vendredi 21 novembre 2025
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Tour du Monde à l’envers. Use it Again! a passé le Cap Horn

Romain Pilliard et Alex Pella à bord du trimaran Use It Again! ont réussi à franchir ce jeudi à 12h55 le mythique Cap Horn dans des conditions extrêmes : au près après des heures dans une mer démontée avec 30 à 40 noeuds de vent glacial. Une des très grandes étapes de cette tentative de Record du Tour du Monde à l’Envers pour le trimaran de l’économie circulaire. Un immense bravo à eux.
Routé par Christian Dumard, l’équipage a du attendre la bonne fenêtre avant de se lancer dans le franchissement de ce passage compliqué. Le trimaran a du enchaîné les virements pour passer enfin le mythique cap. Ils devraient rapidement remonter le long des côtes chiliennes pour éviter la prochaine dépression.

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Francis Le Goff directeur de course de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne

Le directeur de course de la “Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne” qui partira de port Olona le 12 juin 2022 sera Francis Le Goff avec Yann Chateau, Claire Renou et Pierre Hays.

Cette première étape qualificative de 3 500 miles sera l’occasion pour les skippers du Vendée Globe 2024 de naviguer dans les mers houleuses du grand Nord. C’est la première fois qu’ils iront couper le cercle polaire arctique et faire le tour de l’Islande.
Afin d’assurer le suivi sportif de cette épreuve exigeante, la SAEM Vendée a choisi Francis Le Goff pour assurer la Direction de course.
Engagé dans les équipes de direction de course depuis plus de 20 ans, Francis Le Goff affiche aujourd’hui une solide expérience des grands événements de la course au Large. De chef de quart de sémaphore à entraîneur, de Directeur de Ligue à Directeur de Course, il a acquis des compétences nautiques au fil des années en ayant une approche multi-facette de la Mer.
Sur la Solitaire du Figaro de 2017 à 2021, la Transat en Double Concarneau-Saint-Barthélemy en 2019 et 2021, sur la Route du Rhum Destination Guadeloupe 2018 ou encore plus récemment sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre 2021, il a accumulé les expériences de haut-niveau.

Il pourra également s’appuyer sur une équipe aguerrie pour mener à bien sa mission :
• Yann CHATEAU : Régatier encore en activité ayant décroché plusieurs titres de champion de France et d’Europe en Match-Racing, c’est aussi un navigateur et un routeur. Sa compétence technique s’est complétée au fil des expériences par une bonne maîtrise des différentes facettes de la Course au Large. Véritable bras droit de Francis Le Goff depuis plusieurs années, ils ont collaboré sur de nombreuses courses : Solitaire du Figaro de 2017 à 2021, Tour Voile 2021, Transat Jacques Vabre 2021.

• Claire RENOU : Après plus de 10 ans chez OC Sport Pen Duick au service des marins, en assurant la coordination nautique et en intégrant les équipes de Direction de Course, Claire est devenue indépendante pour élargir son panel de compétences. Elle a notamment épaulé Jacques Caraës sur le dernier Vendée Globe, mais a aussi participé à de nombreuses Directions de Courses : La Solitaire du Figaro 2019 et 2018, Transat AG2R 2018, Route du Rhum 2018.

• Pierre HAYS : Passionné très jeune pour la Course au Large en apportant son aide lors des Transat Jacques Vabre. Sa rigueur, ses compétences en termes de sécurisation de plan d’eau et sa connaissance de la classe IMOCA font de Pierre un atout dans l’équipe de Direction de Course. Il a lui aussi épaulé Jacques Caraës sur le dernier Vendée Globe, mais a aussi participé à diverses Directions de Courses : Solitaire du Figaro 2020, Transat Jacques Vabre 2021.

3 semaines de village et d’animations : du 4 au 26 juin
Le village de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne ouvrira ses portes au public le samedi 4 juin à 10h avec de nombreuses animations au programme et les IMOCA amarrés au ponton de port Olona.
Le public pourra venir découvrir les IMOCA du 4 au 12 juin date du Départ. Des animations sur le thème de l’Arctique seront organisées tout au long des 3 semaines de village.
Les spectateurs pourront y suivre la course en direct, assister à des Lives avec les skippers et participer à diverses animations jusqu’aux arrivées et à la cérémonie de clôture organisée le dimanche 26 juin.

Parade des Skippers du Vendée Globe : vendredi 3 juin
L’occasion sera enfin donnée d’organiser une grande fête populaire pour communier avec les héros du Vendée Globe 2020, comme cela était prévu, mais finalement repoussé du fait du contexte sanitaire.
Cette Parade des Skippers se déroulera sur le Remblai des Sables d’Olonne le vendredi 3 juin à partir de 22h et sera ponctuée d’un feu d’artifice visible depuis la grande plage.

“Nous sommes ravis de pouvoir compter sur le professionnalisme de Francis Le Goff et de son équipe pour assurer la Direction de Course de la Vendée Arctique – Les Sables-d’Olonne. Son expérience sera précieuse pour mettre en place ce format de course innovant et engagé sportivement, tout en assurant une sécurité optimale pour les marins.
Nous aurons à cœur d’offrir un événement festif et convivial qui débutera avec une grande Parade des Skippers du Vendée Globe 2020, le vendredi 3 juin à 22h.
Alain Leboeuf, Président de la SAEM Vendée et Président du Département de la Vendée

Avec la nomination de cette Direction de Course expérimentée, c’est une nouvelle étape qui est franchie dans l’organisation de la Vendée Arctique, que nous avons hâte d’accueillir aux Sables d’Olonne. Le Département et la Ville travaillent main dans la main pour faire de cet événement un grand rendez-vous et affirmer un peu plus la place des Sables d’Olonne comme Capitale mondiale de la course au large en solitaire.
Yannick Moreau, Maire des Sables d’Olonne et Président de la Communauté d’Agglomération des Sables d’Olonne

C’est une grande fierté et une belle responsabilité qui m’est confiée avec la Direction de Course de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne. Je tiens à remercier Alain Leboeuf et ses équipes pour leur confiance. Je suis très heureux de pouvoir contribuer à cette course au parcours à la fois innovant et exigeant vers le cercle polaire Arctique.
Francis Le Goff, Directeur de Course de la Vendée Arctique “

Source : SAEM

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Class40. Xavier Macaire avec un Pogo 40 S4 signé Verdier

Xavier Macaire Photo : Vincent Olivaud

Après avoir performé sur tous les circuits auxquels il a participé, que ce soit en Mini, en Figaro Bénéteau ou récemment en Ocean Fifity, Xavier Macaire, skipper complet et exigeant, s’est construit un parcours brillant année après année. Avec le Groupe SNEF qui le soutient depuis 2017, il choisit de s’engager pleinement dans ce nouveau projet Class40.

Xavier explique : « Ce nouveau défi comprend la construction et le développement d’un nouveau bateau. Il faut faire des choix qui auront un impact sur la performance en course. C’est très stimulant pour moi qui aime la technicité autant que la navigation sur les voiliers de course. De plus j’intègre une classe très dynamique où les bateaux sont de plus en plus performants et les skippers de plus en plus affûtés, c’est un challenge à ma hauteur ».

Un Pogo 40 S4 signé Guillaume Verdier et construit par Pogo Structures

La construction du Class40 Groupe SNEF conçu par Guillaume Verdier a débuté en septembre 2021 chez Pogo Structures. Sa mise à l’eau est prévue d’ici le mois de mars prochain.
Son étrave massive façon SCOW et son brion décollé apportent de la puissance et une faible surface de traînée. La carène très tendue sur la partie arrière profite à la glisse. Quant au gréement carbone, il est très reculé sur le pont, permettant de conserver le centrage des poids et d’augmenter encore la surface des voiles d’avant. Il s’agit d’un bateau qui se veut à la fois rapide au portant pour être performant sur la Route du Rhum mais également puissant et polyvalent pour en tirer parti dans toutes les conditions et sur les autres courses.

Xavier s’est beaucoup impliqué dans sa conception, une nouveauté pour lui : « Le bateau doit respecter une jauge mais on n’est pas dans la monotypie. On a beaucoup de choix possibles, c’est nouveau et plutôt excitant de pouvoir faire évoluer son bateau à sa main. Le talent de Guillaume Verdier dans la conception de bateaux n’est plus à démontrer, ses bateaux sont bien nés. Les trois quarts du parcours de la Route du Rhum se faisant au portant, je voulais une carène très puissante mais avec peu de traînée, une forme hyper optimisée pour la glisse à cette allure.
Quant au chantier Structures, j’ai une bonne relation de confiance avec eux depuis que j’ai participé à la Mini Transat en 2009 sur un Pogo 2 de leur crû. Ils construisent des bateaux de qualité et résistants. C’est important pour moi car je veux pouvoir l’exploiter au maximum, sans avoir peur qu’il casse à chaque instant. Le moyen d’être performant, c’est de pouvoir tirer sur le bateau sans avoir à lever le pied ; le skipper doit être la limite, pas le bateau. »

Pogo S4

Le skipper de Groupe SNEF ne s’en cache pas : il s’alignera au départ de la Route du Rhum et de la Transat Jacques Vabre pour gagner. Et même si certains concurrents ayant déjà plusieurs années de pratique ont l’avantage de mieux connaître le bateau que lui, Xavier Macaire partira sans complexe, avec la certitude qu’il est tout à fait capable de rivaliser.
« Le Class40 Groupe SNEF devrait être mis à l’eau début mars, cela me laisse de nombreux mois pour me mettre à niveau. Bien sûr il faut du temps pour connaître parfaitement un bateau, ses secrets, ses réglages optimums ; ici l’objectif est de condenser au maximum ce temps pour être performant au départ de la Route du Rhum le 6 novembre 2022. Cela passera donc par le fait de naviguer beaucoup et surtout intelligemment. L’idée n’est pas simplement de faire des ronds dans l’eau pour se familiariser avec lui, je partirai en navigation avec des objectifs bien précis pour progresser très vite. »

Un ancrage aux Sables d’Olonne

Dès sa mise à l’eau, le Class40 Groupe SNEF prendra la direction de Port Olonna aux Sables d’Olonne où il sera basé et où Xavier Macaire s’entraînera toute l’année : « Je vis aux Sables d’Olonne et y suis très attaché. L’agglomération est très impliquée à mes côtés depuis plusieurs années, nous sommes dans une relation de confiance et d’échanges mutuels. Je partage volontiers mes connaissances de spécialiste lors d’événements nautiques tels que le Vendée Globe, la Mini Transat ou le salon nautique de Paris. L’idée c’est de vivre au plus près et de partager mon projet avec la communauté nautique locale et les habitants des Sables. Je travaille aussi à développer mon réseau et cherche encore quelques partenaires locaux pour nous rejoindre sur ces courses mythiques ».

Programme sportif prévisionnel

Début mars : mise à l’eau
Avril : 1000 milles des Sables (départ le 10 avril)
Mai : Normandy Channel Race (départ le 15 mai)
Juillet : Drheam Cup (départ le 17 juillet)
Août : Sevenstar Round Britain and Ireland Race (départ le 7 août)
Novembre : Route du Rhum (départ le 6 novembre)

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Tour du Monde à l’envers. Stand-By pour passer le Cap Horn

Le trimaran Use It Again! s’est mis à l’abri pour attendre la bonne fenêtre avant de franchir le Cap Horn. Une bonne stratégie pour la suite de cette première tentative de record autour du monde à l’envers à bord d’un multicoque.

Depuis dimanche soir, le trimaran Use It Again! a trouvé refuge dans le Nord-Ouest du Détroit de Lemaire le long de la Terre de Feu. Après 48 heures sous haute tension dans un vent soufflant à plus de 40 nœuds établis avec des rafales enregistrées à 56 noeuds et dans une mer très formée, le trimaran s’est frayé un chemin coûte que coûte vers la Terre de Feu. Désormais à l’abri, Use It Again ! tire des bords à vitesse réduite le long de la côte ce qui va permettre à nos deux marins de se reposer et consacrer leur journée à panser les petits bobos de leur bateau. Le passage du Cap Horn se fera dans la semaine. Quand ? Difficile à dire. Il faudra être patient !

« Les trois derniers jours ont été éprouvants. Nous avons fini en avançant à 8 nœuds à sec de toile après avoir eu plus de 50 nœuds de vent et une mer démontée. Nous réparons aujourd’hui ce qui a été abimé et nous attendons une accalmie pour repartir vers le Cap Horn. Nous allons bien., le moral est bon. Nous sommes armés pour affronter ce qui nous attend. Le challenge est de taille mais nous n’oublions pas la cause, celle-ci en vaut la peine. Nous faisons notre possible avec Alex pour démontrer sur ce record que nous pouvons faire les choses autrement et que le défi du changement de nos habitudes de consommation et les chemins que nous prenons doivent changer, il en va de la survie de nos enfants», explique Romain.

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Transquadra. Deux flottes, deux ambiances, départ des 75 concurrents

Les 75 concurrents de la Transquadra Madère Martinique ont pris le départ de la 2e étape samedi. Comme attendu, les choix stratégiques des coureurs ont été faits une fois le dévent de l’ile de Madère négocié. Après seulement 36h de course, les conditions météo sont déjà radicalement différentes entre celles, toniques, négociées depuis la nuit dernière par les nordistes et les calmes qui commencent à envelopper les sudistes. Sous spi dans 20 à 25 nœuds, les concurrents engagés sur la route des Açores ont accéléré la cadence la nuit dernière, mais leur ascension n’est pas terminée.

Au sein de ce paquet de 67 bateaux, le jeu des placements a commencé depuis hier : près de 60 milles séparent en latéral les plus nord (Eric Guigné et Tangi Caron – Ose), du duo de Champagne (Philippe Claude et Frédéric Gautier).
Des choix qui auront sans doute des conséquences dans quelques jours.

Les nordistes sont depuis ce matin en tête du classement avec Alex Ozon (Sapristi), très nord, chez les solitaires. Il est talonné par Arnaud Vuillemin (Jubilations Corses) et Olivier Grassi (Grassi Bateaux) plus sud.
Chez les doubles Atlantique, on retrouve là aussi des favoris avec la paire Noël Racine/Ludovic Sénéchal (Foggy Dew), parmi les plus nords, suivis de Philippe Claude et Frédéric Gautier (Champagne) et Gérard Quenot/Jérôme Apolda (Blue Skies).

Les Méditerranéens sont menés par Bruno Maerten et Olivier Guillerot (Figaro 2 Shamrock V) suivis de Gilolo (Jean-Christophe Petit et Grégoire Comby) et du duo Turc Tolga Pamir et Sinan Sumer (OMM Alize Ocean racing). Ce trio est virtuellement en tête même si, en distance au but, Eric Soubier et Philippe Angaud (ASAP) font de la résistance sur une route presque directe.

Ils sont trois (un solitaire et deux duos) en effet, à avoir, après quelques hésitations, finalement opté pour une trajectoire médiane.
Les 4 sudistes restant sont déjà au large des Canaries. Ils commencent à entrer dans une zone de vent faible. Leurs vitesses ce matin ont chutées à 4 – 5 nœuds. C’était prévu et attendu, il va falloir tenir bon quelques jours avant de toucher des alizés à environ 200 milles de là…
Au nord en revanche, en bottes, polaires et cirés, les quadrasailors tracent à plus de 10 nœuds pour certains. Blue Sky (Gérard Quenot/Jérôme Apolda) était même flashé à plus de 14 nœuds ce matin !

Et demain ?
Les nordistes devraient pouvoir commencer à infléchir leur route vers l’ouest. Mais, une fois ce premier système négocié, ils vont devoir appréhender le suivant : une dépression en formation dans l’ouest des Açores qui semble plus virulente que la première et risque fort de leur donner du fil à retordre… A suivre !

Alain Caudrelier et Didier Grégory (Plan International) : « Voilà les choix stratégiques sont établis. Tout petit groupe vers le sud qui va chercher et espérer que la dépression centrale remonte un peu pour ouvrir les alizés au sud. Les modèles divergent à 8j donc c’est un pari qui de toute façon sera plus confort.
Première nuit, premiers ronflements de l’autre. Ça descend bien, mais il y a un premier passage à niveau au large des Canaries. Les sudistes vont faire leur course dans la course. »
Alex Ozon (Sapristi !) : « Après moultes péripéties on a enfin pris le large… Accompagné de dauphins, le sillage planctonné, Sapristi navigue au sec ! Quel bonheur de naviguer…
Quelques déboires sur la ligne de départ, pilote en vrac et logiciel de nav aussi… Bref après 30min tout refonctionne.
Maintenant il faut passer le dévent de cette magnifique île de Madère et ce n’est pas rien car la “bête” culmine a plus de 1800m donc ça fait une belle barrière… »

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Trophée Jules Verne. Sails of Change annonce la fin de sa tentative

Dona Bertarelli et Yann Guichard ont mis fin à leur stand-by pour une quatrième tentative de record sur le Trophée Jules Verne après 3 mois d’attente d’une bonne fenêtre météo.

Depuis le 1er novembre, ils ont estimé qu’il n’y avait eu aucune configuration météorologique permettant à l’équipage du maxi-trimaran Sails of Change de larguer les amarres pour un départ autour du monde avec une réelle possibilité de battre le record.

Pour battre le record du tour du monde à la voile, il est aujourd’hui impératif de maximiser ses chances sur la première portion du parcours. En premier lieu, le défi du maxi-trimaran Sails of Change consistait à effectuer une descente très rapide entre l’île d’Ouessant et l’équateur (dans les temps du record de Spindrift en 4 jours 19 heures et 57 minutes établi en 2019). Par la suite, l’équipage se devait d’atteindre le sud de l’Afrique, en moins de 12 jours, pour faire aussi bien que le précédent record. C’est ainsi que depuis le 1er novembre 2021, Yann Guichard (skipper), Benjamin Schwartz (navigateur) et Jean-Yves Bernot (routeur à terre) analysaient la météo pour identifier la configuration idéale qui aurait permis cet enchaînement. Or, cet hiver, les conditions n’ont jamais été réunies pour permettre à l’équipage de couper la ligne de départ.

Jean-Yves Bernot détaille : « Depuis quelques semaines, les dépressions qui arrivent sur l’Europe sont positionnées très au sud, autour des Canaries, de Madère ou du sud des Açores. Ces configurations météorologiques empêchent l’alizé d’être fort et de s’établir durablement. D’habitude ces épisodes sont transitoires et ne durent que quelques jours. Or, cette année, ces situations se répètent inlassablement. Nous avons donc observé de grandes zones avec du vent faible ou avec du vent dans le nez, s’établir dans le sud de Gibraltar jusqu’au Cap Vert. Ce qui n’est bien entendu pas du tout adéquat pour prendre le départ d’un record autour du monde. En parallèle, dans l’Atlantique sud, au début du stand-by, l’anticyclone de Sainte-Hélène était très étendu. Il était donc difficile à traverser car il engendrait de nombreuses zones sans vent. Cela paraissait donc risqué de voir Sails of Change partir avec la forte probabilité qu’il s’englue là-bas ».

Compte tenu de la situation, l’équipe a décidé au début du mois de prolonger le stand-by de deux semaines, jusqu’au 31 janvier. Pendant cette période, la situation météorologique n’a pas évolué et les prévisions pour début février ne sont pas optimistes.

Enfin, Jean-Yves Bernot rappelle qu’un départ tardif dans le grand sud n’est pas conseillé : « Petit à petit l’été austral se termine. Là-bas, les conditions de navigation deviennent de plus en plus compliquées avec le froid, des vents forts et une mer très formée. Or, avec trop de mauvais temps, la probabilité d’avoir des avaries augmente et surtout il est plus difficile d’atteindre des vitesses moyennes élevées et donc de battre le record ».

Dans ce contexte, Dona Bertarelli et Yann Guichard ont décidé de mettre fin au stand-by de leur équipe sur le Trophée Jules Verne.

Yann Guichard, skipper de l’écurie de voile Spindrift, dresse aujourd’hui le bilan : « Depuis deux ans, l’équipe a fourni un travail remarquable pour améliorer notre maxi-trimaran Sails of Change. Le navire n’a jamais été aussi bien préparé pour battre ce record et nous pouvons en être fiers. Bien entendu, c’est une déception de ne pas être partis. Par deux fois nous sommes passés en code vert mais hélas les fenêtres météorologiques se sont ensuite refermées. Par la suite, les routages nous ont confirmé qu’il avait été sage de ne pas partir. Nous n’avons donc aucun regret. Je tiens d’ailleurs à souligner la remarquable mobilisation de tous nos collaborateurs pendant ces trois derniers mois et en particulier des marins qui sont restés motivés jusqu’au bout. Nous avons la chance d’avoir une formidable équipe et un bateau taillé pour le Trophée Jules Verne. Avec Dona, nous annonçons donc que notre écurie de voile Spindrift sera de nouveau en stand-by pour une tentative de record autour du monde à la fin de cette année ».

Dona Bertarelli complète : « Nous dévoilerons prochainement le reste du programme sportif de notre équipe. À travers nos projets, nous aurons à cœur cette année encore d’être les porte-étendards de la campagne « 30×30 » qui vise à protéger 30% de notre planète en 2030. Notre objectif est de faire connaître cette cause auprès du grand public et des institutions afin que de nouvelles décisions soient prises par les gouvernements. En parallèle, nous prolongerons notre travail auprès des scolaires grâce à notre programme « Spindrift for Schools » qui vise à sensibiliser les jeunes générations ».

ÉQUIPAGE 2021/2022 DU MAXI-TRIMARAN SAILS OF CHANGE :

Yann Guichard – Skipper
Dona Bertarelli – Reporter embarquée
Benjamin Schwartz – Navigateur
Jacques Guichard – Chef de quart
Xavier Revil – Chef de quart
Duncan Späth – Barreur / Régleur
Gregory Gendron – Barreur / Régleur
Julien Villion – Barreur / Régleur
Thierry Chabagny – Barreur / Régleur
Jackson Bouttell – Numéro 1
Yann Jauvin – Numéro 1

Jean-Yves Bernot – Routeur à terre

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Tour du Monde à l’envers. Use It Again! en approche du Cap Horn

Le passage du Cap Horn reste le moment le plus difficile de ce Tour du Monde à l’envers entamé par Romain Pilliard et Axel Pella à bord du Trimaran Use It Again! On se souvient que c’est à cet endroit qu’Yves Le Blévec avait chaviré et perdu son bateau lors de sa tentative.

Après 24 jours de mer sur ce Record du Tour du Monde à l’Envers, le trimaran Use It Again! poursuit sa descente le long de l’Argentine. Romain Pilliard et Alex Pella, l’équipage du trimaran de l’économie circulaire, n’ont plus qu’une chose en tête, le passage du mythique Cap Horn, distant désormais de 700 milles. Un Cap redouté, qui semble pour l’heure ne pas vouloir faillir à sa réputation. Le duo de Use It Again! devra probablement patienter avant que le Cap Horn n’ouvre ses portes.

Situé à l’extrémité Sud de la Terre de Feu, le Cap Horn marque la limite entre l’océan Atlantique et le Pacifique par 56 degrés Sud. C’est l’un des endroits les plus dangereux au monde puisqu’entre les Andes et la péninsule Antarctique, la zone crée un effet entonnoir propice aux vents violents et à d’énormes vagues, les dépressions accélèrent et leur intensité y est bien plus forte qu’ailleurs. C’est le « gros morceau » de ce Tour du Monde s’accordaient à dire Romain et Alex avant le départ. Un Cap aussi attendu que redouté. Nombreux sont les marins à avoir tentés de le passer, parfois en vain, à l’image de Magellan, qui préféra un passage plus au Nord par le détroit qui porte désormais son nom. Plus récemment, on se souvient de l’équipage de Gitana 13 mené par Lionel Lemonchois qui lors de son record entre New-York et San-Francisco en 2008 avait dû s’abriter plusieurs jours dans le Détroit de Lemaire avant de s’attaquer au mythique Cap Horn.

« Nous sommes le 28 janvier, la situation n’est pas simple, nous passons du vent fort au vent faible. Nous sommes rentrés dans les 40ème Sud et la situation est compliquée, non seulement pour descendre jusqu’au Cap Horn mais aussi pour négocier son passage. Nous parlons stratégie toute la journée avec Alex et Christian Dumard, notre routeur météo. Quelle stratégie adopter ? Faudra-t-il s’abriter à certains moments ? Nous ne pouvons pas naviguer dans du vent de face trop fort car, qui dit vent fort, dit mer forte. Nous avons fait avancer le bateau assez vite cette nuit dans une mer déjà formée mais nous étions au portant donc tout allait bien ! Cet après-midi, nous traversons une zone de molle, ce n’est pas très agréable car le bateau ne glisse pas, il tape dans les vagues, puis nous allons de nouveau retrouver dans les heures qui viennent du vent fort. Il faudra peut-être s’abriter un peu le long de la Cordillère des Andes avant la Terre de Feu pour pouvoir passer le Détroit de Lemaire et envisager ensuite un passage du Cap Horn qui ne sera pas avant le 1 ou le 2 février. Il faut être opportuniste et patient. C’est le jeu de la course au large, et nous restons motivés, nous allons y arriver ! » Indique Romain Pilliard, le skipper du trimaran Use It Again!

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Transquadra. Départ de la 2e étape ce samedi

Transquadra Martinique 2017-2018 Francois_Van_Malleghem

C’est à 16 heures (heure française) ce samedi que les 76 concurrents de la Transquadra Madère Martinique s’élanceront sur leur 2e étape, celle de la grande traversée… Pour nombre d’entre eux c’est une première impressionnante. Pour tous, un défi envoutant. A 24h de ce coup d’envoi, les 130 marins ont encore un dernier détail à régler : trancher entre une route vers les Açores ou… le Cap Vert !

Des mois qu’ils y pensent et ça y est : ils y sont presque. Après quelques jours de reconnexion avec leur bateau et leurs camarades de course, plus qu’un dernier dodo et ce sera le grand saut !

Vous avez dit bizarre…
Parmi les mille et un sujets qui ont accaparé les coureurs de la Transquadra Madère Martinique lors de ces derniers préparatifs, la météo y a tenu une place non négligeable. Comme toujours me direz-vous ? … Un peu plus que d’habitude vous répondraient les quadrasailors ! « La situation est bizarre, inattendue : est-ce qu’on va suivre l’inattendu, ou est-ce que l’on va aller dans le classique ? » résume Jean Passini, skipper du JPK 1010 SNA Numerobis.

Une dépression, très sud, va générer une grosse zone sans vent située pile sur la route des Antilles. Et ce phénomène météo se comporte un peu comme un mini Pot au noir : il monte, descend, gonfle, dégonfle… jouant avec les nerfs de stratèges depuis plusieurs jours.
« Ça bouge tout le temps, ça va partir au nord, au sud, peut-être tout droit aussi… on va bien voir », annonce Olivier Guillerot co-skipper de Bruno Marteen (Shamrock V)

Il faudra être radical
Ce qui semble sûr, en revanche, c’est la radicalité des options que les coureurs vont devoir prendre : ce sera très nord ou très sud et très vite après le départ de Funchal.
Sur la route des Açores, l’objectif serait d’aller chercher cette fameuse dépression et sa météo automnale. Tandis que les partisans d’un plongeon vers le Cap Vert iront à la pêche aux alizés, son soleil et ses brises portantes…
Bref, à l’instar de la première étape, le jeu s’annonce très, très, ouvert.

Cédric Pouligny, coach du groupe Team Transquadra de La Rochelle : « La situation n’est pas très habituelle même si c’est un schéma déjà vu notamment lors de la dernière Transat Jacques Vabre : une dépression, très sud, crée une rupture d’alizés. Dès lundi ou mardi, elle va se creuser et aspirer les alizés. Les grandes glissades sous spi ne sont donc pas pour tout de suite ! Les routages sont encore à affiner, mais ce qui est sûr c’est qu’il va falloir optionner car, sur la route directe, il n’y a pas de vent.
Et puis, avant cela, au moment du départ, il va falloir gérer le dévent de Madère, ce qui n’est pas anodin… »

Chacun ses quêtes
Chacun ira donc chercher ce qui correspond à ses objectifs de transat : ceux qui jouent la performance n’hésiteront pas à affronter des conditions météo compliquées voire peu confortables. Les critères de choix des marins en quête d’aventure et de plaisir alizéens seront tout autres.

Faire des choix et s’y tenir

Erwann Ludot et Brice Villon (Sun Fast 3200 Belle Etoile)
« Il va falloir choisir entre le Cap Vert et les Açores ! Je préfère ça que d’envoyer le spi 2h après le départ et de l’affaler aux Antilles. Mais j’aimerais bien aussi avoir des alizés, c’est un peu pour ça qu’on est venus !
On travaille la stratégie avec Lorient Grand Large et Christian Dumard, on regarde tous les jours, on a une réunion avec lui vendredi pour éliminer des scenarii et samedi matin pour affiner et il y a de fortes chances que nous suivions ses préconisations. »

Dominique Sarrazin et David Picamoles (Sun Fast 3200 Vega)
« Il va falloir prendre une décision et s’y tenir ! Quand on a fait un choix, on l’assume et on le respecte.
Pour résumer ce sera soit une course baston, mouillée, vent de face pour commencer, soit on se fait la course que l’on est venus chercher avec des surfs, du soleil, avec le risque de tomber dans une bulle au début mais l’espoir de dérouler ensuite sous le soleil et sous spi.
Statistiquement, beaucoup de victoires se sont jouées sur des options sud… Et puis, nous ne sommes pas méditerranéens pour rien ! »

Vainqueurs outsiders de la 1ère étape, ils abordent cette 2e étape avec parfois un peu plus de pression qu’ils ne l’auraient voulu et sous le regard désormais attentif de leurs camarades de jeu !

Arnaud Vuillemin (JPK 1010 Jubilations Corses), vainqueur en solitaire Atlantique :
« Cinq mois sans mon bateau ? Je suis complètement perdu (rires) ! Il faut se réhabituer… Ça va revenir vite ! J’essaie de ne pas trop me mettre de pression, mais, inévitablement, ça monte. Sur la première étape je m’étais dit que si je faisais une bonne place c’était bien, je ne pensais pas être premier.
Là, je me dis qu’il y a peut-être moyen de rester en tête, mais il faut rester lucide : je n’ai pas une carène aussi planante que d’autres. Ce n’est pas joué d’avance, mais on va essayer…
Le schéma météo change tous les jours… tout est ouvert : je peux faire quelque chose, je peux me planter complètement. On verra bien ! »

Jean Passini et Dominique Dubeau (JPK 1010 SNA Numerobis), vainqueurs en double Atlantique :
« On a hâte d’y aller ! Notre victoire sur la première étape nous met un peu de pression, mais, c’est notre première transat : nous l’abordons avec humilité. Il faut d’abord traverser, naviguer proprement, choisir des options correctes et puis on verra.
Les écarts au classement sont infimes de toute façon. Ça ne s’est pas joué à grand-chose sur la 1ère étape.
Notre première étape est surtout encourageante. Ça prouve qu’on est capables. Il faut maintenant que nous fassions les bons choix, mais il faut déjà que nous traversions ! Qu’on ait le sentiment de faire vraiment le mieux possible.
Les gens ne nous connaissaient pas, nous ne naviguions pas sur ce circuit-là. On les a connus à la Trinité-sur-mer, après on a gagné la 45.5… donc oui, leur regard a changé mais c’est bienveillant et sportif. »

Bruno Maerten et Olivier Guillerot (Figaro 2 Shamrock V), vainqueurs en double Méditerranée :
« Ça a été difficile de se passer de notre bateau, mais on a quand même réussi à participer à la SNIM et à naviguer sur une manche du challenge Florence Arthaud à Marseille, à chaque fois en Figaro 2 pour ne pas perdre nos repères.
Le regard des autres concurrents a clairement changé ! Quelques personnes sont venues voir le bateau…
Mais notre objectif reste inchangé : se faire plaisir et arriver de l’autre côté !
Et il va falloir bien gérer la météo : ça s’annonce compliqué. Ça évolue beaucoup… Nous nous calerons par rapport à notre propre stratégie à nous, à notre bateau.
En tous cas, on est vraiment contents d’être là ! »

Flotte Méditerranée – Étape 1 – Classement en temps compensé
1er Bruno Maerten/Olivier Guillerot (Figaro 2 – Shamrock V) en 9j 14h 02min
2e Jean-Christophe Petit/Grégoire Comby (Sun Fast 3200 – Gilolo) en 9j 15h 45min
3e Antoine et Julien Lacombe (JPK 10.10 – Bidibulle) en 9j 16h 05min
4e David Benoit/Guillaume Barbet (Sun Fast 3200 – Marcher sur l’eau) en 9j 17h 21min
5e Paul et Patrick Gaver (JPK 10.10 – Hathor V) en 9j 19h 46min

Flotte Atlantique – Etape 1 – Classements en temps compensés
Solitaires
1er Arnaud Vuillemin (JPK 10.10 – Jubilations Corses) 6j 12h 26min 37s
2e Alexandre Ozon (Sun Fast 3300 – Sapristi !) 6j 14h 07min 15s
3e Stéphane Bodin (JPK 10.30 – Wasabi II) 6j 14h 37min 12s
4e Pierrick Penven (Sun Fast 3200 – Zephyrin) 6j 15h 41min 33s
5e Jean-François Hamon (Sun Fast 3300 – Festa Pour Aster) 6j 16h50min 02s

Doubles
1er Jean Passini/Dominique Dubeau (JPK 10.10 – SNA Numerobis) 6j 12h 59min 51s
2e Patrick Isord/Antoine Huchet (Sun Fast 3200 – USHIP) 6j 13h 21min 57s
3e Noël Racine/Ludovic Sénéchal (JPK 10.30 – Foggy Dew) 6j 13h 34min 17s
4e David Alonso/Ramon Junemann (Sun Fast 3300 – Blue Oscar) 6j 14h51min 49s
5e Gérard Quenot/Jérôme Apolda (JPK 10.30 – Mécanique Expertises) 6j 15h17min 36s

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IMOCA. Deux bateaux pour Thomas Ruyant

Pierre Bouras

Thomas Ruyant et les équipes de TR Racing gèrent le chantier de deux bateaux. Le premier est celui qui a servi à Thomas pour courir le Vendée Globe et gagner ensuite la Transat Jacques Vabre et le deuxième est celui en construction en vue du prochain Vendée Globe. Thomas Ruyant se démultiplie ainsi à la tête d’une équipe renforcée en quête d’objectifs avoués, doubler la mise au palmarès de la Route du Rhum, déjà remportée en 2010 catégorie Class40, et briller autour du monde en 2024.

Il y a tout juste un an, Thomas Ruyant bouclait aux Sables d’Olonne son premier Vendée Globe. Il enchainait avec une pleine saison de courses océaniques couronnées d’admirable manière par un triomphe dans la Transat Jacques Vabre. Simultanément, les réflexions lancées dès avril autour de la construction d’un nouvel Imoca allaient bon train, et prenaient en septembre forme et volume avec la construction du moule de coque à Lanester. Livré en décembre au chantier CDK de Lorient, cet élément fondateur du proto Imoca Advens 2 a depuis été assemblé, sa géométrie calée selon les techniques adaptées. La construction à proprement parler du bateau a ainsi, et dans le tempo du cahier des charges, pu débuter avec les premiers drapages de tissus en fibres de carbone pré-imprégnées. La construction du moule de pont suit son cours.

Responsable du bureau d’étude de TR Racing et en charge du suivi de la construction du plan Koch-Finot Conq, François Pernelle se démultiplie lui aussi entre les deux chantiers Lorientais et les deux bateaux, LinkedOut et Advens2. « Nous sommes entrés dans la phase concrète et active de la construction du nouveau bateau » explique-t’il. « Antoine Koch et le cabinet Finot-Cinq envoient leurs dessins au cabinet de calcul Gsea Design, qui décide des tissus à utiliser et de leurs placements dans le moule », une philosophie générale fondée sur l’expérience de Thomas à bord du précédent plan Verdier. « L’idée générale est de sortir un bateau fiable, en gommant tous les petits défauts de LinkedOut. » poursuit François. « Nous le fabriquons un poil plus costaud, en renforçant les zones les plus exposées de ce type de bateau volant. Le bateau sera rapide, certes, mais dans la durée. Ce sont des vitesses moyennes élevées sur de longues distances que nous recherchons. Il a fallu penser et travailler la carène pour un meilleur passage dans la mer tout en conservant les qualités de vitesse de LinkedOut. »

LinkedOut, plus compétitif que jamais dans la perspective du Rhum !

Le monocoque LinkedOut, vainqueur de la Transat Jacques Vabre, est désormais un bateau abouti qui a fait ses preuves. Il demeure éminemment compétitif dans l’optique de la Route du Rhum qu’ambitionnent Thomas et ses équipes. François Pernelle préside aussi à sa préparation dans cette optique. « Pas de changements majeurs en cours dans la préparation en notre chantier de Lorient » précise-t’il. « Nous poursuivons et affinons les développements initiés en 2021. Le bateau subit une révision générale, avec un gros travail sur la peinture pour améliorer la glisse. »

Le réseau LinkedOut en ascension !

C’est donc une année particulièrement dense qui s’avance. Advens 2 est bien lancé dans son processus de construction qui durera près d’un an. Le voilier LinkedOut retrouvera son élément maritime à la mi-avril. La course, au sens sportif du terme, va reprendre au printemps, doublée comme à l’accoutumée de la course à l’Inclusion pour l’association LinkedOut et à l’emploi pour les candidats qu’elle accompagne.

Depuis son lancement en 2019, le programme LinkedOut monte en puissance et affirme ses ambitions de transformer la société vers plus d’inclusion, notamment grâce à la visibilité et l’écho médiatique offert par Advens, le sponsor principal de TR Racing.

Ce partenariat inédit a permis d’offrir un véritable outil de rayonnement et d’engagement tant pour les candidats et les entreprises que pour le grand public. Ainsi, depuis son lancement, le dispositif a accompagné 113 personnes en situation d’exclusion, dont 61% ont retrouvé un emploi durable. Ce sont également 316 entreprises qui ont posté une offre d’emploi sur la plateforme.

Le compte à rebours vers Saint-Malo et le départ de la Route du Rhum a bel et bien débuté avec Advens, premier pure-player français de la cybersécurité qui – à travers son sponsoring innovant – concrétise son modèle.

L’entreprise qui affiche des objectifs ambitieux tant en matière de développement économique que d’impact sociétal, est en ordre de marche pour amplifier son engagement. Sur le volet technologique, Advens accompagne les équipes de TR Racing dans leur montée en puissance pour plus de performance. Sur le plan sociétal, Advens développe des initiatives à la fois dans l’Inclusion, c’est le cas avec LinkedOut, et sur d’autres projets dans les domaines de l’environnement et de l’éducation.

« Cette saison va être dense et passionnante sportivement et techniquement » conclut Thomas Ruyant. « Donner du sens à notre performance sera notre crédo encore et toujours. Avec l’apport majeur d’Advens sur tous les plans, je suis ravi de la montée en notoriété de LinkedOut afin de remettre à l’emploi les exclus. »

source Service Presse

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JO. La Fédération Française de Voile dévoile son Équipe de France 2022

Lucas Rual & Emile Amoros en 49er sélectionnés aux JO202 Copyright : Sailing Energy
Lucas Rual & Emile Amoros en 49er sélectionnés aux JO2020 Copyright : Sailing Energy

A moins de 3 ans des Jeux de Paris 2024, la course contre la montre est d’ores et déjà engagée pour les équipages qui rêvent tous de se sélectionner et de représenter la France sur le plan d’eau Marseillais.

Cette nouvelle olympiade est marquée par sa courte durée (3 ans seulement) ainsi que des changements importants dans les 10 séries olympiques. La célèbre planche RS :X est désormais remplacée par une planche à foil nommée IQFoil. Le Finn disparait au profit du Kite Foil. Et le 470 jusqu’à présent représenté par des équipages masculins et féminins, devient mixte.

Philippe Mourniac, directeur de l’Equipe de France : « Nous sommes heureux d’avoir mis en place une nouvelle et belle équipe de France. Notre objectif est de valoriser nos champions d’aujourd’hui, que ce soit nos sélectionnés olympiques de Tokyo, ou ceux qui ont excellé lors des compétitions internationales en 2021. Voici donc une équipe de France 2022 très solide et riche d’une forte expérience. L’enjeu est désormais de taille pour eux, performer pour être les meilleurs en 2024 ».

Sans surprise nous retrouvons les médaillés Olympiques de Tokyo 2021. Charline Picon (médaille d’argent en RS :X) se lance dans un nouveau défi sportif avec Sarah Steyaert en dériveur double 49er fx. Thomas Goyard (médaillé d’argent en RS :X) s’engage quant à lui sur la nouvelle planche olympique l’IQFoil. Camille Lecointre et Aloïse Retornaz en 470 (médaillées de bronze) se voient obligées de reconstituer de nouveaux équipages. Elles s’associent respectivement avec les champions du monde 2018 Jérémie Mion et Kevin Peponnet.

Le Foil a bien le vent en poupe pour l’équipe de France qui compte naturellement sur les champions du monde 2021 des nouvelles disciplines : Nicolas Goyard et Hélène Noesmoen en planche IQFoil et Théo de Ramecourt en Kitesurf. A noter également, les retours de Billy Besson, quadruple champion du monde de Nacra 17 qui pour cette olympiade s’associe à Noa Ancian, et de Louis Giard et Pierre Le Coq en IQFoil. Ces nouvelles séries à foils offrent de belles images sensationnelles et révèlent des sportifs exceptionnels. Deux ingrédients qui feront de la voile une des disciplines les plus attirantes des Jeux de Paris.
Guillaume Chiellino, Directeur Technique National : « C’est toujours un grand moment d’annoncer une équipe de France, d’autant que c’est celle qui va préparer les Jeux de 2024. Nous sommes déjà à 911 jours de la cérémonie d’ouverture, c’est donc une préparation spéciale et courte. Philippe Mourniac a effectué un travail de préparation énorme pour bâtir cette solide équipe. 2021 a été une année exceptionnelle à tous les niveaux, avec des résultats brillants de nos jeunes à Oman comme pour les séniors qui ont brillé sur les podiums internationaux et olympiques. Nous avons désormais la chance de préparer les Jeux Olympiques sur le plan d’eau de Marseille, une incroyable opportunité d’aller chercher de nouvelles médailles, de faire rêver les jeunes et de valoriser notre beau sport.»

Billy Besson de nouveau dans la course olympique
Jean-Luc Denechau, président de la FFVoile explique : « Billy Besson, du fait de l’évolution de sa carrière sportive et notamment de son envie de représenter la France aux Jeux Olympiques 2024, a souhaité quitter ses fonctions de vice-président de la FFVoile. Je le remercie du travail accompli car il a été très sollicité dès le début de notre mandat pour mettre en place la structuration sportive 2024. Sa connaissance du haut niveau a été un élément très pertinent pour mettre en place notre organisation. C’était un dossier que nous souhaitions structurer rapidement parce que l’olympiade 2024 est courte et nous souhaitions, dès que possible, donner aux techniciens le cadre dans lequel ils pouvaient travailler. Billy va bien entendu rester membre de notre Conseil d’Administration. Il animera par ailleurs la commission des athlètes de la FFVoile. Je lui souhaite, comme à l’ensemble des membres de l’Equipe de France, la meilleure réussite dans son projet ».

L’EQUIPE DE FRANCE 2022
IQFoil Femme (nouvelle planche à voile olympique)
Entraineur national : Pierre Loquet
-Hélène NOESMOEN (SN Sablais)
-Lucie BELBEOCH (Stade Français)
-Delphine COUSIN (Saint Barth YC)

IQFoil Homme (nouvelle planche à voile olympique)
Entraineur national : Julien Bontemps
Entraineur adjoint : Nicolas Huguet
-Nicolas GOYARD (ACPV Noumea)
-Thomas GOYARD (ACPV Noumea)
-Louis GIARD (YC Carnac)
-Pierre LE COQ (CMV ST Brieuc)

470 (dériveur double mixte)
Entraineur national : Gildas Philippe
-Camille LECOINTRE (SR Brest) et Jérémie MION ( SR Le Havre)
-Aloïse RETORNAZ (SN Sablais) et Kevin PEPONNET (SR Rochelaises)

49er (dériveur double haute performance)
Entraineur national : Françoise Le Courtois
-Lucas RUAL (APCC) et Emile AMOROS (CN Pornic)

49er FX (dériveur double haute performance)
Entraineur national : à annoncer
-Sarah STEYAERT (CNCO St Trojan) et Charline PICON ( SR Rochelaises)

ILCA 7 (dériveur solitaire – anciennement Laser )
Entraineur national : Nicolas Le Berre
-Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime)

ILCA 6 (dériveur solitaire – anciennement Laser Radial )
Entraineur national : Pascal Rambeau
-Marie BOLOU (SR Douarnenez)

Nacra 17 (mixte catamaran à foil)
Entraineur national : Benjamin Bonnaud
-Billy BESSON (YC La Grande Motte) et Noa ANCIAN (Catamaran C Noumea)
-Quentin DELAPIERRE ( Cataschool ) et Manon AUDINET (St Georges Voile)
-Tim MOURNIAC (ASN Quiberon) et Lou BERTHOMIEU (S N O Nantes)

KiteFoil ( Kite Surf à foil) féminin
Entraineur national : Ariane Imbert
Entraineur adjoint : Bertrand Dumortier
-Poéma NEWLAND (KSL)
-Lauriane NOLOT (HKA)

KiteFoil ( Kite Surf à foil) masculin
Entraineur national : Ariane Imbert
Entraineur adjoint : Bertrand Dumortier
-Théo DE RAMECOURT (CHES Cayteux)
-Benoît GOMEZ (C V Arcachon)
-Axel MAZELLA (HKA)

LES TEMPS FORTS DE 2022 :
-Du 1er au 9 avril : World Cup Series Trofeo Princess Sofia à Palma (Espagne)
-Du 23 au 30 avril : Semaine Olympique Française de Hyères (France)
-Du 16 au 22 mai : Championnat d’Europe IQ Foil àTorbole (Italie)
-Du 21 au 28 mai : Championnat du Monde ILCA 7 à Riviera Nayarit (Mexique)
-Du 18 au 26 juin : Semaine de Keil (Allemagne)
-Du 5 au 10 juillet : Championnat d’Europe de Nacra, 49er et 49er FX à Aarhus (Danemark)
-Du 31 aout au 5 septembre : Championnat du monde de Nacra, 49er et 49erFX à Halifax (Canada)
-Du 10 au 18 septembre : Championnat d’Europe de 470 à Cesme (Turquie)
-Du 26 septembre au 2 octobre : Championnat d’Europe de KiteFoil à Nafpaktos (Grèce)
-Du 10 au 17 octobre : Championnat du Monde de ILCA 6 à Qingdao (Chine)
-Du 10 au 16 octobre : Championnat du Monde de KiteFoil à Cagliari (Sardaigne, Italie)
-Du 15 au 21 octobre : Championnat du Monde d’IQFoil à Brest (France)
-Du 22 au 29 octobre : Championnat du Monde de 470 à Stod yam (Israël)
-Du 14 au 21 novembre : Championnat d’Europe d’ILCA à Hyères (France)

Tous les classements

Si besoin de témoignages plus détaillés, merci d’aller sur le site de la Transquadra

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