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The Ocean Race Europe. Destination AMAALA, nouveau sponsor titre pour Alan Roura

Le navigateur Alan Roura s’est associé à AMAALA et Hublot pour participer à The Ocean Race Europe 2025. À moins de trois mois du départ de la course à Kiel, en Allemagne, l’équipe entame une intensive phase de préparation alors que le bateau sera mis à l’eau à Lorient à la fin du mois.

« Cela fait longtemps que nous travaillons pour être présents au départ de The Ocean Race Europe 2025, confie Alan Roura. C‘est toujours un moment important pour une équipe de trouver un partenaire principal et de se présenter sur la ligne de départ avec son soutien total. Je suis très fier aujourd’hui d’être le skipper de TEAM AMAALA, qui nous permet de transmettre des valeurs communes en matière de design et d’innovation, de compétition, de travail d’équipe et d’engagement en faveur de la protection et de la régénération des océans. C’est le début d’une nouvelle histoire, d’une aventure incroyable, et nous n’avons pas une minute à perdre. Notre bateau est actuellement en cours de redécoration aux couleurs d’AMAALA, nous recrutons notre équipage, préparons des stages d’entraînement et organisons notre logistique… C’est une phase passionnante pour nous. La prochaine fois que notre bateau de course sortira du hangar et verra la lumière du jour marquera le début d’une nouvelle ère. »

« Nous croyons profondément en ce projet, qui renforce notre marque et offre une grande visibilité internationale, a déclaré John Pagano, PDG du groupe Red Sea Global, le promoteur immobilier derrière AMAALA. Nous faisons partie de la famille The Ocean Race depuis 2023 en tant que Red Sea Global, mais c’est maintenant au tour d’AMAALA de hisser son pavillon et de connecter une communauté internationale au style de vie nautique qui sera un élément important de la destination. »

Après 10 ans de navigation en solitaire et trois campagnes réussies sur le Vendée Globe, Alan Roura adopte désormais une démarche plus collective qui lui tenait à cœur, lui qui s’est donné pour mission de s’aligner sur The Ocean Race, à l’horizon 2027, à la tête d’une équipe capable de démontrer tout le savoir-faire du made in Switzerland. Épaulé de ses talentueux compatriotes Simon Koster et Elodie Mettraux dans le lancement de cette Swiss Offshore Team, le navigateur de 32 ans a débuté cette semaine une première phase de sélection d’équipiers, afin de pouvoir annoncer la composition définitive de l’équipage dans les prochaines semaines.

« Dans un premier temps, nous souhaitons réunir une équipe mêlant les marins experts de l’IMOCA aux jeunes talents suisses, car la transmission est une donnée importante de notre projet, explique Alan. Pour cela, nous organisons deux sessions de sélection en juin, une sur le Lac Léman et une à Lorient. Le format équipage est aussi nouveau pour moi et, là encore, c’est le partage à bord qui m’attire, le défi de constituer un groupe qui s’entend bien et ‘performe’ ensemble. Enfin, il y a le partage entre les équipes IMOCA tout au long du voyage qui est une nouvelle donnée et, malgré la concurrence, ce sont des courses où l’on s’entraide beaucoup. Sportivement, le niveau s’annonce très élevé avec un enchaînement de courtes étapes et peu de repos aux escales. La deuxième partie de la course après Gibraltar est celle qui m’interpelle le plus en termes de météo car tout peut arriver, et rallier le Monténégro est totalement nouveau pour nous. Cela va être génial à vivre et à suivre. »

Le nouveau chapitre que le Genevois s’apprête à ouvrir s’annonce aussi passionnant que captivant. À peine a-t-il eu le temps de digérer son troisième tour du monde en solitaire, que le voilà déjà à poser les bases de ce défi collectif. Avec son format particulier fait d’étapes et d’escales, The Ocean Race offre un nouveau type d’épreuves en équipage, intégrées de façon annuelle au circuit IMOCA Globe Series. Le choix par l’organisateur de miser sur les 60 pieds IMOCA depuis la dernière édition redonne un certain souffle à cette course mythique. Désormais, les meilleures équipes du monde s’affronteront sur les bateaux les plus fiables et les plus rapides de la course au large. Après un premier tour d’Europe cet été, une transatlantique entre New York et Barcelone aura lieu en 2026. Elle servira de préparation finale à la course autour du monde, dont la grande finale sera organisée par AMAALA en 2027.

Autant d’opportunités qui serviront de phases de sélection pour continuer d’accueillir et développer le plus de jeunes talents possible. Il s’agira, aussi, pour le skipper et son équipe de gagner en compétences dans la navigation en équipage et de poursuivre la professionnalisation dans la gestion de leurs projets.
« Le timing ne nous permet pas d’afficher de hautes ambitions sportives dès cet été, précise Alan Roura. Nous nous concentrons davantage sur de belles performances humaines, avec la mise en place d’une équipe, dans une dynamique de cohésion et de construction sur le long terme. »
« Nous créons des destinations guidées par la science et inspirées par la nature, qui cherchent activement à améliorer le bien-être des visiteurs, des communautés et de l’environnement, ajoute M. Pagano. Nous pensons que le tourisme peut être un agent de changement efficace pour permettre aux destinations de prospérer. The Ocean Race et la campagne TEAM AMAALA nous offrent une plateforme importante pour promouvoir cette cohésion entre l’effort commun et le bien commun. S’il y a jamais eu une époque qui exigeait une détermination commune pour protéger nos océans, terrain de jeu et raison d’être des marins, c’est bien celle-ci. »

Aux côtés d’AMAALA, la manufacture horlogère Hublot, qui soutient et accompagne Alan Roura depuis 2022 selon la philosophie « repoussez vos limites », poursuit l’aventure en tant que sponsor et chronométreur officiel du team.
« Notre ADN maritime est inscrit dans notre nom : Hublot. Hublot est fier de soutenir Alan dans les défis qu’il relève sur l’océan, portant avec lui l’esprit d’ingéniosité suisse et incitant les générations futures à viser l’impossible. Le dévouement et la quête d’excellence d’Alan dans la course au large sont une source d’inspiration pour les jeunes qui aspirent à réaliser leurs rêves. Cette année, nous célébrons le 20e anniversaire de la Big Bang, l’icône horlogère du 21ème siècle, et montre qui accompagne Alan dans ses aventures. », a déclaré Julien Tornare, PDG de Hublot.



« Je suis très heureux que Hublot poursuive l’aventure à nos côtés, s’est réjouit le skipper. Depuis trois ans, nous avons tissé des liens humains forts et partagé des valeurs communes qui me sont chères. C’est une no uvelle histoire qui commence aux côtés d’AMAALA, une aventure exceptionnelle et un défi très excitant qui nous attend ! »

La campagne du TEAM AMAALA sera également l’occasion de dévoiler la marque et la vision du Yacht Club AMAALA, une icône de la côte de la mer Rouge, qui vise à attirer, encourager et impliquer ses membres et ses visiteurs dans la pratique du yachting et dans un engagement commun en faveur de la santé des océans.
« Il n’y a pas de plus grande force de changement et de progrès qu’une communauté qui a découvert ce sur quoi elle souhaite collaborer et prendre soin, conclut M. Pagano. Avec Alan à la barre, soutenu par AMAALA, le Yacht Club, Hublot et la communauté The Ocean Race, nous sommes impatients de poursuivre nos partenariats dans le domaine de la voile. Tout commence avec cette participation. »

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Tour de Bretagne. Une étape de montagne entre Saint-Malo et Port-La-Forêt

Dimanche 15 Juin

Les 29 duos engagés sur le Tour Bretagne Voile sont partis pour deux jours et deux nuits pour une course offshore hautement technique entre Saint-Malo et Port-La-Forêt. Alexis Loison et Corentin Horeau (Groupe Reel) sont en tête au classement général.

Le Comité de Course a donné le départ à 12h00, derrière l’île de Cézembre, de la deuxième course offshore du Tour Bretagne Voile 2025. Les 29 équipages de Figaro Beneteau 3 se sont élancés sur un parcours de 250 milles nautiques, soit 450 kilomètres, en direction de Port-La-Forêt. Deux jours et deux nuits seront nécessaires pour boucler la deuxième course offshore (coef. 3) qui s’annonce technique jusqu’au bout, une “étape de montagne”, diront les initiés.

Yvon Poutriquet, Président du Comité de Course, évoque le parcours : “les coureurs vont repasser sur leur trace de dimanche dernier en allant notamment titiller les cailloux au niveau des Héaux de Bréhat” Une zone connue pour son courant. C’est un premier passage à niveau. “Ils vont ensuite longer la côte nord du Finistère pour arriver en face de Portsall”. Les duos auront à faire les bons choix particulièrement quand la marée s’inversera. “Ils feront un virage sur la gauche pour redescendre vers le phare du Four” où on peut assister à un regroupement de la flotte comme à son éclatement, “puis direction le phare de la Vieille à l’est du Raz de Sein” C’est un second passage à niveau. “Les 29 duos se dirigeront ensuite vers la baie d’Audierne. Arrivés au phare d’Eckmül, Ils feront route vers le phare des Birvideaux entre les îles de Groix et Belle-Ile avant de remonter vers une arrivée bien méritée en baie de Port-La-Forêt.”

Pour suivre l’évolution de la flotte, cliquez sur la cartographie : https://carto.oceantracking.fr/tourbretagne/carto

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Imoca. Yann Eliès avec Élodie Bonafous sur l’IMOCA Association Petits Princes – Quéguiner

Après avoir mis à l’eau son IMOCA Association Petits Princes – Quéguiner à Brest, l’écurie Horizon 29 a dévoilé aujourd’hui le co-skipper d’Élodie Bonafous. Ce sera Yann Eliès, figure incontournable de la course au large.

Skipper d’exception, Yann Eliès est l’un des marins les plus expérimentés et complets de sa génération. À son palmarès : trois titres sur la Solitaire du Figaro, autant sur la Transat Jacques Vabre, une 5e place sur le Vendée Globe 2016-2017, et des dizaines de saisons à naviguer sur tous types de supports. Surtout, il a marqué l’histoire du Groupe Quéguiner, dont il a porté les couleurs pendant plusieurs années au plus haut niveau. Son retour dans ce projet, aux côtés d’Élodie Bonafous, fait écho à une histoire commune forte, riche en émotions et en réussites. « Yann coche absolument toutes les cases – bien au-delà même de ce que j’espérais pour une première année en IMOCA », confie Élodie Bonafous. « C’est un marin d’une immense expérience, à la fois comme skipper et co-skipper, qui a navigué sur une grande variété de bateaux. Il possède une capacité d’adaptation remarquable, et au-delà de ses compétences, c’est un vrai homme de transmission. Il est toujours impliqué, avec l’envie de faire progresser les autres. Le fait que les trois marins du podium du dernier Vendée Globe aient tous navigué à ses côtés montre à quel point son influence est forte. »

Equipe de l’Imoca Petits Princes-Queguiner – Brest le 12/06/2025

Cette saison 2025 s’annonce riche et formatrice, avec quatre rendez-vous majeurs pour le tandem : la Course des Caps, la Rolex Fastnet Race, le Défi Azimut – Lorient Agglomération, et surtout, la Transat Café L’Or, épreuve phare du calendrier. Dans cette optique, la présence du Costarmoricain est un atout stratégique. Il accompagnera Élodie non seulement sur l’eau, mais aussi dans la structuration du projet, en l’épaulant dans les choix de pilotage, la gestion sportive et l’organisation globale. « Yann m’apporte aussi beaucoup en dehors du bateau. Il m’accompagne sur le plan entrepreneurial, dans la conduite du projet. On partage cette envie commune de progresser, d’avancer ensemble et de vivre de beaux moments en mer. » Pour le Groupe Quéguiner, cette alliance a une portée particulière : elle réunit deux figures emblématiques de son engagement de longue date dans la voile, au cœur d’un projet qui allie ambition sportive et responsabilité sociale, grâce à son partenariat avec l’Association Petits Princes. Ce duo prometteur s’apprête à embarquer pour une saison aussi compétitive qu’humaine : préparer le Vendée Globe 2028 avec rigueur, inspiration et transmission.

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Ultim. Une œuvre cinétique pour habiller le prochain Maxi Edmond de Rothschild signée de Florian et Michael Quisterbert

L’écurie Gitana, mécène et partenaire du Palais de Tokyo a présenté la nouvelle identité visuelle pour son futur Gitana 18 actuellement en construction. Gitana 18 s’habillera d’une œuvre originale de Florian et Michael Quistrebert, mise en scène sur le Maxi Edmond de Rothschild par Jean-Baptiste Epron. Une œuvre cinétique qui deviendra vivante au regard une fois sur l’eau.
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Au-delà d’une décoration et d’une mise en couleur du blason et des symboliques familiales, Ariane de Rothschild affirme ici un choix fort et engagé. L’armatrice des Gitana a souhaité poursuivre la démarche artistique initiée il y a près de 10 ans avec le Palais de Tokyo. Une nouvelle fois, à son invitation, des artistes ont pu s’exprimer sur les 2 000 m2 de surface développée, coques et voiles.

Après les tracés guerriers de Cleon Peterson qui composaient le plan de voilure et de la sirène imaginée par l’artiste américain telle une figure de proue sur Gitana 17, le choix d’Ariane de Rothschild s’est porté sur un duo : Florian et Michael Quistrebert qui se sont imposés pour leur rapport cinétique à la matière.

Florian et Michael Quistrebert travaillent en duo depuis leur sortie de l’École des Beaux-Arts de Nantes en 2007, et sont souvent surnommées les « frères de l’ombre », titre d’une exposition à New York en 2010. Naviguant par séries (et par zigzags) comme un groupe de rock prépare ses albums et ses tournées, ces peintres alchimistes réactivent à leur manière un pan de la modernité du XXe siècle qu’ils synthétisent, pervertissent ou défigurent. Ces « anti-frères » Lumière ne cessent de malmener les codes des Beaux-Arts pour manipuler nos sens et ouvrir de nouvelles portes de perception.

Figures de la scène française, nominés au Prix Marcel Duchamp en 2014, Florian et Michael Quistrebert sont régulièrement exposés en France et à l’international, du centre Pompidou au Grand Palais en passant par le CCCOD de Tours, Dundee Contemporary Arts, Singer Laren Museum, Beijing’s Guardian Art Center, DIRIMART, Istanbul…
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Gitana 18 dévoile enfin sa silhouette et se pare d’une œuvre signée des frères Quistrebert. Près de 2 000 m2 de surface peinte sur les coques et les voiles : une fresque d’apparence minimaliste mais à la complexité́ hypnotisante, composée point à point comme un tatouage protecteur incrusté dans la peau du carbone.

Cinq visages, inspirés par Ariane de Rothschild et ses quatre filles – Noémie, Alice, Ève et Olivia – surgissent des flots, sculptés en clair- obscur. Une esthétique quasi-abstraite, aux dégradés vaporeux, pensée pour épouser les courbes du vent et des forces. Plus qu’une peinture : une mythologie cinétique. Le bleu et le jaune, couleurs emblématiques des Gitana depuis des décennies, fusionnent avec le noir du carbone et des matières brutes privilégiées pour des questions de poids, permettant de conjuguer la beauté et la performance. Une œuvre vivante, activée par les éléments. Une signature artistique pour un maxi-trimaran 100% pensé pour voler.
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Que ce soit dans la conception architecturale ou dans la réalisation graphique, Gitana 18 est le résultat d’un travail collectif d’exception, alliant l’art et les prouesses technologiques. Au travail à quatre mains des frères Quistrebert s’ajoutent le savoir-faire et l’esthétisme de Jean-Baptiste Epron que l’on ne présente plus dans la course au large. À l’image d’un metteur en scène, le graphiste a travaillé avec les artistes à partir de leurs dessins originaux pour les adapter aux contraintes de l’objet mais aussi à l’exigence des mises en œuvre requises pour un bateau de compétition tel que le Maxi Edmond de Rothschild.

À l’image des grands chantiers renaissants où la main du peintre s’alliait à celle de l’architecte, de l’ingénieur et du mathématicien, la décoration de Gitana 18 naît d’un atelier augmenté où l’art se mesure aux lois du vent et aux courbes des forces.
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Ils ont dit

Ariane de Rothschild, CEO d’Edmond de Rothschild, armatrice des Gitana

« Depuis près de 150 ans, chaque bateau de la saga Gitana raconte une histoire singulière. Il y a longtemps que je souhaitais inviter un artiste contemporain à s’exprimer sur l’un de nos multicoques. Mon ambition allait au-delà d’un geste esthétique : je voulais provoquer une rencontre entre des mondes.

Avec Gitana 17, ce projet a pris vie. Nous avons franchi un cap technologique et ouvert un nouveau champ artistique avec l’œuvre de Cleon Peterson.

Lorsque j’ai décidé de relancer un grand trimaran, le Gitana 18, poursuivre la collaboration avec le Palais de Tokyo s’est imposé naturellement. Avec la complicité d’Hugo Vitrani, le choix des Frères Quistrebert a été une évidence. Leur langage pictural m’avait profondément marquée dès 2016, lors d’une installation qui explorait la vibration de la lumière dans la peinture puis quelques années plus tard au coeur du chai du château de Malengin, où ils signaient des œuvres sculpturales nommées Vortex, faisant écho aux amphores de la Cuvée Ève.

Pour le Maxi Edmond de Rothschild, ils ont imaginé une vague en expansion, faite d’ondes et de visages. Une vague qui, comme un écho intime, révèle les traits de mes filles, à qui je dédie ce nouveau bateau. »

Guillaume Désanges, Président du Palais de Tokyo

« Je suis très heureux de voir cette aventure qui nous est chère se poursuivre et se renouveler aujourd’hui, 8 ans plus tard. Je suis convaincu que l’art doit se faire et se vivre en partout, pour toutes et tous, dans l’institution aussi au-delà.

C’est là notre mission : présenter la création la plus contemporaine et la plus audacieuse au plus grand nombre. Le Palais de Tokyo est une institution en perpétuel mouvement : ouverte sur les pratiques émergentes, connectée à ce qui bouge, ce qui se transforme, ce qui invente. Et je suis convaincu que l’art ne doit pas seulement se montrer dans des lieux clos, mais aussi se déployer là où on ne l’attend pas : sur les murs, dans la rue, et – pourquoi pas – sur les coques des bateaux qui traversent les océans. Et quel plus bel écrin pour cela qu’un géant des mers fendant les océans et les mondes pour mieux les relier ? Je remercie très chaleureusement Ariane de Rothschild et ses équipes de nous embarquer une nouvelle fois dans l’aventure Gitana, avec ce nouveau Maxi Edmond de Rothschild, et d’accompagner le déploiement de nos ambitions artistiques. »

Florian et Michael Quistrebert, artistes

« Pouvoir s’exprimer sur un tel support est inédit et exceptionnel. Nous voulions donner à aux cinq profils présents dans notre composition, une esthétique quasi-abstraite aux allures Art Déco pour en accentuer la silhouette conquérante, olympienne, voire amazone. Cela fait également écho à notre récente série de portraits aéro-cubistes. Pour Gitana 18, nous avons alors imaginé ces cinq visages émergeant des vagues, modelés en clair-obscur. Le dégradé, omniprésent dans notre travail, est à la fois vaporeux et vecteur de reliefs : on peut dégrader une forme en une autre comme on le ferait d’une teinte à l’autre. Ainsi, tout en respectant la contrainte du noir et blanc pur, nous avons conçu un motif en demi-teinte de points blancs sur fond noir, jouant sur leur variation de taille pour faire naître les volumes et la lumière. »

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IRC. Adam Gosling et à son JPK 1080 Yes ! sacré champion national IRC

Les Championnats nationaux IRC 2025, qui font partie de la régate du 250e anniversaire du Royal Thames Yacht Club se sont terminés ce lundi. Adam Gosling et à son JPK 1080 Yes ! ont été sacré champion national IRC toutes classes confondues pour 2025.

Aavec une brise constante du sud-ouest qui a apporté un nouveau rebondissement aux conditions déjà variées rencontrées tout au long de la régate. À partir de 14 h, lorsque la marée a commencé à descendre, le courant changeant a ajouté une couche supplémentaire de complexité tactique aux courses décisives. Avec les cinq titres de la classe IRC et le très convoité titre de champion toutes classes confondues encore en jeu, le Solent a offert un cadre idéal pour une finale palpitante. Chaque seconde comptait alors que les équipes se battaient jusqu’au bout.

Adam Gosling et à son JPK 1080 Yes !, sacré champion national IRC toutes classes confondues pour 2025.
« Remporter les championnats nationaux IRC pour la quatrième fois est vraiment quelque chose de spécial, ce n’est jamais facile, loin de là. Nous avons beaucoup apprécié l’édition de l’année dernière à Poole, mais revenir à Cowes, c’est comme rentrer à la maison. Ce sont nos eaux locales et nous adorons courir ici. Le site, l’ambiance, tout était parfait. » « Les championnats nationaux de cette année ont été rendus encore plus mémorables par le 250e anniversaire du Royal Thames Yacht Club », a commenté Adam Gosling. « La collaboration entre le RORC et le Royal Thames a été fantastique, tant sur l’eau qu’à terre. On sent l’effervescence qui règne dans les environs, l’énergie et la chaleur de l’ancienne Cowes Week, avec peut-être même un petit air des jours de l’Admiral’s Cup. Les grands bateaux sont là, les pros sont là, et nous, les amateurs, sommes là aussi. Nous courons tous ensemble, sur le même parcours. C’est ce qui rend cette course si passionnante. » Ces derniers jours ont été incroyables, avec des courses serrées et tactiques, et la camaraderie à terre a été tout aussi agréable. Nous sommes absolument ravis de cette victoire », a conclu Adam Gosling.

Les champions nationaux IRC 2025
IRC Zero – TP52 Beau Geste de Karl Kwok
IRC One – Carkeek 40 Jolt 6 de Pierre Casiraghi
IRC Two – First 40 Rogan Josh de Richard Powell
Classement général et IRC Three – JPK 1080 Yes ! d’Adam Gosling
IRC Four – BB10 Pelikanen de Jamie McWilliam

Un demi-point, mais tout le cœur : Beau Geste remporte l’IRC Zero
IRC Zero

Lors de la dernière manche de la série de six courses, le TP52 Beau Geste de Karl Kwok a remporté la victoire avec 38 secondes d’avance sur le Carkeek 52 Rán VIII de Niklas Zennstrom, s’adjugeant ainsi la victoire dans sa catégorie avec seulement un demi-point d’avance. Le Botin 52 Caro de Max Klink a terminé deuxième du championnat, suivi de près par le TP52 Jolt 3 de Peter Harrison, troisième avec un seul point de retard. Après six courses âprement disputées, seulement un point et demi séparait le premier du troisième.

« Remporter l’IRC Zero a été incroyablement satisfaisant, mais c’est aussi l’une des régates les plus difficiles auxquelles j’ai participé », a commenté Gavin Brady, du Beau Geste. « La compétition a été acharnée : chaque bateau de la flotte avait quelque chose de différent, des TP52 high-tech aux bateaux plus grands comme le Black Pearl. Il n’y a pas eu un seul moment pour se détendre, car on avait l’impression d’arriver tous en même temps à la marque au vent. C’était vraiment très serré.
Ce qui m’a vraiment marqué, c’est la diversité sur le parcours. Ce n’est pas comme une régate monotype où l’on sait à quoi s’attendre à chaque fois. Ici, les courses IRC créent un chaos magnifique où des bateaux de styles différents naviguent selon leurs propres atouts, mais finissent tout de même au coude à coude. C’est ce qui rend ce championnat si spécial. On ne retrouve pas ce mélange dans beaucoup d’autres sports.
Des événements comme les championnats nationaux IRC nous rappellent pourquoi nous aimons ce sport. La camaraderie, les anecdotes, les équipages venus des quatre coins du monde… C’est ça, la vraie essence de la course à la voile. On se bat sur l’eau, puis on partage une bière avec quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis la dernière régate. C’est ça, l’esprit de la course. »

IRC National Championship@Paul Wyeth

Jolt 6 en tête du classement IRC One grâce au countback
IRC One

Les cinq meilleurs bateaux de la flotte de douze ont disputé six courses effrénées pendant trois jours. Le tout nouveau Botin 40 Beau Ideal de Karl Kwok semblait imbattable après trois victoires consécutives, mais le Carkeek 40 de Pierre Casiraghi a riposté en remportant les deux courses suivantes. Le B&C 42 Callisto de James Murray a terminé toutes les courses sur le podium, tandis que le Cape 31 Flying Jenny, barré par Sandra Askew, s’est également illustré. Tout comme le Carkeek 40 AMP-lifi de Chris Frost.
Le dernier jour, Beau Ideal a fait juste assez pour devancer ses concurrents, mais sans certificat IRC homologué pour cette nouvelle création, le titre national IRC One a été remporté par Jolt 6, devant Callisto et Flying Jenny, qui a devancé AMP-lifi pour la troisième place.

Pierre Casiraghi, vice-président du Yacht Club de Monaco, à la barre de Jolt 6 confirme la dynamique de performance enclenchée autour de Jolt, le projet porté par Peter Harrison, membre du Y.C.M. Cette victoire marque une étape importante dans la préparation du Club à sa toute première participation à la 24e Admiral’s Cup (17 juillet – 1er août 2025), épreuve de légende organisée par le Royal Ocean Racing Club à Cowes. Sous les couleurs du Yacht Club de Monaco, la Team Jolt aligne deux unités très complémentaires : le TP52 Jolt 3 et le Carkeek 42 Jolt 6, respectivement skippés par Peter Harrison et Pierre Casiraghi. Les deux équipages sont engagés depuis plusieurs mois dans une montée en puissance structurée, combinant entraînements intensifs et compétitions internationales.

Engagé en IRC 1, Jolt 6 s’impose face à un plateau relevé. « Remporter cette épreuve à Cowes, dans des conditions typiques du Solent avec un flux d’ouest instable de 10 à 18 nœuds, a été un véritable défi. Le vent changeant et les transitions de courant ont rendu la course très tactique, mais notre bateau, rapide dans le petit temps, a su faire la différence sur les bords clés », commente Pierre Casiraghi. Le vice-président du Y.C.M. signe une performance remarquée face à des barreurs professionnels. « Je tiens à saluer le travail exceptionnel de notre équipage cosmopolite, composé de 10 régatiers dont Ben Saxton, à la tactique, Will Harris à la navigation, Joey Newton et Cole Brauer aux réglages. Leur précision a été déterminante. Être le seul barreur non professionnel face à des marins comme Dean Barker, vainqueur de l’America’s Cup, est une motivation immense. Me mesurer à eux me pousse à donner le meilleur de moi-même ». De son côté, Jolt 3 (TP52), skippé par Peter Harrison, avec à la tactique Ed Baird, décroche une solide 3e place en IRC 0, après avoir remporté le RORC Easter Challenge en avril dernier. « Cette nouvelle victoire est une étape importante, mais le niveau sera encore plus relevé à l’Admiral’s Cup : les équipes seront très dures à battre. Nous devons donc continuer à nous entraîner avec rigueur et détermination pour relever ce nouveau défi », conclut Pierre Casiraghi.

Épicé à la perfection : Rogan Josh remporte le titre IRC Two
IRC Two

Le JPK 1180 Django, skippé par Michele Ivaldi, a remporté cinq victoires dans la régate. Le bolide italien qui représentera le Yacht Club Esmeralda lors de l’Admiral’s Cup ne dispose actuellement pas d’un certificat IRC homologué. À la grande joie de l’équipe qui a fait courir le First 40 Rogan Josh de Richard Powell, l’équipe amateur du Royal Thames YC est sacrée championne nationale IRC Two 2025. De même, le Sunrise IV de Tom Kneen n’est pas homologué après avoir terminé la régate à la troisième place, ce qui permet au First 47.7 Moana de François Goubau de remporter le championnat avec seulement deux points d’avance. Le Corby 36 Oystercatcher 36 de Richard Matthews a terminé troisième, à seulement un point de la deuxième place.

« Remporter le championnat national IRC est absolument fantastique et, pour être honnête, assez inattendu. Rogan Josh est une équipe qui existe depuis un certain temps, mais nous ne gagnons généralement pas ! », a commenté le skipper Mark Thomas. « Mais tout s’est parfaitement déroulé ces deux derniers jours. L’équipage a très bien navigué et je ne pourrais être plus fier.
La compétition était très rude. Nous avons couru aux côtés de bateaux que nous connaissons bien, mais aussi contre des équipes internationales venues du monde entier. Le niveau était incroyablement élevé, donc finir en tête semble un peu irréel.
Notre équipe est assez hétéroclite : nous avons des marins français et italiens, et nous sommes également composés à parts égales d’hommes et de femmes, ce qui est assez rare. Freya, notre tacticienne, a été brillante. C’est elle qui tire les ficelles de l’équipe, et Alice était là pour la soutenir. C’était un véritable travail d’équipe, et chacun a apporté ses points forts. »
L’équipe s’est formée au fil des années, grâce à la voile et à de nombreuses discussions dans les bars. Cela a pris cinq ans, mais c’est très gratifiant de voir que le travail acharné et la camaraderie ont finalement porté leurs fruits. »

Yes ! Triomphe alors que le drapeau noir met fin à la charge de Leon
IRC Three

Le JPK 1080 Yes ! d’Adam Gosling a remporté l’IRC Three. Le J/112 Happy Daize de James Chalmer a réalisé une performance constante et a terminé deuxième. Le J/112 Leon de David Frank était en lice pour la victoire dans sa catégorie et au classement général, mais une pénalité de drapeau noir au départ de la dernière course a relégué l’équipe à la troisième place.

Hong Kong Flyer : le BB10 Pelikanen de McWilliam écrase la concurrence à Cowes
IRC Four

Le BB10 Pelikanen de Jamie McWilliam a dominé l’IRC Four avec une série de victoires lors de la dernière journée, remportant ainsi le titre de sa catégorie et le titre national avec huit points d’avance.
La deuxième place est revenue à Stuart Cranston Quarter Tonner Purple Haize. La bataille pour la troisième place a été remportée par Richard Hargreaves sur son 30 Square metre Aeolus, devant Ovington & Batchelor sur leur Half Tonner Headhunter. « Nous sommes absolument ravis d’avoir remporté l’IRC Four », a déclaré McWilliam, qui avait fait le déplacement depuis Hong Kong pour participer à la course.
« C’était un peu risqué de venir avec Pelikanen, notre BB10, un choix un peu old school, mais elle a un vrai pedigree. Nous avons repéré ce bateau après en avoir vu un qui performait bien en Australie. Il ressemble un peu à un Etchells avec lequel je cours habituellement, mais il est plus long, plus lourd et plus gréé. Nous avons apporté quelques modifications, notamment un mât de grand-voile et un grand génois de 165 %, et ces changements ont vraiment porté leurs fruits vendredi, lorsque le vent était faible. Nous étions nerveux à cause du vent faible et des bateaux de 250 et 300 tonnes de notre classe, mais tout s’est bien passé. Le bateau est rapide, bas et plat, il est donc très maniable. Nous avons été surpris d’être en tête !
Mieux encore, il nécessite peu d’entretien et nous pouvons le transporter sur une remorque pour participer aux régates auxquelles nous avons toujours rêvé : les Scottish Series, Falmouth, l’Irlande. C’est ça, l’IRC : un mélange de bateaux neufs, anciens, de série et sur mesure qui s’affrontent dans une course acharnée et équitable. Nous reviendrons sans hésiter pour la Cowes Week et bien d’autres régates. Nous sommes ravis que tout se soit si bien passé. »

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Cannes-Malta Race, une course au large de 600 mn en Méditerranée

Flotte à Malte 2015
Flotte à Malte 2015

Les courses de 600 milles deviennent un standard. Le Yacht Club de Cannes (1860) présidé par Jean-François Cutugno, et le Royal Malta Yacht Club (1835) présidé par Mark Napier – ont décidé de s’unir afin de lancer la première édition de la Cannes-Malta Race, course au large en Méditerranée, et dont le départ sera donné de la cité cannoise le 8 octobre prochain. Comme le Fastnet, la Sydney-Hobart, la Paprec 600 Saint-Tropez ou la Middle Sea Race notamment, le parcours mesure 600 milles, soit 1100 kms.

L’épreuve est ouverte aux voiliers ORC (de 9 à 15 mètres) et IRC (de plus de 15 à 25 mètres) en 5 catégories et en temps compensé, ainsi qu’aux Class40 et IMOCA (les monocoques du Vendée Globe) qui eux régateront en temps réel. Le parcours est aussi technique qu’alléchant, et peut être musclé si un fort mistral s’invite à la fête, sachant que la flotte devra franchir les bouches de Bonifacio au Sud de la Corse, laisser la Sardaigne à bâbord, puis la Sicile à tribord, avec trois portes – une à Bonifacio, une à Isola Marettimo, et enfin une à Isola Egadi – avant le sprint final vers La Valette, capitale de l’île de Malte.

« Cette nouvelle épreuve au-delà de la course, a pour but de tisser et renforcer nos liens entre Malte, Cannes et la Côte d’Azur via ces deux grands clubs, et donner envie aux marins de découvrir aussi les charmes de notre île en dehors de la haute saison. Nous avons l’envie et l’ambition de créer un bel événement » confirme Claude Zammit-Trevisan, directeur France de l’Office de Tourisme de Malte.

Et pour les équipages disputant cette 1ère Cannes-Malta Race, ce sera aussi l’occasion d’enchaîner sur la Rolex Middle Sea Race, 46ème du nom, course de 600 milles également au départ et l’arrivée de La Valette avec le tour de la Sicile via le fameux détroit de Messine, un long bord avec vue sur l’Etna, et dont le départ sera donné le 18 octobre.

Unanimement reconnu, Jérôme Nutte du Yacht Club de Cannes, à la tête du comité de course, officiant également depuis longtemps à la tête des célèbres Régates Royales de Cannes ou notamment sur les épreuves de voile aux Jeux olympiques, sera aux côtés de Georges Korhel le directeur de course. « Nous avons prévu trois portes afin de « surveiller » les bateaux. Nous avons une équipe qui fonctionne bien, et ce devrait être une très belle course. Les échos que j’ai sont que les marins sont très excités et envieux, même si on ne s’attend pas non plus à un record de participants, car une première a toujours sa part d’inconnu… »

Rendez-vous le 8 octobre en rade de Cannes pour cette nouvelle grande épreuve.

Source CP

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Tour Bretagne Voile. Lancement de la 15e à Perros-Guirec

Vendredi 13 Juin

La 15ème édition du Tour Bretagne Voile a démarré aujourd’hui en Baie de Perros-Guirec avec les deux premières courses officielles, marquant le début d’une semaine intense de compétition pour les 29 duos de Figaro Beneteau 3.

Après un prologue disputé hier soir, les équipages ont quitté les pontons ce matin pour entamer les courses N°1 et N°2 (Coefficient 1) de cette épreuve emblématique.
La première course, lancée à 9h30, a couvert un parcours de 12 milles nautiques, dans des vents légers de 7 à 9 nœuds, venus du sud-ouest. Partis de l’anse de Perros, les marins ont laissé l’île Tomé sur leur bâbord avant de virer une balise Roche-Guazer et de revenir vers Trestraou. Le premier duo a franchi la ligne d’arrivée en moins d’une heure et quarante minutes. Une pause méridienne a ensuite permis aux concurrents de se ravitailler au mouillage devant la plage.
Après deux rappels généraux, une deuxième course de 25 milles nautiques a été lancée à 14h22 en direction du nord de Trébeurden, avec une bouée à virer au sud des Sept Îles. L’arrivée dans le chenal devant Trestraou a clôturé cette première journée de navigation.

Le classement (avant jury)
Course 1
-Réel (32)
-Selencia (14)
-Etoiles Filantes (43)

Course 2
-Réel (32)
-French Touch – Foricher (55)
-Région Bretagne – CMB Océane (45)

Prochaine Étape : La course de ralliement Perros-Guirec – Saint-Malo
La compétition se poursuivra dès demain avec une course de ralliement (coefficient 3) entre Perros-Guirec et Saint-Malo. Les Figaro Beneteau 3 quitteront les pontons à 9h00, pour un départ de course prévu à 10h00. L’arrivée de la flotte est attendue à Saint-Malo devant les remparts, avec un passage des écluses groupé à 20h40 avant l’amarrage quai Duguay-Trouin. Une cartographie en temps réel sera mise en place pour permettre au public de suivre cette étape.

Bernard Bocquet, Président du Comité d’Organisation du Tour Bretagne Voile, a souligné l’importance de l’accueil de Perros-Guirec : “Nous sommes plus qu’emballés par l’accueil et l’organisation ici à Perros-Guirec, tout se passe merveilleusement bien. C’est d’ailleurs sans surprise que nous venons ici pour la dixième fois. Un port de départ où tout se passe bien est de bon augure pour les étapes à suivre. Les installations portuaires et particulièrement l’installation du seuil basculant nous permettent de venir à Perros-Guirec. Les Figaro Beneteau 3 sont des bateaux fragiles avec un tirant d’eau de 2m50, des foils, il fallait un port suffisamment important pour accueillir la flotte. Le ponton est ouvert à tous. Pour forcer encore plus le trait, la ligue Bretagne Voile soutient un bateau et les skippers du bateau sont tout à fait disponibles pour répondre à toutes les questions des visiteurs. Le but du jeu c’est de créer des vocations.”

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Bol d’Or. Realteam Spirit triomphe après une course sous haute tension

Le suspense aura été total jusqu’à la dernière minute sur les eaux du Léman, où les multicoques les plus performants et leurs équipages d’élite se sont livrés une bataille palpitante. Tout au long de la descente du Petit Lac, les changements de leader se sont succédé à un rythme effréné, maintenant une incertitude permanente sur l’issue de la course. Finalement, après plus de quinze heures d’effort, seules quelques centaines de mètres ont séparé les trois premiers à l’arrivée.

Au terme de cette édition particulièrement éprouvante pour les nerfs, c’est l’équipe Realteam Spirit d’Esteban Garcia, menée par le skipper Jérôme Clerc, qui s’est imposée. Après avoir pris les commandes de la course au niveau de Coppex, l’équipage a habilement contrôlé ses poursuivants pour franchir la ligne après 15 heures, 26 minutes et 5 secondes de navigation. Ils devancent Sails of Change 8 de Yann Guichard de 4 minutes et 2 secondes, et Zen Too de Guy de Picciotto de un peu plus de 12 minutes.

« C’est une formidable consécration pour toute notre équipe, les navigants mais aussi l’équipe technique, qui a travaillé d’arrache-pied pour préparer le bateau. Je suis extrêmement fier de tout le monde », s’est réjoui Esteban Garcia.

Jérôme Clerc a, quant à lui, souligné l’intensité de la course :

« C’était tendu du début à la fin. Nous savions que plusieurs équipes étaient à l’affût, et que nous n’avions pas droit à l’erreur. Mais nous n’avons pas navigué uniquement en contrôle, nous regardions toujours devant. »

Un pari audacieux mais payant pour Realteam Spirit, qui avait choisi cette saison de renoncer au championnat des TF35 pour se concentrer entièrement sur le Bol d’Or. Un objectif enfin atteint, après une victoire remontant à 2012.

En plus de s’adjuger le Bol d’Or, Realteam Spirit remporte également le Bol de Basalte, récompensant le meilleur multicoque archimédien (classe M1). Pour maximiser leurs performances dans des conditions de petit temps, l’équipe avait remplacé ses foils par des dérives en C — un choix tactique suivi par ses principaux rivaux.

Derrière le trio de tête, Christian Wahl et team-w, accompagnés par la marraine de l’épreuve Justine Mettraux, décrochent la quatrième place, terminant au pied du podium dans les deux classements.

Les multicoques M2, plus petits mais redoutables, ont également brillé dans cette édition. Swiss Medical Network, skippé par Didier Pfister, réalise une performance exceptionnelle en terminant cinquième au classement général, devant G. Hominal et ses fils (Antoine Artiles) et Patrimonium (Loïc Preitner).

Enfin, le premier foiler, le TF35 X-Wing, se classe 12e et décroche le Bol de Carbone, récompensant le premier foiler de l’épreuve.

La course se poursuit encore pour les nombreux monocoques, dont l’arrivée est attendue au lever du jour. Un résumé complet de cette édition du Bol d’Or du Léman 2025 sera publié dimanche après-midi.

Classement provisoire (multicoques) — Bol d’Or du Léman 2025 :

  1. Realteam Spirit — 15 h 26’ 05’’
  2. Sails of Change 8 — 15 h 30’ 07’’
  3. Zen Too — 15 h 38’ 12’’
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Ocean Fifty Series. Erwan Le Roux (Koresio) remporte l’Act 1 à Saint-Malo

Une flotte homogène et des départs au contact ©Vincent Olivaud/Ocean Fifty Series

Dix courses ont pu être disputées en quatre jours, dans un vent faible à medium, au cœur de la Baie de Saint-Malo. Les sept équipages ont croisé le fer avec détermination et cinq d’entre eux ont réussi à remporter au moins une manche. C’est l’équipage d’Erwan Le Roux (Koesio) qui l’emporte en figurant dans le tiercé de 9 des 10 manches courues.

Depuis lundi, les équipages sont reçus par la ville de Saint-Malo et Bretagne Plaisance au Port des Sablons, écrin fabuleux entre les remparts et la Tour Solidor. Accompagnés par la Région Bretagne, comme ils le seront dans une semaine à Concarneau, les équipes se sont régalées de parcours construits face à la plage du Sillon et ont tracé de longs bords sur une mer émeraude, entre la Pointe du Grouin et le Cap Fréhel. « On est mieux ici qu’à la mine », comme le résume Tanguy Le Turquais, équipier à bord de Lazare. Même son de cloche du côté des guests embarqués à bord et qui ont vécu une expérience magique à l’image des gagnants du concours organisé par le Centre Commercial de La Madeleine, partenaire.

Si les animations à terre ont vu passer un large public, les équipages eux, ont bataillé pied à pied avec les petites risées, les bascules de vent inopinées et les courants, dans un vent souvent faible les forçant à l’inspiration. Il leur a fallu chercher le vent, anticiper, parier, réaliser de beaux départs et enchainer de belles manœuvres. Une petite part de chance a parfois été nécessaire à certains, notamment sur le grand parcours côtier de samedi qui a vu le leadership passer par cinq teams avant que la ligne d’arrivée se refuse aux meneurs du jeu dans le dernier mille. Dimanche, dans un vent légèrement plus soutenu, les Ocean Fifty ont disputé deux parcours côtiers qui devaient consolider l’ordre établi et qui n’ont fait que resserrer le classement, au point que Koesio termine deux points seulement devant Solidaires En Peloton. A égalité de points avec Lazare, Inter Invest complète le podium car il a gagné davantage de manches (3) que le bizuth de la classe (2). A ce jeu arithmétique, Viabilis Océans prend la 5ème place. A égalité, il devance UpWind by MerConcept car il bénéficie d’une victoire de manche contrairement à l’équipage féminin.

A noter :
-La régularité de métronome d’Erwan Le Roux (Koesio) et sa capacité à revenir de loin pour s’imposer sur une ligne.
-La très belle semaine d’Anne-Claire Le Berre et de l’équipage féminin d’Upwind by MerConcept qui n’ont fait que progresser sur l’ensemble de cet Act, en réussissant de très beaux départs et en trouvant souvent l’inspiration sur un plan d’eau bien compliqué.
-La performance de l’équipage d’Erwan Le Draoulec (Lazare) en passe de perdre son statut d’outsider… en inquiétant sur chaque manche les favoris désignés.
-Inter Invest et son équipage mené par Sébastien Rogues qui sont les seuls à signer trois victoires de manches mais à qui il aura manqué un peu de régularité pour l’emporter.
-La montée en puissance progressive de Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton) qui réalise de belles choses sur les deux dernières journées mais qui ne lui suffisent pas pour conserver son titre 2024 à Saint-Malo.
-Baptiste Hulin (Viabilis Océans) aura manqué de régularité, capable d’une belle victoire vendredi matin mais pénalisé par une arrivée hors temps sur la première manche jeudi.
-Luke Berry (Le Rire Médecin-Lamotte) malgré de beaux départs, aura subi un léger déficit de vitesse dans des conditions qui n’étaient pas celles que son bateau préfère.

Rendez-vous du 25 au 29 juin à Concarneau pour la revanche !

LE CLASSEMENT GÉNÉRAL de l'ACT 1

Après 10 courses

1er – Koesio – Erwan Le Roux – 66 pts
2è – Solidaires En Peloton – Thibaut Vauchel-Camus – 62 pts
3è – Inter Invest – Sébastien Rogues – 53 pts
4è – Lazare – Erwan Le Draoulec – 53 pts
5è – Viabilis Océans – Baptiste Hulin – 43 pts
6è – Upwind by MerConcept – Anne-Claire Le Berre – 43 pts
7è – Le Rire Médecin Lamotte – Luke Berry – 24 pts

Erwan Le Roux, Koesio, Vainqueur : « On a pris beaucoup de plaisir à naviguer ensemble, l’équipe est montée d’un cran. On a fait quelques manches de référence où la communication était très fluide. Nous avons toujours été dans le paquet de tête, ça fait plaisir de gagner car en 2024 nous avons été réguliers mais nous n’avons jamais concrétisé une seule victoire. On s’est fait plaisir, en faisant des belles trajectoires, des belles manœuvres, quand le bateau accélère, cela parait simple mais ce sont des années d’entrainement et des heures passées à répéter. Et puis Saint-Malo c’est l’un des endroits les plus jolis de Bretagne , c’est incroyable de naviguer dans ce joyau, avec tous ces côtiers dans les petits cailloux ».

Bretagne Plaisance, partenaire de l’Act 1, recevait les Ocean Fifty pour la 2ème année consécutive. Ce port de plaisance accueille 1200 bateaux dont 60 places visiteurs et une centaine de places mensuelles. Bretagne Plaisance nourrit un projet ambitieux sur 25 ans avec une augmentation de 150 places à flot et 400 places à sec, ainsi qu’un déploiement sur l’ensemble de la Bretagne Nord. Gaëtan Guilloux, directeur : « Aux Sablons on a l’envie et la capacité de créer des événements forts. Nous soutenons le nautisme ; le sport et la compétition en font partie. Nous avons l’ambition de développer le port et les espaces portuaires, de continuer à soutenir la SNBSM et ses activités, de démocratiser la voile de compétition et la course au large. La voile n’est pas réservée à une élite, les jeunes peuvent aussi y accéder. Le développement de Bretagne Plaisance se construit sur des piliers importants : un engagement environnemental en mer comme à terre, une démarche économique innovante pour tenter de réduire les coûts ; la création d’ espaces de convivialité dans nos ports, pour qu’ils ne soient pas seulement des parkings à bateaux et à voitures. C’est aussi pour cela que nous avons accueilli le Doudoustrail en même temps que les Ocean Fifty Series. Nous avons passé une semaine géniale ! »

Source CP

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Giraglia. SHK Scallywag premier en temps réel, Capricorno vainqueur en Maxi, Vito 2.3 en IRC!

Passage serré à quelques mètres de la ligne d'arrivée entre SHK Scallywag (à gauche) et Magic Carpet E. Photo : Loro Piana / Studio Borlenghi

Les conditions météos de cette édition de Loro Piana Giraglia ont mis les nerfs à rude épreuve des concurrents. Elle a souvent vu des changements de leader dans ses derniers milles, mais s’est terminée hier par un sprint au coude à coude vers la ligne d’arrivée. La confrontation entre les 100 pieds SHK Scallywag de Huang-Seng Lee et Magic Carpet E, le nouveau bateau de Sir Lindsay Owen-Jones, s’est terminée par un changement de cap à portée de vue de la ligne d’arrivée. Finalement, le maxi singapourien a remporté la ligne d’arrivée à 20h58m47s, heure locale, devançant son rival de 2 minutes et 13 secondes.

Si de nombreux maxis n’ont pas participé à l’édition 2024 en raison de prévisions météorologiques défavorables, beaucoup ont choisi de ne pas prendre le départ cette année en raison des vents très faibles et d’un itinéraire prévoyant une course de 40 à 50 heures. Au final, seuls 14 bateaux ont pris le départ mercredi midi (11 juin), le seul ancien Maxi 72 étant le Proteus de George Sakellaris, qui s’est retiré peu après. Malgré le vent faible, la course a été agréable et très tactique, comme l’a expliqué Mark Bradford, tacticien du Scallywag : « Tout le monde avait déjà fait une croix sur la course, mais elle s’est finalement bien déroulée : nous avons livré une belle bataille à quatre tout au long du parcours et le résultat a été très serré. »

Le départ a été donné dans des vents de 10 à 12 nœuds, mais ce fut le maximum atteint pendant la course. Magic Carpet E a pris la tête, mais Scallywag l’a rattrapé et dépassé avant le milieu de la soirée, où Alessandro Del Bono sur JV80 Capricorno et Pier Luigi Loro Piana sur My Song (80 pieds) les ont rejoints. Scallywag a été le premier à se détacher et, à l’approche du rocher de Giraglia à 5 heures du matin jeudi, il avait pris une avance d’environ cinq milles, mais celle-ci s’est réduite en route vers Gênes, les leaders tombant à plusieurs reprises dans des zones de vent faible.

« La course a été aussi calme que prévu, mais plus serrée que nous l’avions imaginé ! », a commenté David Witt, le skipper australien du SHK Scallywag. « Nous ne savions même pas si notre bateau de 10 ans allait tenir le coup face au tout nouveau Magic Carpet. Nous sommes donc vraiment ravis. »

La ligne d’arrivée était alignée avec le vent de quatre nœuds plutôt que perpendiculaire à celui-ci, obligeant les leaders à terminer sur bâbord. Le tacticien Mark Bradford (qui remportait ainsi sa troisième victoire consécutive dans la Giraglia après deux victoires sur le Black Jack) a expliqué leur approche : « Notre plan était de virer tôt, afin de pouvoir, lors du dernier croisement, soit nous baisser pour passer à tribord, soit les croiser. Finalement, nous avons eu une petite bouffée d’air qui nous a permis de les dépasser, ce qui nous a facilité la tâche. »

À bord du Magic Carpet E, la frustration était palpable, mais les équipiers ont accepté ce bon résultat, compte tenu du fait qu’il s’agissait seulement de leur deuxième course au large et qu’ils avaient bien réussi à rattraper leur retard dans des conditions de vent faible. Le tacticien Francesco de Angelis a fait remarquer : « En venant de la Giraglia, nous étions dans la course et nous avons ensuite créé une opportunité. Mais ils ont bien navigué et ont été rapides, alors que nous sommes encore en train d’apprendre notre bateau. » Scallywag et Magic Carpet E ont tous deux couru avec leur équipage complet de 20 à 21 membres.

Une demi-heure plus tard, Capricorno, le bateau d’Alessandro Del Bono, vainqueur de la course côtière Maxi 100 la semaine dernière, a franchi la ligne d’arrivée en troisième position. Capricorno a finalement remporté la classe Maxi dans la course au large. Dans les derniers milles décisifs vers Gênes, Capricorno a commis une erreur en se dirigeant vers l’ouest, tandis que My Song a mis le cap à l’est vers Portofino, et c’est cette tactique qui a payé. « Lorsque nous sommes arrivés à Giraglia, il n’y avait pas de vent », a commenté Del Bono. « Pigi [My Song] est arrivé dans notre sillage et nous a dépassés. Mais notre dernière décision était la bonne. Nous avons très bien navigué, je suis très heureux et le bateau est maintenant performant. Nous pensons qu’il est à environ 85 % de son potentiel. »

Torben Grael, tacticien brésilien multiple médaillé olympique de Capricorno, a ajouté : « Nous nous attendions à un vent faible, et c’était le cas, avec quelques arrêts. Mais les angles que nous avions n’étaient généralement pas trop mauvais. Quand vous êtes face au vent ou sous le vent, c’est beaucoup pire. »

À propos de leur décision de s’écarter vers l’ouest à l’approche de l’arrivée, il a ajouté : « Nous avons quitté la flotte pour prendre de la pression avant les autres bateaux, qui avaient une petite courbe sous le vent. Nous avons donc gagné du terrain sur les bateaux devant nous. »

Capricorno a non seulement remporté la classe Maxi, mais occupe également la deuxième place du classement général de toute la flotte IRC dans la course au large.

À bord de My Song, Loro Piana et son fils Giacomo se sont chargés de la barre. My Song a terminé quatrième jeudi soir à 22h58 après une série de virements de bord avec ARCA SGR. Il occupait ainsi la deuxième place au classement général, trois heures derrière Capricorno dans la classe Maxi, et devant Magic Carpet E, troisième. Pour la course, My Song avait réduit son équipage de 18-20 à 12 personnes et laissé de nombreuses voiles à terre. « Nous avons essayé de tout alléger au maximum », a admis le tacticien Tommaso Chieffi (qui était également navigateur). « Nous avons pris un bon départ. Bien sûr, Capricorno était plus rapide au vent et a pris de l’avance, mais dès que nous avons commencé à atteindre le Code 0, nous avons rattrapé notre retard et nous n’étions finalement pas loin derrière à Giraglia. Ils se sont arrêtés dans un trou et nous avons eu l’occasion de couper le virage, en allant vers la côte où il y avait une ligne de vent. »

Plus tard, My Song s’est dirigé vers l’est, anticipant un changement qui les permettrait d’atteindre la ligne d’arrivée sans avoir à virer de bord. Malheureusement, au lieu de tourner à gauche, le vent a tourné à droite et s’est calmé.

Au final, la course a favorisé les 80 pieds. Le Mylius 60 Cippa Lippa X à quille basculante de Guido Paolo Gamucci, qui a remporté la classe maxi inférieure (Maxi Alpha et Bravo combinés) dans les côtes, a réalisé la meilleure performance de son groupe au large malgré les conditions. « Au départ, nous avions 10 à 12 nœuds, mais le vent est tombé et cela a été très difficile », a admis Gamucci. « Nous avons eu trois ou quatre gros arrêts, dont un avant Giraglia, et tous ceux qui étaient un peu plus à droite nous ont rattrapés, ce qui était frustrant. »

Cippa Lippa X est arrivé à 9 h 05 ce matin, prenant la cinquième place du classement général de la classe maxi derrière Django 7X. « Heureusement, nous sommes arrivés avec les derniers souffles de vent. Sur les 100 derniers mètres, il n’y avait plus aucun vent », a déclaré Gamucci.

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