mercredi 12 novembre 2025
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Admiral’s Cup. L’Admiral’s Cup est de retour !

L’excitation monte à Cowes à l’approche de l’Admiral’s Cup 2025. Le vendredi 18 juillet, le Royal Ocean Racing Club (RORC) a tenu une conférence de presse officielle dans son club-house de Cowes. La médaillée d’or olympique et présentatrice Shirley Robertson a animé la séance, après un accueil chaleureux de la commodore du RORC, Deb Fish.

La commodore du RORC, Deb Fish. « Le club est très heureux d’accueillir cet événement en cette année spéciale de son centenaire. C’est vraiment la cerise sur le gâteau ; ça va être une régate fantastique. Je vous souhaite à tous bonne chance et bon vent, et j’ai hâte de remettre l’Admiral’s Cup à l’un d’entre vous dans quelques semaines. »

Les projecteurs étaient braqués sur 12 marins de classe mondiale, chacun représentant les meilleures équipes internationales. Leurs impressions et leurs anecdotes ont donné un aperçu passionnant de la compétition acharnée qui s’annonce et du prestige renouvelé de l’Admiral’s Cup.

Pierre Casiraghi – Jolt 6 / Yacht Club de Monaco

« Nous avons pris l’Admiral’s Cup très au sérieux. C’est un événement prestigieux avec une histoire riche, et nous avons tout mis en œuvre pour nous préparer. Nous avons passé beaucoup de temps sur l’eau en équipe pour essayer d’être le mieux préparés possible. Les courses dans le Solent sont incroyablement complexes ; le courant est fort et imprévisible, et pour quelqu’un qui n’y est pas habitué, on a presque l’impression que les marques bougent. Heureusement, nous avons à bord Ben Saxton, qui connaît bien la région, ce qui nous aide énormément.

« Représenter Monaco signifie beaucoup pour moi. Nous sommes un petit pays où nous pouvons nous démarquer dans peu de sports, donc lorsque nous obtenons de bons résultats, cela a un écho chez nous. Récemment, je me trouvais dans la vieille ville et des habitants âgés m’ont dit à quel point ils étaient fiers de nos performances. Ils suivent la course de près. Ce genre de soutien est très motivant. Nous savons que l’Admiral’s Cup sera longue et difficile, donc nous prenons les choses au jour le jour, en restant concentrés et constants. Il est maintenant temps de tout mettre en œuvre pour atteindre notre objectif. »

Mike Sanderson – Callisto / Royal New Zealand Yacht Squadron

« L’Admiral’s Cup occupe une place légendaire dans la voile néo-zélandaise, au même titre que les Jeux olympiques, l’America’s Cup et la Whitbread. Quand j’étais enfant, c’était l’un des sommets à atteindre. Au début des années 1980, 30 bateaux s’affrontaient à Auckland pour se qualifier. Cela vous donne une idée de l’importance que revêtait et revêt encore aujourd’hui cet événement dans mon pays. C’est donc un immense privilège d’être ici pour représenter le Royal New Zealand Yacht Squadron aux côtés d’une autre grande équipe néo-zélandaise.

Cet événement est différent, il exige un état d’esprit complètement différent. Vous ne naviguez pas seulement pour vous-même, vous naviguez pour votre pays, votre équipe. Une seule erreur peut affecter toute l’équipe. Nous l’avons appris en 1999, lorsque nous avons remporté la Coupe avec l’équipe néerlandaise, alors que nous n’avions remporté aucune course. Il faut être constant, prendre des décisions intelligentes et ne pas se faire remarquer dans la salle des réclamations.

Ce qui rend cette compétition spéciale, c’est la camaraderie : les barbecues, le partage du matériel, la résolution des problèmes ensemble. L’Admiral’s Cup a quelque chose de mystique qui la rend plus qu’une simple régate : c’est un véritable championnat par équipe. Et le fait de naviguer sur ces bateaux de 42 pieds très performants ajoute une nouvelle dimension de défi et d’excitation. Nous allons vivre quelque chose de très spécial. »

Abby Ehler – Black Pearl / New York Yacht Club, États-Unis

« C’est fantastique d’être ici pour représenter le New York Yacht Club lors d’un événement aussi prestigieux et historique. Ce qui me frappe le plus, c’est le niveau exceptionnel de la compétition. Il suffit de regarder la liste des équipes et des marins pour s’en rendre compte : c’est vraiment du niveau mondial. Ce niveau de talent fait ressortir le meilleur de chacun d’entre nous, et c’est incroyablement excitant de voir un format aussi sain et dynamique faire son retour.

« Ce qui rend l’Admiral’s Cup si unique, c’est l’esprit d’équipe. Dans la plupart des courses de Grand Prix, vous vous concentrez uniquement sur les résultats de votre propre bateau. Mais ici, vous ne courez pas seulement pour vous-même, vous courez pour votre équipe, votre club et votre pays. Cela ajoute une touche supplémentaire de fierté et de pression, et c’est quelque chose de vraiment spécial que l’on ne voit pas assez souvent dans ce sport.

« L’Admiral’s Cup a des racines profondes, qui remontent à 1957 et à la rivalité initiale entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Pour le New York Yacht Club, c’est un immense honneur de faire partie de cet héritage. Nous sommes fiers d’être ici, conscients de l’histoire qui nous précède et impatients de jouer notre rôle dans ce qui s’annonce comme une régate incroyable. »

Vasco Vascotto – Django WR51 / Yacht Club Costa Smeralda, Italie

« Tout d’abord, nous espérons que ce Wally sera une fusée, c’est en tout cas le plan ! Mais en réalité, c’est un bateau tout neuf et nous l’avons directement plongé dans le grand bain en l’amenant à l’Admiral’s Cup. Il a été conçu pour être un croiseur performant, mais nous avons relevé le défi et nous faisons tout notre possible pour être compétitifs. Je vérifie les prévisions météo depuis janvier pour connaître les conditions qui régneront fin juillet. Chaque fois que je vois du vent fort et des vagues, je supprime tout et je recommence !

« Cet événement est plus qu’une simple course, il s’agit d’honorer cette Coupe. La Coupe est la véritable star et nous sommes là pour l’accompagner et offrir le meilleur spectacle possible, car ce trophée le mérite.

« Je suis extrêmement reconnaissant à Giovanni Lombardi de nous avoir donné cette opportunité. Avec Michele Ivaldi et Guillermo Parada à la tête des équipes, et des légendes comme Juan Vila à la navigation, nous avons réuni un équipage incroyable. Je me sens très chanceux d’être de retour. J’ai participé à ma première Admiral’s Cup en 1999, et c’est un privilège d’y revenir. C’est un événement rare qui nécessite des mois de préparation et de logistique. On ne trouve nulle part ailleurs un tel niveau de défi et de prestige. »

Ian Walker – Privatier / Royal Irish Yacht Club « Je me souviens très bien de l’Admiral’s Cup quand j’étais jeune. Je regardais les résultats en direct à l’arrivée à Cowes pendant la Channel Race et je me disais qu’un jour, je voudrais faire partie de cette aventure. J’ai participé aux trois dernières éditions, mais cela remonte à plus de 20 ans, donc c’est vraiment spécial d’y retourner.

Cet événement n’est pas seulement important pour les marins, il est vital pour l’industrie nautique. Des concepteurs de yachts aux fabricants de voiles, en passant par les gréeurs et les marques de vêtements, l’Admiral’s Cup est une vitrine de l’innovation et du talent. C’est également un énorme coup de pouce pour Cowes. Il suffit d’entrer dans une sandwicherie ou un pub pour entendre tout le monde en parler. Nous avons un équipage jeune et irlandais, mais j’ai adoré faire visiter les environs à nos équipiers, qui sont pour la plupart américains. Ils sont émerveillés par les courants, les bancs de sable, les ferries… Cela me rappelle à quel point cet endroit est unique et magnifique.

« Le format est difficile : course côtière et hauturière, marées, tactiques et pression. Je prie pour qu’il y ait du vent, de vraies conditions hauturières. Mais la régularité est essentielle. On ne peut pas remporter l’Admiral’s Cup sans terminer le Fastnet. Rien n’est joué tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie à Cherbourg. Une seule erreur peut tout changer. C’est ce qui rend cette course si passionnante. »

Gerd-Jan Poortman – ROST Van Uden / Dutch Offshore Sailing Team

« Nous sommes fiers d’être ici avec une équipe de jeunes Néerlandais, un groupe de talents de la voile sélectionnés tous les trois ans et entraînés pour ce genre de moment. Normalement, nos projets se terminent par un championnat d’Europe ou du monde, mais cette fois-ci, c’est l’Admiral’s Cup. Nous sommes un peu outsiders dans un milieu de pros, mais notre objectif est de courir de manière aussi professionnelle que possible et de montrer ce dont ces jeunes marins sont capables. La moyenne d’âge à bord est de seulement 23 ans, et même si notre budget est limité, nous sommes bien préparés, bien entraînés et prêts à en découdre.

Pour moi, c’est un retour aux sources. J’étais autrefois le jeune marin qui participait à l’Admiral’s Cup sur un Sydney 40, et aujourd’hui, je suis skipper et entraîneur de la nouvelle génération. C’est leur tremplin, et ce qu’ils feront ensuite ne dépendra que d’eux.

Nous avons l’intention de surprendre quelques équipes. Nous sommes concentrés, nous avons l’équipement nécessaire et nous y croyons. Comme l’a dit un célèbre pirate, « tous les trésors ne sont pas faits d’argent et d’or ». Ce projet est une question d’opportunité, de fierté et de donner à nos marins les meilleures chances d’avoir un avenir professionnel.

Chris Frost – AMP-lifi / RORC White

« Nous avons fait équipe avec Final Final, le PAC 52 anciennement connu sous le nom de Warrior One. C’est un bateau offshore qui a fait ses preuves : il a remporté la RORC Transatlantic et terminé deuxième lors de la dernière Fastnet. Mon bateau, Girls on Film, a été construit en 2017 pour Peter Morton et était pratiquement invaincu à ses débuts. Il est parti au Japon et nous l’avons ramené l’année dernière. Nous avons les outils nécessaires, il ne nous reste plus qu’à faire nos preuves.

C’est vraiment un pas en avant pour moi. J’ai grandi dans les années 80 en naviguant dans le Solent, en lisant Yachts & Yachting tous les jeudis, en rêvant de l’Admiral’s Cup. Lorsque l’événement a été relancé, nous avons sauté sur l’occasion pour y participer. C’est la magie de notre sport : vous pouvez vous retrouver à courir contre vos héros.

« C’est un peu stressant, c’est certain. Revoir 30 bateaux dans le Solent, des TP52, des 42 pieds, des JPK, c’est incroyable. J’ai peut-être vu trop grand, mais nous allons tout donner. Nous sommes fiers de représenter le RORC White et nous sommes ici pour faire de notre mieux. C’est l’Admiral’s Cup, il n’y a pas plus grand que ça. »

Eric de Turckheim – Teasing Machine / Yacht Club de France

« L’Admiral’s Cup était un rêve pour moi quand j’étais jeune marin. Dans les années 1970, alors que je naviguais au large ici à l’âge de 20 ans, c’était l’événement incontournable. Je me souviens très bien de l’énergie qui régnait à Cowes, de la camaraderie, de la diversité internationale, des équipes comme les Brésiliens qui dansaient dans les rues. Je rêvais de participer un jour à cette course.

« En tant qu’ancien directeur des programmes et des courses du RORC, la renaissance de l’Admiral’s Cup était une priorité pour plusieurs raisons. Les courses au large étaient en plein essor, comme en témoigne l’essor de la Fastnet Race, mais nous avions besoin de quelque chose pour ramener les meilleures équipes internationales à Cowes et renouer avec les courses côtières, qui sont un élément essentiel de notre sport. L’Admiral’s Cup était la réponse évidente.

« Nous avons relancé l’événement avec un format plus accessible – deux bateaux par équipe, dans les classes professionnelles 40 et 50 pieds – afin de réduire les barrières à l’entrée. La réponse a dépassé toutes nos attentes, avec des équipes qui ont construit des bateaux spécialement pour cet événement, ce qui est extraordinaire. Cela témoigne du prestige durable de l’Admiral’s Cup.

J’espère également que nous pourrons un jour relancer la Commodores’ Cup, une plateforme essentielle pour les marins corinthiens. Mais pour l’instant, l’Admiral’s Cup est de retour et elle a exactement l’impact que nous espérions. »

Moriz « Momo » Forster – Red Bandit / Bayerischer Yacht Club, Allemagne

« Les bateaux allemands ont une longue et fière tradition de participation à l’Admiral’s Cup, et l’Allemagne est très active dans le domaine de la voile offshore. Pour nous, cet événement représente le summum : c’est là que les meilleures équipes du monde viennent s’affronter. C’est une énorme motivation pour les jeunes équipes comme la nôtre de se lancer, de trouver des partenaires et de prouver que nous avons notre place sur cette scène.

Bien sûr, les conditions ici sont très différentes de celles de notre lac bavarois. S’habituer aux courants forts et aux marées est un apprentissage difficile, et préparer un bateau pour la course côtière, la course au large et la course côtière à la fois est un défi de taille. Mais c’est exactement pour cela que nous sommes ici.

Nous sommes fiers de représenter une équipe de jeunes qui concourt à un niveau professionnel, et nous sommes ici pour nous mesurer à des pros chevronnés. Notre objectif est de montrer qu’avec une bonne préparation et un bon état d’esprit, les jeunes marins peuvent jouer un rôle clé et faire performer le bateau. Nous savons que nous allons beaucoup apprendre, mais nous sommes aussi ici pour relever des défis, repousser nos limites et, espérons-le, surprendre quelques personnes en cours de route. »

Per Roman – GARM / RORC Red

« L’Admiral’s Cup est le summum de la voile hauturière et c’est quelque chose de très spécial pour nous de participer à son retour. C’est un privilège de courir sous les couleurs du RORC Red et nous ressentons une grande responsabilité de représenter le Club avec fierté. Nous avons constitué une excellente équipe sur le Garm, composée de marins suédois et espagnols, dont beaucoup sont des compagnons de course depuis des années. La course au large est l’un des rares sports où l’âge et l’expérience peuvent être un véritable avantage, et je pense que notre équipe reflète ce mélange d’endurance, d’intelligence tactique et de sang-froid sous la pression.

« La compétition est féroce et les bateaux de notre classe sont incroyablement bien préparés. Tout se jouera sur l’exécution, la résilience et la cohésion tout au long de l’épreuve. J’adore le mélange de courses côtières et hauturières de l’Admiral’s Cup. Elle récompense vraiment les meilleurs marins et les meilleures équipes polyvalents. Pour nous, il s’agit de naviguer proprement, de rester intelligents et de ne rien laisser au hasard. Nous sommes fiers d’être ici, fiers de porter le rouge du RORC et prêts à relever le défi. »

Gordon Maguire – Back to Black / Cruising Yacht Club of Australia

« La magie de l’Admiral’s Cup réside dans le fait qu’elle exige tout : finesse côtière, endurance au large, précision tactique et résilience. Pendant des années, ce sport a privilégié les bateaux optimisés pour l’un ou l’autre. Mais ici, il faut un bateau hybride, capable de tout faire. C’est un défi technique et logistique énorme, surtout après une pause de 22 ans.

« Back to Black n’était pas prêt pour le large, alors depuis six semaines, la moitié de l’équipe travaille d’arrache-pied pour transformer le bateau : modification des systèmes, étanchéification, mise en conformité avec les exigences. Sean Langman et tout l’équipage ont fourni un effort considérable. Avons-nous réussi ? Vous le saurez dans 24 heures.

En Australie, l’ambiance est électrique. Les gens se souviennent d’être restés éveillés tard pour suivre les résultats de l’Admiral’s Cup dans les journaux, à la radio, etc. Il y avait un sentiment de fierté nationale. Et maintenant que la course est de retour, les gens sont vraiment enthousiastes. Pour nous, représenter le Cruising Yacht Club of Australia et participer à un événement aussi riche en histoire est quelque chose de très spécial.

Cette régate ne consiste pas à gagner toutes les courses. Il s’agit d’être performant dans toutes les conditions : au vent, au vent arrière, au large, au vent, sous le vent. Il faut survivre, s’adapter et être performant, car dans l’Admiral’s Cup, on court pour son équipe, son bateau et son pays. »

Gavin Brady – Beau Geste / Royal Hong Kong Yacht Club

« L’Admiral’s Cup est emblématique pour de nombreuses raisons, mais pour Karl Kwok avant tout, et pour moi aussi, c’est quelque chose de très personnel : cela marque la 100e course que nous disputons ensemble. C’est aussi l’événement qui a marqué le début de notre aventure, donc revenir pour une édition aussi historique est quelque chose de très spécial.

Nous avons commencé à planifier notre participation dès l’annonce de la course. Le défi était de taille : comment faire naviguer un bateau côtier sur le parcours du Fastnet ? Cela nous a amenés à parcourir la Scandinavie et l’Europe du Nord pour tester notre équipement et affiner nos réglages. Finalement, nous avons décidé de construire un nouveau 40 pieds, non seulement pour l’Admiral’s Cup, mais aussi parce que nous pensons que ces bateaux ont un bel avenir dans ce sport.

Karl m’a fait confiance pour mettre sur pied cette campagne, et nous ne sommes pas ici uniquement pour concourir, mais aussi pour porter fièrement les couleurs du Royal Hong Kong Yacht Club. Hong Kong est une ville très dynamique en matière de voile, avec des courses de yachts en plein cœur de la ville, et nous sommes fiers de montrer cet esprit sur la scène internationale.

La compétition est féroce, et oui, ça va être intense. Mais c’est ce qui rend l’Admiral’s Cup si unique. Tout le monde est ici pour la même raison : se mesurer aux meilleurs. »

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Ocean Fifty. Mise à l’eau d’Edenred 5 de Basile Bourgnon, Emmanuel Le Roch

Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch, skippers du Team Edenred, peuvent enfin commencer à rêver de naviguer à bord de leur nouveau Ocean Fifty. Mis à l’eau le 18 juillet 2025 au Verdon-sur-Mer, ce trimaran a été construit par les équipes du Neo Sailing Technologies Lab (NST). Onzième et dernier-né de la Classe Ocean Fifty, il prendra le départ de la Transat Café L’Or en octobre prochain, mené par ce duo complice aux grandes ambitions.

« C’est un immense plaisir de voir ce bateau à l’eau après 14 mois de gestation », confie Basile Bourgnon. « Ce n’est pas tous les jours que de beaux projets comme le nôtre se concrétisent et quand je pense à toutes ces années partagées avec Edenred, je me dis que nous avons réussi à accomplir quelque chose de grand sportivement et humainement. Je suis très honoré de leur confiance. Maintenant place à la navigation, j’ai hâte de découvrir ce qu’Edenred 5 a dans le ventre et de retrouver le chemin de la compétition. J’avoue que cela m’a beaucoup manqué cette année. Nous allons pouvoir rivaliser sur l’eau, je me projette déjà au large, cela va être magique ».

Les innovations de l’Ocean Fifty Edenred 5 : le cockpit et la casquette
Fruit du savoir-faire et de l’expérience de l’architecte Romaric Neyhousser et de Neo Sailing Technologies, le nouvel Edenred est le résultat de quatorze mois d’un formidable travail collectif, après des milliers d’heures de conception et de fabrication et avec plus de 700 pièces assemblées au millimètre près. Et si la jauge très stricte de la classe permet aux marins de naviguer à armes égales, Basile et Emmanuel ont travaillé de concert avec leur architecte pour innover et développer un bateau encore plus performant. Un Ocean Fifty à leur image. « Edenred 5 est un sistership évolué des ex Arkema 4 et Primonial. Nous avions déjà modifié la plateforme pour Primonial, nous sommes donc repartis sur les mêmes moules pour Edenred 5 en repensant l’agencement. Nous nous sommes adaptés aux besoins des skippers et notamment de Basile qui est très grand, pour réorganiser la zone de vie et leur offrir une ergonomie maximale. Ils souhaitaient deux fois deux winchs et deux colonnes de winchs transversales. Ils ont travaillé en interne sur un vrai fauteuil de veille positionné devant la descente pour avoir une veille centrale dans le cockpit. Ensuite, nous avons imaginé une casquette modulaire pour une configuration offshore et une configuration grand prix. La partie avant de la casquette est proche de celle de Primonial et nous avons créé de nouvelles formes pour la partie arrière. Edenred 5 a également de nouveaux safrans un peu plus longs pour améliorer la performance », explique Romaric Neyhousser, architecte de l’Ocean Fifty Edenred. « Basile est précoce dans sa démarche et dans sa vision des choses, travailler avec lui et toute l’équipe d’Edenred était très stimulant ».



La Transat Café L’Or, un objectif majeur cet automne
Dernière étape dans la « naissance » de ce nouveau trimaran : la validation du bateau avec une dizaine de sorties purement techniques de mise au point.. « Les phases de conception et de construction ont été passionnantes à vivre. Désormais, nous devons naviguer pour découvrir le bateau. Nous allons convoyer jusqu’à la Trinité-sur-Mer, notre port d’attache, et entamer rapidement des entraînements entourés des meilleurs performers », indique Emmanuel Le Roch. « L’objectif est d’être à 100% pour La Transat Café L’Or. Nous avons trois mois pour exploiter tout son potentiel et relever ce défi ! Nous aurons certes moins d’expérience que nos concurrents, mais nous avons la chance avec Basile de nous connaître parfaitement. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes ». Afin de se qualifier pour La Transat Café l’Or, les deux skippers d’Edenred doivent effectuer un parcours hors course de 1 500 milles nautiques au mois d’août.

ILS ONT DIT :
Bertrand Dumazy, Président-directeur général d’Edenred : « La mise à l’eau d’Edenred 5, dernier né de la classe Ocean Fifty, est un grand jour pour Edenred. Depuis huit ans, nous avons construit une histoire commune pas à pas avec Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch. Du Mini 6.50, au Class 40 en passant par le Figaro, nous avons franchi les étapes avec audace et persévérance, à l’image de ce que nous faisons pour développer le Groupe. Ce nouveau trimaran de 50 pieds (15 mètres) reflète d’ailleurs les valeurs qui sont les nôtres : esprit d’entreprenariat, passion, imagination et simplicité. Je salue le formidable travail des équipes de Neo Sailing Technologies, chantier naval de Gironde, et de l’ensemble des fournisseurs français qui ont œuvré à sa construction. Je suis fier de voir les couleurs d’Edenred sur ces voiles qui inspirent d’ores et déjà vitesse, puissance et performance. Ensemble, avec nos 12 000 collaborateurs embarqués dans l’aventure, nous avons de grandes ambitions : décrocher de nouvelles victoires et porter haut et fort la marque Edenred.»

Fabrice Cahierc, Président de la Classe Ocean Fifty : « Le numerus clausus étant limité à 11 bateaux, nous avons eu beaucoup de candidats, preuve de l’attractivité de la classe, et nous sommes très heureux que ce soit ce beau tandem, formé par Basile Bourgnon et Emmanuel Le Roch, qui prenne la barre du dernier-né de la flotte. Ils ont su saisir cette opportunité rare accompagnés de leur fidèle partenaire Edenred.. C’est une équipe professionnelle et engagée, nous sommes fiers de les intégrer à la Classe. L’Ocean Fifty nécessite de la connaissance et de la prudence, il faut avoir du sang-froid pour s’engager dans cette série. La sagesse et l’expérience de Manu combinées à la jeunesse et au talent de Basile laissent entrevoir un duo complémentaire. Nouvelle présidence, nouveaux jeunes marins, nouvelle épreuve avec notre participation aux 24h Ultim, la Classe Ocean Fifty est en plein essor. »

Fabienne Baron, Présidente de Neo Sailing Technologies : « Construire un trimaran de la Classe Ocean Fifty est toujours un pari audacieux. Le faire avec l’exigence de Manu et Basile rajoute à l’enjeu. Toutefois, cela a été un réel plaisir que d’être partenaire d’une telle aventure et je me félicite que l’ensemble des collaborateurs de NST ait su relever le défi. Il y aura trois bateaux construits par NST au départ de la prochaine Transat Café l’Or en classe Ocean Fifty. C’est, pour le constructeur que nous sommes, l’espérance d’un joli podium ! »

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Ultim. Actual Ultim 4, le nouveau défi d’Anthony Marchand

Anthony Marchand navigue désormais sur l’Ultim le plus performant, l’ex-Gitana 17. Le Groupe Actual après 24 ans d’engagement passionné dans la course au large, vise la performance et l’excellence sportive. Le bateau a été présenté à Lorient paré de ses nouvelles couleurs.

L’impatience était palpable. Depuis l’annonce du rachat de Gitana 17 en début d’année, l’équipe et Anthony Marchand n’avaient qu’une hâte: prendre enfin les commandes de ce voilier d’exception. Anthony Marchand poursuit son incroyable aventure avec Actual, une histoire débutée en 2023. Finisher de l’Arkéa Ultim Challenge (première course autour du monde en solitaire pour les Ultim), il ne cache pas son impatience de revenir se confronter sur l’eau avec une machine aboutie et capable de décrocher la victoire. Un challenge à la hauteur du marin, humble et travailleur qui a parfaitement en tête la mesure de l’enjeu.
« Je me souviens parfaitement de la mise à l’eau de ce bateau par sa précédente équipe, à l’époque je n’aurais jamais imaginé que je serai un jour à la barre d’une machine aussi exceptionnelle. Visuellement c’est un bateau imposant mais qui m’inspire beaucoup de confiance et une sensation importante de sécurité ; et ça c’est important pour attaquer et aller encore plus vite sur l’eau ! »

Hier, près de 250 personnes sont venues assister à la révélation du nouveau visage de ce géant des mers, déjà auréolé de prestigieuses victoires.

Jean Baptiste Epron – Designer en charge de l’habillage d’Actual Ultim 4
On a voulu un bateau efficace et élégant, aux lignes épurées et au design intemporel
« Cette déco s’inspire de la nouvelle identité de marque du groupe, avec toujours le marqueur fort du trèfle et la couleur rouge, identitaire à Actual. Le trèfle devient un élément de décor, un objet premium travaillé en filaire, jouant avec l’épaisseur du trait. Les nuances de gris présentes sur Actual Ultim 3 ont disparu pour laisser plus de place au rouge, plus foncé et plus puissant. Quand j’imagine le stylisme d’un bateau, je n e peux m’empêcher de l’imaginer prendre vie, le visualiser en train de passer une bouée ou sur un long surf. Et cette étrave rouge… c’est un signal fort, qui captive le regard et marque les esprits. »

Un moment chargé en émotions qui lance officiellement la préparation pour les courses de la saison : une épreuve en équipage (Rolex Fastnet Race – départ le 26 juillet), deux autres en double avec Julien Villion (vers CP annonce co-skipper) : les 24H Ultim en septembre et la Transat Café l’Or Le Havre Normandie, à l’automne. Une saison courte mais intense, ponctuée de phases d’entraînements pour prendre en main le maxi trimaran.

PROGRAMME

2025

Rolex Fastnet Race – Cowes (Ile de Wight, GBR) – Cherbourg-en-Cotentin
26 juillet
En équipage avec :
Anthony Marchand (skipper)
Julien Villion (co skipper)
Alan Roberts 🇬🇧🇧🇷
Laurane Mettraux🇨🇭
Ronan Treussart
Ronan Gladu
Alan Pennaneach

24h Ultim – Lorient
25-27 septembre
En double avec Julien Villion

Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre) – Le Havre – Fort de France
26 octobre
En double avec Julien Villion, entre Le Havre et Fort-de-France (Martinique)

2026

Odyssée ULTIM – Antibes
28 avril au 10 mai

24H ULTIM – Lorient
Septembre

Route du Rhum – Destination Guadeloupe – Saint Malo – Pointe à Pitre
Novembre

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Match racing. Internationaux de France à Pornichet du 17 au 20 juillet

Internationaux de France de Match Racing ©Bruno Bouvry... ©Bruno Bouvry / APCC

Du 17 au 20 juillet, l’APCC voile sportive, club Nantais basé à Pornichet organise les Internationaux de France, étape du World Match Racing Tour et du Championnat de France Match Racing Elite.

Sur les 12 équipages présents, 10 font partie du Top 50 mondial, ce qui montre un niveau élevé cette année encore. De plus, 6 nationalités seront présentes parmi les équipages. Le club nautique APCC Nantes sera représenté par l’équipage de Benoit Dijoux , Mathieu Durand, Tom Foucher.

La compétition se déroule sur 4 jours. Lors du premier jour, le jeudi, il y a la pesée, les entrainements des équipages et la cérémonie d’ouverture. Le vendredi et le samedi ce sont les qualifications (appelés “round robin”) et les phases finales se déroulent le dimanche.

Un village sera installé au bout de la jetée nord du port de plaisance de Pornichet. L’entrée est gratuite et proche des matchs, ce qui permet aux spectateurs une très bonne visibilité depuis les gradins installés à cet effet.. De plus, un espace VIP sera mis en place, il accueillera nos partenaires, arbitres, comité de course, coureurs, etc…

Pour l’organisation de l’évènement, l’APCC s’appuie une nouvelle fois sur son savoir-faire, sur les compétences de ses salariés et bénévoles, et mobilise tous ses moyens, notamment la base logistique située non loin du Port de Pornichet qui permet la maintenance et réparations des bateaux. L’APCC possède une certaine expérience dans l’organisation d’évènements internationaux, le club a accueilli la précédente édition des Internationaux de France de Matchracing.

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SailGP. L’équipe de France prête pour le GP de Portsmouth

Ce week-end, l’équipe de France SailGP entre à nouveau en lice à l’occasion du Sail Grand Prix de Portsmouth, l’un des rendez-vous les plus plébiscités des fans de voile qui seront nombreux pour assister à ce nouveau grand spectacle sportif. Après une brillante performance lors du précédent Grand Prix de New-York, où l’équipage tricolore a remporté les régates préliminaires et terminé sur le podium, les Bleus de Quentin Delapierre arrivent à Portsmouth avec une motivation décuplée et l’objectif clair de monter sur la plus haute marche du podium.

Un plan d’eau technique et stratégique
Située sur la côte sud de l’Angleterre, Portsmouth offre un plan d’eau exigeant, à la fois fermé et technique, propice à des régates spectaculaires. La configuration en stade nautique signifie que les spectateurs peuvent suivre les courses de très près, tout en posant un défi tactique aux équipes : courants, effets de côte et vents changeants rendent chaque décision cruciale.
Les conditions météorologiques à cette période de l’année sont souvent instables, avec des vents d’ouest à sud-ouest pouvant souffler entre 12 et 20 nœuds, parfois plus, en cas de perturbation. Un vent irrégulier, combiné aux effets locaux, oblige les équipes à une lecture fine du plan d’eau et une grande réactivité.

Une ambition claire : accéder une nouvelle fois à la finale et remporter un Sail Grand Prix
Fort de leur performance lors du dernier Sail Grand Prix, où ils se sont brillamment qualifiés pour la finale après avoir dominé les phases préliminaires, les Français n’ont cessé de travailler à terre avec leur coach, Philippe Mourniac, et leur data analyst, Lucas Delcourt, afin d’aborder ce nouvel événement avec une grande confiance et une ambition affirmée.
“On a mis un nouveau fonctionnement en place depuis quelque temps et j’y crois énormément. Je suis très focus et aligné dessus. Depuis le dernier Sail Grand Prix, nous avons d’une part fait beaucoup travailler Lucas Delcourt, notre data analyst, sur les aspects de performance sur les foils en L, car nous risquons de les avoir sur les prochains Grand Prix avec moins de vent. D’autre part avec Philippe Mourniac, notre coach, nous avons affiné et davantage travaillé les aspects tactiques notamment les départs, surtout en finale. On a gagné le départ de San Francisco, mais, à New York, je n’ai pas forcément mis en place mon plan et on est partis troisièmes. Pour finir, on a aussi demandé à SailGP de résoudre quelques problèmes de calibration sur le bateau pour être prêts pour Portsmouth. On est chauds !”, déclare le pilote de l’équipe de France.

PROGRAMME EMIRATES SAIL GRAND PRIX PORTSMOUTH
VENDREDI 17 JUILLET
11h-12h heure de Paris (10h-11h heure locale) : conférence de presse
ACCESSIBLE EN LIVE SUR LE MEDIA HUB
PRACTICE RACE OFFICIEL
17h00-18h30 heure de Paris (16h00-17h30 heure locale) : 4 courses d’entraînements

SAMEDI 18 JUILLET – JOUR 1
17H00-18H30 heure de Paris (16H00-17H30 heure locale) : 4 courses en flotte
A suivre sur Canal + Sport 360

DIMANCHE 19 JUILLET – JOUR 2
17h00-18h30 heure de Paris (16h00-17h30 heure locale) : 3 courses en flotte puis finale à 3 bateaux
A suivre sur Canal + Sport

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Class40. Fabien Delahaye s’impose en solitaire sur les Sables-Horta-Les Sables

Photo V. Olivaud

Fabien Delahaye (Legallais) a réalisé une superbe course sur cette étape retour qui se jouait en solitaire. Après être parti seul sur une option sud , le skipper du Class40 LEGALLAIS a réussi à se maintenir en tête de flotte revenue à sa hauteur à 200mn de l’arrivée. Il s’offre la victoire sur ce retour des Açores après 5 jours 20 heures 39 minutes et 26 secondes de compétition devant William Mathelin-Moreaux et Pep Costa. Troisième de la course aller en double, Fabien Delahaye et Pierre Leboucher remportent le classement général* de cette épreuve devenue référence sur le circuit Class40.

C’est une victoire remarquable, la deuxième pour Fabien à la barre du 199 après celle obtenue l’an dernier, en double avec Benjamin Schwartz lors de la CIC Normandy Channel Race. Depuis deux saisons, le skipper normand ne cesse de monter en puissance. Le Class40 LEGALLAIS a été mis à l’eau en 2023 et depuis, les podiums s’enchainent. Cette magnifique première place sur les Sables-Horta-les Sables au terme d’un final haletant vient conforter la position d’acteur majeur du circuit pour le projet 100% normand et son skipper. C’est grâce à un choix stratégique assumé et décidé très rapidement après le départ d’Horta que Fabien Delahaye a fait la différence. « Ça ne se joue à pas grand-chose. On le voit, tous les bateaux arrivent groupés. Il faut réussir à tirer son épingle du jeu sur des petits coups, faire du gagne-petit sur les autres, essayer de rester devant. Je me suis toujours dit que cette course était l’occasion d’essayer des choses cette saison. On a essayé des choses techniquement, il fallait naviguer libéré. J’ai essayé de faire ma route au sud sans regarder les autres et avec ce que je pensais » a raconté le skipper à son arrivée au ponton.

Aussi à l’aise en double avec Pierre Leboucher, qu’en solo, Fabien a déployé durant cet aller/retour aux Açores toute la panoplie d’un expert du large très affûté. Options stratégiques engagées, capacité à tactiquer dans le petit temps, connaissance de son Class40 pour en tirer le meilleur dans des conditions de vent et de mer difficiles, gestion du sommeil et anticipation des conditions à venir. C’est une copie parfaite que le Normand vient de rendre ce matin à l’arrivée aux Sables d’Olonne. « Chacun joue avec ses cartes. On s’est retrouvé tous ensemble dans le Golfe de Gascogne. Il y a un front qui ramène tout le monde sur une ligne d’égalité nord-sud. À partir de là, c’est encore du placement pour le coup d’après. Et ce qui est important, c’est d’être placé pour le dernier coup. Pour cette course, le dernier coup, c’était ce matin. L’étape était longue mais il y avait des bords rapides. Dans mon sud, j’ai fait des bords de reaching dans du vent très stable. C’était du pur plaisir » complète Fabien.

Derrière son écran, les yeux rivés sur la cartographie, Pierre Leboucher a vécu intensément la course de celui qu’il accompagnera en octobre prochain sur la Transat Café L’Or Le Havre Normandie. Sur la première étape, les deux hommes avaient longuement occupé la tête de course puis la deuxième place avant de prendre finalement la troisième marche du podium à Faial. Passionnante et disputée au contact, cette route entre Les Sables et Horta a permis de souligner une nouvelle fois l’efficacité du duo Delahaye / Leboucher après leur troisième place lors de la CIC Normandy Channel Race. Auréolés de cette victoire sur les Sables – Horta – Les Sables, les deux hommes vont afficher de fortes ambitions pour le rendez-vous majeur de la saison, la Transat. Après la course qu’ils viennent de réaliser, ils seront sans nul doute attendus au Havre avec le statut de grands favoris.

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Moth. Enzo Balanger toujours en tête, en flotte or

La quatrième journée du Championnat du monde Moth 2025 s’est ouverte à l’aube ce 11 juillet avec un nouveau départ matinal pour les 137 athlètes de 25 nations en lice sur le lac de Garde. Le premier signal d’alerte était prévu à 8h30, et le petit matin, une bonne brise de nord soufflait, idéale pour terminer les deux dernières courses qualificatives avant la séparation des flottes Or et Argent. Le Français Enzo Balanger s’est illustré dans les deux courses, remportant deux victoires consécutives

La flotte jaune a été la première à prendre l’eau. La première course s’est déroulée dans des conditions plus clémentes que la veille, mais avec un vent constant de 15 à 16 nœuds et des rafales jusqu’à 18. Des conditions idéales qui ont offert un spectacle exceptionnel, notamment au portant. La deuxième course a vu la pression diminuer progressivement, le vent se stabilisant autour de 12 à 13 nœuds.

Le Français Enzo Balanger s’est illustré dans les deux courses, remportant deux victoires consécutives. L’Australien Ryan Littlechild a également réalisé une belle performance, terminant troisième des deux courses. Le médaillé olympique Iain Jensen a décroché la deuxième place de la première course, tandis que son compatriote australien et champion olympique Tom Slingsby a pris la deuxième place de la deuxième course.

Une fois la session de la flotte jaune terminée, ce fut au tour de la flotte bleue. Cependant, à 10 h 30, le vent du nord avait déjà commencé à faiblir significativement, ne permettant de terminer qu’une seule course dans la matinée. La course fut délicate, plusieurs marins perdant leurs foils, notamment près des bouées au vent, où la brise était irrégulière. La victoire revint à l’Américain Riley Gibbs, devant son compatriote Brad Funk et l’Australien Jack Ferguson.

Après son retour à terre, la flotte bleue a repris la mer à 12h15, l’Ora, le célèbre vent du sud du lac de Garde, arrivant à l’heure prévue. Avec des vents stables entre 10 et 12 nœuds, la flotte a bouclé sa dernière course qualificative. Cette fois, c’est l’Allemand Richard Schultheis qui a franchi la ligne en premier, suivi de Funk et de l’Espagnol Botin.

Après quatre courses pour chaque flotte, le classement provisoire a été finalisé et les concurrents ont été répartis en flottes Or et Argent. Après avoir changé les banderoles colorées de leurs bômes, la flotte Or a regagné l’hippodrome vers 15h00 pour la première course des Final Series.

La course s’est déroulée dans des conditions de plus en plus instables, avec des nuages de plus en plus épais et un système météorologique approchant du nord. La victoire est revenue à l’Américain Ben Rosenberg, devant l’Australien Jack Ferguson et, une fois de plus, le Français Enzo Balanger, qui a continué à faire preuve d’une remarquable régularité.

Peu après, pour des raisons de sécurité liées à l’arrivée de la tempête, le comité de course a interrompu les courses en hissant AP au-dessus de H pour la flotte Or, tandis que AP au-dessus de A était hissé pour la flotte Argent, mettant ainsi fin à la journée. Peu après, AP au-dessus de A était également hissé pour la flotte Or, confirmant l’arrêt complet des courses pour la journée.

Au classement général, Enzo Balanger mène désormais la flotte, suivi de l’Allemand Richard Schultheis et de l’Américain Brad Funk.
Chez les femmes, la Maltaise Victoria Schultheis est la meilleure navigatrice, occupant actuellement la 36e place du classement général.

« Aujourd’hui a été une journée très longue », a déclaré Enzo Balanger, triple vainqueur de la Foiling Week et barreur de l’équipe Jeunesse de l’Orient Express Racing Team.
« J’ai réalisé deux belles courses ce matin avec la flotte jaune, dans un vent de nord moins fort qu’hier, mais suffisant pour des courses serrées et une bonne vitesse. J’ai remporté les deux courses. Cet après-midi, nous avons eu la première course de la flotte Gold, qui était très difficile, et je suis content d’avoir terminé troisième. Le vent a été très imprévisible et capricieux cette semaine, mais jusqu’à présent, tout se passe bien. J’ai eu un peu de chance aujourd’hui ; espérons que ça continue comme ça. »

Demain, quatre courses sont prévues pour les flottes Or et Argent, en fonction des conditions météorologiques. Les prévisions n’annonçant pas de vent de nord, le premier signal d’alerte est fixé à 11h00, afin de profiter de l’Ora de sud l’après-midi.

Après les courses, à 18h00, les marins et les équipes se sont retrouvés à Fraglia Vela Malcesine pour un Happy Hour de détente, avec du vin offert par Cantine Tinazzi, partenaire officiel de l’événement.

Le Championnat du monde Moth 2025 est rendu possible grâce au soutien essentiel des sponsors et partenaires qui croient en ce projet sportif et territorial. Un merci tout particulier à UniCredit, sponsor principal de l’événement, ainsi qu’à Falconeri, Zhik, Funivie Malcesine–Monte Baldo, Frantoi Redoro, Birrerie Stiegl, Distilleria Marzadro, Cantine Tinazzi et Speck Stube.
L’événement est placé sous le patronage de la région de Vénétie et de la municipalité de Malcesine.

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Ultim. Peter Burling s’entraîne à bord de SVR-Lazartigue

@martinkeru

Peter Burling, désormais engagé avec Luna Rossa et skipper de l’équipe Black Foils en SailGP, a navigué à bord du trimaran Ultim SVR-Lazartigue, sur lequel il participera à la Rolex Fastnet Race aux côtés de Tom Laperche et Franck Cammas.

Le triple vainqueur de la Coupe de l’America a embarqué à Concarneau les 11 et 12 juillet pour s’entraîner sur l’Ultim SVR-Lazartigue. Il formera un équipage redoutable avec Tom Laperche, Franck Cammas, Antoine Gautier, Amélie Grassi et Émilien Lavigne pour la prochaine édition de la Rolex Fastnet Race.

Le talentueux barreur néo-zélandais n’a jamais caché son goût pour la course au large. Il a notamment participé à la Volvo Ocean Race avec Team Brunel, où il avait croisé Thomas Rouxel. Ce dernier lui avait d’ailleurs proposé de venir naviguer sur le Maxi Edmond de Rothschild, où il avait déjà démontré ses talents de barreur.
« Quand on m’a contacté, la décision a été facile à prendre. La classe Ultim représente le sommet de la course au large. C’est une superbe opportunité pour me dépasser, apprendre, mais aussi collaborer avec une équipe formidable », a-t-il déclaré à son retour à quai.
« Comme je l’imaginais, Peter est très à l’aise, très intéressant et pertinent dans ses remarques », a confié Tom Laperche à Ouest-France. « Il a beaucoup barré, c’est son domaine de prédilection, et il est excellent ! »

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Moth. Enzo Balanger en tête au championnat du monde

Les courses s’enchainent depuis 3 jours sur le championnat du Monde de Moth qui se déroule sur le lac de Garde. Le français Enzo Balanger est en tête devant les cadors du SailGP et de la Coupe.

La troisième journée de régates du Championnat du monde Moth 2025 a débuté tôt, avec le premier signal d’alerte pour la flotte Bleue prévu à 8h30. Cependant, en raison de forts vents de nord, le départ a été reporté à 9h00. Une légère baisse de pression a finalement permis aux bateaux de prendre le large et de réaliser deux courses spectaculaires. La première s’est déroulée à une vitesse soutenue de 22 à 25 nœuds, tandis que la seconde a connu des conditions légèrement plus clémentes, autour de 18 nœuds, suffisamment rapides pour offrir un spectacle exceptionnel.

Ce matin, en tête de la flotte bleue, le Français Enzo Balanger, triple champion de la Foiling Week et barreur de l’Orient Express Racing Team Youth America’s Cup, a réalisé un 3-1. L’étoile montante allemande Richard Schultheis a suivi de près avec un 2-2 régulier, tandis que l’Américain Riley Gibbs a réalisé une solide performance avec un 4-3. Le Néo-Zélandais Jacob Pye semblait solide avec une victoire dans la première course, mais a été contraint à l’abandon dès la deuxième suite à une casse de mât.

Balanger, Schultheis et Gibbs sont désormais en tête du classement général, qui s’est finalement établi après deux courses pour chaque flotte : les Jaunes le premier jour et les Bleues aujourd’hui. Chez les femmes, la Britannique Hattie Rogers domine le classement et occupe la 34e place au classement général.

Vers 11h00, les marins sont retournés à terre pour un remaniement de la flotte. L’après-midi était prévu pour trois courses supplémentaires par flotte, l’objectif étant de revenir au calendrier prévu. Cependant, le vent du nord persistait, empêchant l’Ora du sud de se maintenir régulièrement. Une légère brise de 7 à 8 nœuds est arrivée vers 14h30, et le pavillon Delta a été hissé pour la flotte Jaune à 15h00. Malheureusement, le vent est retombé et, à 17h00, AP sur A a été affiché pour les deux flottes, reportant officiellement les courses au lendemain, le 11 juillet.

Arnaud Psarofaghis, skipper et barreur d’Alinghi Red Bull Racing lors de la 37e America’s Cup, a partagé ses impressions : « Ce matin a été fantastique ! Nous avons bénéficié d’une belle brise fraîche de nord qui nous a permis de régater dans des conditions extrêmes, voire extrêmes. La navigation a été incroyable, même si j’étais un peu prudent. C’était vraiment intéressant de voir les meilleurs athlètes repousser leurs limites à ces vitesses. Le reste de la journée a été un peu mitigé : la flotte jaune a failli disputer deux manches, mais la brise n’a jamais vraiment stabilisé sur tout le lac. J’espère que demain matin, le vent du nord sera un peu plus faible, et je croise les doigts pour un peu d’Ora dans l’après-midi. »

La Suédoise Felicia Fernström, membre de l’équipe féminine Artemis Racing pour la Puig Women’s America’s Cup, a ajouté : « J’ai couru avec la flotte bleue ce matin dans des conditions fortes et agitées. C’était vraiment amusant, surtout de naviguer au portant dans les vagues. Cet après-midi, l’Ora n’a pas pris la forme escomptée, et les AP/A ont été publiés pour les deux flottes. J’ai vraiment adoré régater ce matin et j’espère sincèrement que nous aurons encore de telles conditions. J’adorerais courir dans les deux vents demain ; j’ai hâte d’y retourner. »

Le programme de demain prévoit un départ matinal, avec le premier signal d’avertissement à 8h30. Deux dernières courses qualificatives sont prévues pour les flottes Jaune et Bleue avant la phase suivante du championnat. Après les courses du matin, la flotte sera divisée en Or et Argent pour la Finale, qui débutera dans l’après-midi.

Le Championnat du monde Moth 2025 est rendu possible grâce au soutien essentiel des sponsors et partenaires qui croient en ce projet sportif et régional. Un merci tout particulier à UniCredit, sponsor principal de l’événement, ainsi qu’à Falconeri, Zhik, Funivie Malcesine–Monte Baldo, Frantoi Redoro, Birrerie Stiegl, Distilleria Marzadro, Cantine Tinazzi et Speck Stube. L’événement est placé sous le patronage de la région de Vénétie et de la municipalité de Malcesine.

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Championnat du Monde Offshore Double Mixte. Théa KHÉLIF et Thomas ANDRÉ, Clara BAYOL et Charles HÉNON sélectionnés

Après une belle édition organisée à Lorient l’an passé le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte se déroulera cette année à Cowes en Angleterre du 22 septembre au 1er octobre 2025. L’organisation de cette épreuve sera une nouvelle fois confié à Lorient Grand Large, au Yacht Club de France et au Royal Ocean Racing Club et permettra à 28 duos de se disputer le titre mondial à bord des Sun Fast 30od mis à leur disposition par Cap-Regatta.

A domicile, l’an dernier, les deux équipages français en lice n’avaient été battus que par le duo anglais et avaient donc pris la 2e et la 3e place au classement final. Pour cette nouvelle édition, la FFVoile a misé sur deux jeunes duos pour, pourquoi pas, rendre la pareille aux anglais chez eux : Théa Khélif fera équipe avec Thomas André, et Clara Bayol naviguera avec Charles Hénon.

Après la « Sailing Valley » à Lorient, le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte s’installera cet automne dans un autre lieu mythique de la course au large : à Cowes sur l’Ile de Wight. Un nouveau marqueur fort pour cet événement particulièrement observé et dont le format avait failli faire son entrée au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024. L’épreuve de Course au Large, au format olympique, reste toujours candidate pour une prochaine olympiade, peut-être à partir de 2032 à Brisbane, notamment car depuis plusieurs années maintenant elle continue d’attirer de plus en plus d’équipages internationaux et le niveau sur l’eau progresse également.

En 2025 ce sont près de 28 équipages qui devraient être de la partie, venus des quatre coins du Monde. Vainqueurs l’an passé pour 65 petites secondes devant Basile Bourgnon et Elodie Bounafous, Maggie Adamson et Cal Finlayson avaient décroché le titre mondial pour la Grande Bretagne, qui cette année accueillera donc cette nouvelle édition du championnat du Monde. Pour briller dans le Solent, la FFVoile a sélectionné cette année deux jeunes équipages. Théa Khélif et Thomas André formeront un premier duo qui a beaucoup navigué sur les circuits Mini et Figaro ces dernières saisons, mais aussi en Inshore en Match-Racing ou en Flotte Partagée. C’est aussi un tandem qui connait déjà les pièges que vont rencontrer les concurrents lors des navigations en Manche. Le deuxième duo tricolore sera composé de Clara Bayol et Charles Hénon, moins habitué aux navigations Offshore mais qui régate fréquemment à Marseille sur le bateau sélectionné pour le Championnat du Monde Offshore en Double Mixte : le Sun Fast 30od.

Ce sont donc deux duos complémentaires qui représenteront la France cet automne dans le Solent. « Avec Thomas, on se connaît depuis un moment », souligne Théa Khélif. « L’an dernier on a fait le Tourvoile en Figaro 3 ensemble et on s’est décidé de se lancer dans l’aventure « Championnat du Monde Offshore en Double Mixte » après cette expérience. On va découvrir le Sun Fast 30od pendant un stage qui est programmée entre fin aout et début septembre du côté de Cherbourg. On a déjà demandé quelques conseils aux équipages qui étaient en lice l’an passé, Basile (Bourgnon) et Elodie (Bonafous), et Charlotte (Yven) et Loïs (Berrehar). On a hâte de pouvoir échanger avec Charles (Hénon) et Clara (Bayol), qui eux connaissent bien le bateau, on est sur une bonne dynamique ensemble, avec l’envie de progresser et de s’entraider jusqu’au bout. »

Même son de cloche pour Charles Hénon, qui naviguera avec Clara Bayol sur ce Championnat du Monde : « Avec Clara nos chemins se sont déjà croisés en Match-Race puisque l’on a partagé une saison et un Mondial ensemble. Aujourd’hui, on se retrouve dans un projet totalement différent car nous ne sommes plus cinq mais deux. Le projet dans lequel nous faisons partie est le fruit du travail de Ludovic Gérard, coureur au large mais aussi fondateur de l’association Massilia Sailing Academy. Nous faisons également partie de cette association dans laquelle nous suivons un cursus qui a pour objectif de nous former au large mais aussi à toute la partie gestion de projet. Nous sommes extrêmement heureux de participer au championnat du monde double mixte et de représenter la France. Nous naviguons sur le Sun Fast 30od depuis le début de la saison et le mondial est dans la continuité du travail effectué. Comme nous restons novices dans ce milieu du large, nous adopterons la position d’outsiders. Des fois, il vaut mieux être chasseur que chassé ! »

Pour les deux équipages français l’objectif sera de se qualifier directement pour la Course Finale, en terminant dans le top 5 de leurs Courses de qualification respectives. Si ce n’est pas le cas ils pourront peut-être passer par la Course de repêchage qui permettra d’obtenir les derniers tickets pour la Course Finale où se joueront les médailles !

LES DUOS FRANÇAIS SELECTIONNÉS AU CHAMPIONNAT DU MONDE OFFSHORE DOUBLE 2025

  • Théa KHÉLIF (GGVLS) et Thomas ANDRÉ (Brest Bretagne Nautisme)
  • Clara BAYOL (U.N.M) et Charles HÉNON (U.N.M)
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