terrain et du collectif. C’est un meneur d’hommes qui a insufflé dans l’équipe une culture de la gagne. Désormais, nous allons donc former un binôme avec Erwan Steff qui a déjà été à la tête de différentes équipes (Generali, Maître CoQ, Queguiner) et avec qui nous sommes très complémentaires. Je suis persuadé que nous avons de belles aventures à vivre à l’avenir ».

Pierre-Laurent Berne, Directeur du Développement Banque Populaire : « Ronan a permis de hisser haut les couleurs de la Banque de la Voile sur tous les océans et tous les podiums. Il a porté les valeurs de Banque Populaire avec professionnalisme, rigueur et audace et partagé à chaque instant la passion de la voile avec nos collaborateurs, nos clients, nos sociétaires… Mais Ronan a aussi mené avec succès des projets d’envergure qui ont démontré notre capacité d’innovation et notre esprit entrepreneurial, qui font la fierté de la Banque de la Voile. Nous le remercions pour toutes les réussites individuelles et collectives du Team Banque Populaire, dont il a été un artisan incontournable. »

Les grandes victoires du Team Banque Populaire avec Ronan Lucas
⁠2005 : Victoire sur la Transat Jacques Vabre / IB Group Challenge / Champion du monde Orma
⁠2008-2009 : Mise à l’eau de Banque Populaire V / Record de l’Atlantique en équipage / Record de la distance parcourue en 24h en équipage
2010 : Record de la Méditeerrannée avec Pascal Bidegorry
2012 : Record du Trophée Jules Verne avec Loïck Peyron
⁠2014 : Victoire sur la Route du Rhum de Loïck Peyron
2016 : Victoire sur The Transat avec Armel Le Cléac’h
⁠2017 : Victoire sur le Vendée Globe d’Armel Le Cléac’h
2020 : Victoire sur la Solitaire du Figaro d’Armel Le Cléac’h
⁠2023 : Victoire sur la Solitaire du Figaro de Corentin Horeau / Victoire sur la Transat Jacques Vabre d’Armel Le Cléach et Sébastien Josse
2024 : Victoire sur la Finistère Atlantique

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Vendée Globe. Arrivée de Fabrice Amedeo, 32e

Fabrice Amedeo a bouclé à la 32e place après 114 jours, 01 heure et 58 minutes en mer son 2e Vendée Globe. Ce résultat, en décalage avec ses attentes initiales, révèle un périple plus long et imprévisible que prévu. Durant son tour du monde, il a conduit un programme rigoureux de mesures océanographiques. En recueillant des données sur la température, la salinité, le taux de CO₂, la concentration en microplastiques et l’analyse de l’ADN environnemental en surface, il a fourni à la communauté internationale des informations précieuses pour orienter les stratégies de préservation de notre écosystème marin et approfondir la compréhension des effets du changement climatique.

Ancien journaliste au Figaro, Fabrice a transformé sa passion pour l’océan en véritable vocation. Lors de son premier tour du monde, terminé à la 11e place, il avait déjà démontré ses capacités et confirmé son engagement envers la vie maritime. Fort de cette expérience, il a orienté sa carrière vers une navigation axée sur la préservation de l’environnement. Son parcours n’a cependant pas été exempt d’embûches. Après une première participation prometteuse, sa seconde tentative fut marquée par l’abandon de la course après 33 jours en raison d’une défaillance de l’ordinateur de bord. Par la suite, un naufrage lors de la Route du Rhum 2022 l’a contraint à repartir de zéro. Ces revers, bien que difficiles, ont été surmontés grâce à sa remarquable capacité à rebondir, notamment en rénovant l’ancien bateau d’Arnaud Boissières, ce qui lui a permis de recentrer ses priorités.

Lors de ce nouveau défi, divers imprévus techniques – un blackout électronique dès le lendemain du départ, des problèmes liés au vérin de quille, une panne du capteur de vent, ainsi qu’une commotion musculaire peu avant son entrée dans le Pacifique – ont mis à l’épreuve sa détermination. Chaque obstacle surmonté a renforcé son engagement à fournir des données précieuses pour la protection des océans. En bouclant ce Vendée Globe, Fabrice Amedeo démontre que le véritable succès ne se mesure pas uniquement par le classement final, mais par la capacité à mener à bien un projet ambitieux tout en restant fidèle à ses valeurs. Son parcours, alliant persévérance et respect de l’environnement, constitue ainsi une source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent d’un avenir plus durable.

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Championnat du monde Course au Large en double à Cowes en septembre 2025

Organisé par le RORC avec le soutien du Cap-Regatta, du Yacht Club de France, de Lorient Grand Large et de Jeanneau, le Championnat du monde de course au large en double 2025 se tiendra à Cowes, sur l’île de Wight au Royaume-Uni, du 22 septembre au 1er octobre 2025. L’événement sera un événement mixte utilisant le Sun Fast 30 One Design.

Ce Championnat du monde permettra jusqu’à 28 équipes mixtes, et la compétition comprendra jusqu’à deux courses de qualification, une course de repêchage, si nécessaire et si les conditions le permettent, et une course finale. La dernière édition qui s’est tenu à Lorient a vu la victoire d’un équipage anglais l’emporter sur le fil à Lorient. 22 équipes de 16 nations ont participé au trophée. Des conditions allant de 30 nœuds à un calme plat ont abouti à une étape finale dramatique où l’avance a changé à de nombreuses reprises, mais c’est l’équipe britannique de Maggie Adamson et Cal Finlayson qui s’est imposé de seulement 65 secondes. Un vrai camouflet pour la course au large française battu à domicile.



« Le Royal Ocean Racing Club est fier d’accueillir le Championnat du monde de double double manège en mer basé dans notre Cowes Clubhouse nouvellement réaménaisé », commente Jeremy Wilton, PDG de RORC. « La zone de course de la Manche et de la Manche est l’un des lieux de course les plus historiques et les plus difficiles du sport. Il est complexe, offrant de nombreuses possibilités tactcales et stratégiques. Nous sommes convaincus que l’équipe de course RORC utilisera le meilleur de ses capacités pour organiser un événement de classe mondiale. »

Pour s’inscrire au Championnat du monde de double équipage 2025, veuillez contacter l’Autorité nationale membre (MNA) pour l’établissement du programme de promotion de l’égalité des chances en 2025. A chaque ANM est allouée au maximum deux invitations
Pour lire et télécharger l’avis de course, veuillez consulter le lien ci-dessous:
https://sailracehq.com/notice-board/703e0167-8af6-4c11-a8ec-1357ebacf3e8/Race


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Damien Séguin. Test réussi pour sa GV en fibre de lin (2/2)

Damien Seguin, skipper de l’IMOCA Groupe APICIL à l’entrainement avant le départ du Vendée Globe 2020-21, Bretagne sud le 25 septembre 2020, Photo © Jean-Marie LIOT / Groupe APICIL

Damien Séguin, de retour de son Vendée Globe, a prouvé qu’il était possible de faire un tour du monde avec une voile en lin sans sacrifier à la performance ni au prix.

Deuxième partie de l’entretien avec Damien Séguin : Vendée Globe. Damien Séguin veut porter le débat sur les plans porteurs en IMOCA (1/2) https://www.courseaularge.com/vendee-globe-damien-seguin-veut-porter-le-debat-sur-les-plans-porteurs-en-imoca-1-2.html

Une voile en lin, un pari réussi

“La preuve est faite que l’on peut faire un tour du monde avec une voile en lin, et j’en suis hyper satisfait. Après plus de quatre transatlantiques et tous les entraînements, nous avons fait un premier bilan. Nous avons seulement modifié quelques éléments au niveau des renforts, mais le vieillissement s’est avéré très positif. Nous sommes donc repartis confiants avec la même voile sur le Vendée Globe. Elle s’est comportée de manière exceptionnelle, et je ne l’ai pas ménagée. Malgré le nombre de ris pris et toutes les manœuvres effectuées, je ne me suis jamais dit qu’il fallait la traiter différemment sous prétexte que c’était une voile en lin. Elle a subi le même sort que n’importe quelle autre voile que j’aurais eue sur le bateau.

À l’arrivée, elle était impeccable : pas de trous, pas d’usure prématurée, pas de déformations. Nous avons pris des photos au moment de sa mise en place quelques mois avant le Vendée, puis à notre retour. Pour donner une idée des chiffres : une grand-voile d’IMOCA standard sortie du plancher pèse environ 100 kg, et ma GV en lin faisait à peine 3 kg de plus. Ce n’est pas grand-chose, avec un budget comparable. Aujourd’hui, un coureur au large ou un plaisancier qui opte pour une voile en lin fait avant tout un choix de matériau, sans contrainte financière supplémentaire.

Nous allons continuer à tester cette solution sur les voiles creuses à l’avant, pour observer leur vieillissement, bien que cela soit un peu plus contraignant. Avec Pascal Rossignol de Trilam, nous développons aussi d’autres innovations. Pour le Spi Ouest France, nous avons acquis un Open 750 que nous allons équiper d’un jeu de voiles en fibre d’ortie. Cette fibre possède des qualités exceptionnelles. Quant à la voile en lin, c’est une belle avancée : pouvoir se dire que l’on navigue avec une voile 100 % française, issue de champs cultivés en Normandie, et proposée au même prix que les alternatives classiques, c’est une vraie fierté.”

La suite pour Damien Séguin

“Avant le départ du Vendée Globe, nous avons annoncé avec Groupe Apicil que notre partenariat s’arrêterait après la course. Ils ont souhaité se tourner vers un autre sport. Heureusement, ils nous l’ont annoncé suffisamment tôt, et nous avons pu communiquer sur cette décision bien avant l’épreuve, afin d’éviter d’avoir à gérer cela après. Un Vendée Globe est déjà une aventure intense, et si cela se passe mal, ajouter une annonce négative en plus peut être compliqué à gérer.

J’ai maintenant réalisé deux Vendée Globe. Aujourd’hui, je ne me vois pas repartir sans franchir une nouvelle étape, car je suis un compétiteur et j’ai besoin d’évoluer. J’ai déjà fait la transition d’un bateau à dérives vers un bateau avec de petits foils, puis vers des grands foils. L’étape suivante, je l’imagine avec la construction d’un bateau neuf.

Je suis donc à la recherche d’un nouveau partenaire pour lancer un nouveau projet sportif. Je reste également ouvert à d’autres opportunités, notamment du côté des Ocean Fifty. Je viens du multicoque et j’ai beaucoup d’amis dans cette classe, comme Thibault Vauchel-Camus, avec qui j’ai navigué. Ce sont des budgets et des bateaux un peu plus accessibles à gérer, et le programme est très attractif.

Aujourd’hui, je prends le temps d’étudier les différentes possibilités, mais une chose est sûre : j’ai envie de continuer à porter les valeurs qui me tiennent à cœur depuis longtemps.”

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RORC Caribbean 600. Lucky réalise une performance exceptionnelle, le VO70 Tschüss 2 s’impose en IRC

La 16e édition de la RORC Caribbean 600 a attiré une flotte de 66 bateaux venus de 32 pays. La course est réputée pour son parcours difficile de 600 milles nautiques autour de 11 îles et pour offrir une course dans les Caraïbes au plus profond des mois d’hiver de l’hémisphère nord. La course a débuté à Fort Charlotte, à Antigua, avec cinq départs. C’est le plan Juan K 88 Lucky, skippé par Bryon Ehrhart, qui a remporté la première place au classement général des monocoques avec une performance impressionnante en un temps réel de 1 jour, 17 heures, 14 minutes et 12 secondes. Lucky est sur une lancée victorieuse, ayant remporté la première place au classement général des monocoques et établi un nouveau record de course pour la RORC Transatlantic Race en janvier dernier.

Christian Zugel Volvo 70 Tschüss 2 (USA), co-skippé par Johnny Mordaunt, a remporté le trophée RORC Caribbean 600 et s’est imposé au classement général IRC. Cette victoire témoigne des capacités exceptionnelles de l’équipage, mais aussi de son travail d’équipe remarquable et de son dévouement sans faille à la performance. La classe IRC Super Zero a mis en scène une rivalité féroce mais amicale entre certains des monocoques de course au large les plus rapides au monde. Les équipes ont fait preuve d’une maniabilité exceptionnelle sur un parcours qui serpente de jour comme de nuit entre les îles et les affleurements rocheux. Tschüss 2 a remporté la classe IRC Super Zero après correction du temps. Mills 72 Balthasar avec Louis Balcaen à la barre a terminé deuxième. Le Volvo 70 Aiolos de George Procopiou a pris la troisième place après correction du temps IRC de moins d’une heure par rapport à Balthasar.

IRC Zero : Maîtrise tactique et exécution sans faille
La classe IRC Zero a été exceptionnelle cette année avec des prétendants de haut niveau venus d’Europe et des États-Unis, mais c’est finalement le Carkeek 52 Rán de Niklas Zennstrom qui a réalisé une superbe performance pour remporter la classe pour la troisième année consécutive. Rán a tout donné lors de la dernière étape pour remporter l’IRC Zero avec seulement 8 minutes et 7 secondes d’avance après la correction du temps IRC du Carkeek 54 Daguet 5 de Frédéric Puzin. Le PAC52 Final de Jon Desmond a terminé troisième. La compétition a été intense, les équipes repoussant leurs limites pour exploiter tous les avantages. Les conditions difficiles ont mis à l’épreuve leur résilience et leurs performances ont témoigné d’une préparation méticuleuse, d’une détermination inébranlable et d’un niveau de course de classe mondiale.

Classe multicoque : Wellness Training et Malolo se partagent les honneurs
La bataille des multicoques s’est terminée avec le MG5 Wellness Training de Marc Guillemot qui a remporté le Multihull Line Honours en un temps réel de 2 jours, 7 heures, 51 minutes et 17 secondes. L’ORC 50 Malolo de Thomas Kassberg était à un peu plus de 20 minutes, mais après correction du temps MOCRA, il a été déclaré vainqueur de la classe Multihull. En fin de compte, les honneurs ont été partagés entre les deux équipes, qui ont ensuite partagé une bière.

IRC One : l’excellence constante d’Albator
Le NM43 Albator de Philippe Frantz s’est assuré la première place en IRC One avec un temps écoulé de 2 jours 22 heures 44 minutes et 33 secondes, devant le Class40 Tquila de Richardson & Sheehan. Le Lombard 46 Pata Negra d’Andrew & Sam Hall a terminé en beauté à la troisième place, juste derrière Tquila après correction du temps. La victoire a marqué la deuxième victoire d’Albator dans la classe IRC One du RORC Caribbean 600. Le moment décisif de la course s’est produit en Guadeloupe, soulignant une profonde compréhension de l’un des pièges à vent les plus notoires de la course.

IRC Two : l’intelligence stratégique de Team Scarlet
L’Elan 450 Team Scarlet sur Emily, skippé par Ross Applebey, a remporté la classe IRC Two après correction du temps IRC. La neuvième victoire de classe d’Applebey dans la RORC Caribbean 600 met en évidence ses prouesses stratégiques et la solide capacité d’adaptation de l’équipage, en particulier lorsqu’il s’agit de régater sur un nouveau bateau. Les deux autres places sur le podium ont été décidées par une bataille acharnée pour les IRC Two Line Honours entre deux J/122. Peter Dunlop et Victoria Cox, sur Mojito, et El Ocaso, skippé par Nikki Henderson avec un équipage de charter de 59 North. Après correction du temps IRC, Mojito était deuxième et El Ocaso troisième.

Lors de la remise des prix qui s’est tenue à l’Antigua Yacht Club, la présidente du RORC, Deb Fish, qui participait pour la troisième fois à la RORC Caribbean 600, a accueilli les marins à la cérémonie de remise des prix. « La RORC Caribbean 600 est une course qui repose sur le travail d’équipe, la camaraderie et la création de souvenirs inoubliables », a commenté Deb Fish, dont la mention spéciale pour Matic Vrecko, skipper de l’Elan 450 slovène Karpo, a suscité de vifs applaudissements. « Karpo est le tout premier bateau slovène à participer à la course et Matic a traversé l’Atlantique en solitaire ; c’est quelque chose que tous les marins admirent. Une fois de plus, la RORC Caribbean 600 a été à la hauteur de sa réputation de meilleure course sur ce parcours incroyable, avec des alizés parfaits et les meilleures fêtes. »

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Trophée Jules Verne.  SVR-Lazartigue victime d’une avarie sur son foil bâbord

Parti vendredi 28 février 2025 à 21h19 pour une cinquième tentative, le Trimaran SVR-Lazartigue a été victime d’une avarie sur son foil bâbord dans la nuit de samedi à dimanche, alors qu’il naviguait au large du Portugal dans une mer formée avec des creux de 4/5 mètres et des rafales à 50 noeuds. L’équipage fait route vers la baie de Setubal, au sud de Cascais pour se mettre à l’abri, poursuivre ses investigations et étudier les différentes options.
La fenêtre de Stand-by devait s’achever bientôt, les conditions dans les mers du sud commençant à se dégrader à cette période. Pas de chance pour François Gabart et son équipage qui étaient bien déterminé à battre le record.

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